La Terre est le berceau de l'humanité...mais qui veut passer sa vie entière dans un berceau ?
Ce n'est pas moi en tout cas.
Je me prénomme Johnson Sylver, je suis (du moins j'étais) humain et fils d'un riche père veuf.
Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis ici et non sur Terre alors que j'avais tout ce qu'il me fallait.
Je ne vous dirai que deux mots en réponse : mort et injustice.
Origines :
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http://www.r(...)p#playermp3(piste 2)
Je suis né en 2134, ma mère mourut en me mettant au monde (on a des technologies avancées et on n'est même pas fichu d'empêcher cela !). Mon père avait peu de temps pour s'occuper de moi, ma nourrice me disait qu'il travaillait pour le bien de notre pays.
Et vous savez quoi ? J'arrivais à gober toute ces ... !
En raison de la position sociale de mon père, je ne pouvais jamais sortir de notre logis (un truc de la taille de la Maison Blanche !) et les cours à domicile étaient courant pour moi.
J'eus cependant droit à des distractions dans « notre » salle de sport : escrime, jujistu, lutte et tir à l'arc.
Pendant mon temps perdu, je lisais de nombreux romans ainsi que des livres d'histoire. Cette connaissance personnel me fit comprendre que le besoin de richesses et de territoires à toujours été le démon de l'homme. Nombreux sont les peuples comme les Mayas, Aztèques et Indiens qui ont été décimés par les colons par soif d'or.
Puis je fis un jour la connaissance (par les livres) des na'vis, mais certains écrit n'avait été faites que par des individus qui n'y avaient jamais mit les pieds. Je ne fit confiance qu'à un seul livre : celui écrit par Grace Augustine, une personne réputée pour ces études sur la planète des na'vis appelée Pandora. Chaque détails qu'elle donnait de ce monde en faisait refléter la beauté.
Chaque soir je regardais le ciel en rêvant de forêts et d'êtres gigantesques.
À mes dix-sept ans, j'eus droit, pour la première fois, de sortir de la maison et de rencontrer des gens, mais pensez donc, un jeune sortant de nul part et cherchant un ou une amie à se faire, cela n'est pas facile. Quand à mes quêtes d'amour, tous ne se résultèrent que par des mirages, soit elles ne s'intéressaient à moi que pour l'argent ou soit parce qu'elles me trouvait « mignon », sans vraiment essayer de me connaître.
En résumé, je menait une vie de solitude dans un monde avare, brute et condamné par la pollution.
Le distributeur de mort :
Je ne voyais mon père que deux fois par semaine, d'après ce que j'ai entendu, c'était un haut-membre d'une société. Malheureusement, je n'eus pas plus de détail.
Ce n'est qu'à mes vingt ans, que le mystère me fut dévoilé...
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http://www.r(...)p#playermp3(piste 212)
Mon père vint me chercher et m'emmena à son lieu de travail. En arrivant à la salle d'entrée, je vis un nombre impressionnant d'homme en costard-cravate filant dans tout les sens, entrant et sortant de salles de réunions. Mais il m'emmena dans le secteur de fabrication des produits de son entreprise.
Je vis avec horreur des machines fabriquer à la chaîne des fusils, des mitrailleuses et autre armes de mort.
Père : -Vois tu fils, IBSF Protection Solution vend aux quatre coins du monde ses armes pour la protection de ses citoyens.
Moi : -(cachant ma nausée)Et cette cargaison va allez où ?
Père : -Sur Pandora. La RDA a quelque problèmes avec les sauvages de la planète.
Je retint ma rage sous ses paroles. J'avais l'impression que ces mots provenaient de la bouche d'un nazi ou de Cortez lorsqu'il décrivait les Aztèques.
Je profitait d'une réunion de dernière minute qui lui était destiné pour fuir ce lieu maudit comme la peste.
Tout mes propos, mes soupçons s'étaient confirmé : l'homme est un monstre qui n'est sur Terre et ailleurs que pour détruire et survivre par la violence et l'argent.
En rentrant chez moi, je m'effondrai sur mon lit, je n'arrivais plus à pleurer, je n'arrivais plus à crier, mes sentiment se bousculait au fond de moi comme une bataille qui n'en finirait jamais.
Je voulais sauver les na'vis de la vermine humaine, de la RDA et...de mon père qui ne l'était plus pour moi.
Je voulais me rendre sur Pandora, mais comment ?
C'est alors que me revint en mémoire le programme AVATAR,cité dans un vieux livre.
Je devais tenter le coup.
Un billet de sortit :
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http://www.r(...)p#playermp3(piste 197)
Je décidai de m'engager en temps que chercheur et pilote avatar.
Bien sûr, craignant que je ne puisse hériter de sa fortune à sa mort si j'y laissais ma vie, mon père refusa promptement que je parte. Mais connaissant sa véritable personnalité à présent, j'argumentai, par des avantages financier pour son entreprise, les bonnes raisons de me rendre sur Pandora.
Il finit par céder.
Le lendemain, je versai la somme nécessaire pour la fabrication de mon avatar (1000000 $) et commençai ma formation.
Les mois s'enchaînèrent, longues et interminables. Puis enfin le grand jour : on allait me cryogénisé pour le voyage.
On m'enferma dans un caisson hermétique et on commença à envoyer un gaz à l'intérieur.
Une inspiration suffit pour m'emmener dans un sommeil qui allait duré pour moi quelques minutes. Mais autour,plus de cinq années allaient s'écouler.
La demeure des démons :
A mon réveil,j'avais l'impression d'avoir été roué de coup. Mon caisson s'ouvrit, un médecin m'enleva les ceintures de maintient puis partit s'occuper des autres cryogénisés.
Alors que je prenais mes affaires, je sentis que quelque chose n'allait pas. Tout le monde semblait énervé.
Je demandai ce qui se passait
un médecin : -Il y à que l'enfer à été prit par les na'vis deux mois avant notre arrivée et que l'on vient d'être informé depuis seulement deux jours.
Je retins un sourire de satisfaction. Je fit mine de m'inquiéter.
Moi : -On ne fait pas demi-tour ?
le médecin : -Vous rigolez ? On doit faire le plein du vaisseaux pou cela.
Moi : -alors qu'est ce qu'on fait ?
le médecin : -d'après nos infos, il y à une base secondaire à deux-milles kilomètres de l'Enfer, elle est occupé mais il y a assez de place pour nous installer.
Le fait qu'une base autre que l'Enfer puisse exister donnait une bonne et une mauvaise nouvelle :
La mauvaise est que les troupe de la RDA pourraient en profiter pour reprendre la base et exterminer les na'vis.
La bonne est que je pourrai entrer dans la peau de mon avatar et tenter de rencontrer les habitants de la planète pour les alerter.
La navette qui nous transportait arriva sur une piste d'atterrissage ou un petite dizaine d'AT-99 était garée.
Ce lieu était une base militaire bien gardé : 20 tourelles MBS bordaient les clôtures du complexe en hexagone qui prenait 5,3km², toute les heures une patrouille constitué de cinq tireur et d'un AMP faisait un tour de garde. Mais ce qui fut le plus effrayant pour moi, c'était l'armurerie : 70% de l'inventaire était constitué d'AMP dont certains avaient reçu des ajouts de protections au niveaux des vitres et des jambes et même une décoration au niveau des bras qui me mit la nausée (elles représentaient le nombre de leurs victimes dont le plus gros était 25 !)
Je savais maintenant que dés que nous avons posé le pied sur le bitume noir, le compte à rebours commençait pour moi.
Tsuwokan :
Le lendemain, on m'emmena dans la salle de liaison qui était aussi le labo des scientifiques. Apparemment les marines préféraient nous mettre à l'écart, ils ne voulait pas qu'on se mêle de leurs affaires, du moins...moi surtout car les autres scientifiques qui m'accompagnaient étaient majoritairement des individus ayant été recalés plus d'une fois lors des résultat d'admission à la RDA en raison d'un caractère associable ou de faibles compétences. Et bien qu'avoir réussi, ils étaient arrogants et avide d'argent.
Autant dire que j'étais le seul à être présentable.
Je m'allongeai dans la machine de processus de liaison, j'en tremblais d'excitation.
Tentant de reprendre mon calme, je fermai les yeux et vidai mon esprit.
Compréhension : 10%...44%...60%...82%...100%
Pendant une seconde je ne sentit plus rien, puis, avec les réflexes d'une personne revenant d'une anesthésie général, j'ouvris les yeux et découvris que j'étais dans une salle blanche. Un scientifique me regardait au dessus de moi.
Scientifique : -vous m'entendez ?
Moi : -Bien sûr que je vous entend.(sourit)
Scientifique : -Bon vous pouvez vous asseoir.
Ma vue était encore quelque peu flou, mais une fois sur le bord de mon lit, celle-ci s'améliora jusqu'à ce que je puisse m'apercevoir que ma peau était bleu et que les humain faisait pour moi la taille d'un chien. Je trouvait ça marrant bien que je ne le montrais pas.
Moi : -Vous avez un miroir ou un autre truc de ce genre ?
Scientifique : -Il y en a un dans le dortoir des avatars, mais en attendant on doit vous faire des tests.
Je l'affirme, il n'y a rien de plus ennuyeux que de faire des mouvements qu'on sait faire à cinq ans pendant plusieurs heures.
Une fois libre de cet examen, je m'amusai à mettre mes sens à l'épreuve. Ouïe, vue, goût, odorat,... rien n'y échappa. Je décidai ensuite d'aller dans le dortoir des avatars afin de voir mon allure. Sans être narcissique, pour un avatar mâle j'étais séduisant.
J'étais si heureux que j'avais presque oublié que mon vrai corps se trouvait dans la salle de liaison. J'avais même décidé d'appeler mon avatar Tsuwokan(un mélange de deux mots na'vi que j'avais trouvé par hasard).
Quand le soir vint, je sortit de mon avatar, déçu de n'avoir pas pu y rester plus longtemps, Mais le couvre-feu était obligatoire, sinon on risquait pour son matricule.
À la différence de ceux des avatars, nos chambres ne comportaient aucune fenêtres, ça sentait le renfermé et on étaient serré comme des sardines.
Mais malgré ces désagréments, je réussi à m'endormir en me disant que demain ce serait ma première sortit hors de cette base.
Instants de liberté :
il fut précisément 7h quand je me réveillai. Mon excitation était telle que je ne prit même pas mon petit déjeuner.
Nous fûmes cinq désignés pour une expédition. Enfin cinq...trois marines et deux scientifiques, et on pouvait dire que les militaires ne nous aimaient pas.
Ont avait le droit d'aller que jusqu'à dix kilomètres maximum de la base,en gros le périmètre où la sécurité fait que rien ne se passe...un ENNUI ! Toute les créatures typiques de la planète comme les Syaksyuks et les Nantangs étaient inexistantes, seuls les guêpes vivaient encore. Le lieu ne montrait quasiment plus une seul trace de faune.
Il était hors de question que je reste une heure de plus dans ce soit disant « site d'étude » qui ne serait qu'une perte de temps.
Je profitai d'un moment d'inattention de notre équipe de protection pour filer droit hors de ce fichu périmètre.
10m,5m,2m...
Je fit tout de suite halte en voyant le système de protection de la frontière : une fosse de 10 mètres de large sur 2 mètres de profondeur me séparait du vrai monde sauvage. Cela semblait facile au début, mais je m'aperçus qu'il ne s'agissait que de la face caché de l'iceberg car je vis des traces d'explosions et d'éclats de métal au fond et un câble qui semblait être électrifié était tendu tout le long de cette fosse. Soit on risquait une électrocution de plus de 10000volt, soit on explosait sous une mine. Dans les deux cas, je n'aurais aucune chance.
Je décidai de longer ce piège mortel jusqu'à trouver un point d'accès. Au passage, je vis le corps d'un pauvre Pa'li gisant parmi les débris de mines. Cette scène me fit tourner de l'oeil, je ne pus qu'espérer qu'il n'ait pas trop souffert, ce magnifique animal n'aurait pas mérité une mort lente et douloureuse.
Je continuais mon chemin, la peine au ventre. Je réussi enfin à trouver un passage : les branches de deux grands arbres formaient un espèce de pont naturel, sans attendre, je me mis à grimper et à traverser sans me soucier de la distance qui me séparait entre moi et le sol.
J'allais enfin pouvoir visiter les alentours sans avoir ces fichus marines derrière moi. De toute façon ils sont sûrement content de s'être débarrassé de moi.
La rencontre :
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Cinq heures ont passé depuis que j'ai quitté le groupe et personne ne semble avoir signalé ma disparition, ce qui n'est pas plus mal. Enfin on a la paix.
J'avais filmé de nombreux spécimens d'animaux et dessinais leur croquis tout en restant hors de leur vue. C'était un vrai plaisir pour les yeux, moi qui n'ai vu que des animaux dans des documentaires datant de plus d'un siècle.
Partant à la recherche d'un Pa'li à étudier, je découvris dans une clairière des ossements de ce qui semblait avoir été un Talioang.
Des traces de crocs,de la taille de mon bras d'avatar,décoraient les côtes et le crâne. J'en déduisit qu'un Palulukan en avait fait son festin.
L'une des omoplates du Talioang attira mon regard. Elle était parfaitement bien préservé du temps. L'envie de la prendre trottait dans ma tête, mais je ne savais pas si cela avait un côté bon ou mauvais et je refusais d'être considéré comme un irrespectueux des coutumes na'vi. Il me vint alors une idée. Je prit l'ossement et, pour honorer l'animal, Je me promettait de le tailler pour donner un glaive qui refléterait la force du Talioang (mais il me faudra d'abord du matériel pour ça).
Un bruit suspect me fit sortir de mes songes. Je cachai ma trouvaille et allai monter dans le feuillage pour me cacher. Il eu un long silence, les minutes s'écoulèrent longuement. Au bout d'un moment, de douloureuses crampes me forcèrent à me relever, une erreur qui faillit s'avérer fatale : j'entendis un son TRÈS familier. Sans attendre, je me jetai de ma branche. Une flèche siffla à quelques centimètres de ma tête. Un na'vi m'avait repéré.
J'aurai pu me briser les vertèbres dans ma chute si je n'avais pas atterri sur un Torukspxam. Une fois debout, je tentais de repérer mon agresseur dans l'épaisse végétation mais sans succès (pas étonnant, je n'était pas prêt pour ce genre de situation, et puis, un na'vi, guettant sa proie, il n'y a rien de plus redoutable).
Je devais essayé une approche diplomatique, j'avais une chance sur deux d'y rester avec une flèche dans l'oreille, mais c'était ça ou rien.
Moi : -Ne tirez pas ! Je suis ici en paix !
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Il eut un long silence, des gouttes de sueur froide coulaient le long de mon cou. Enfin, j'eus une réponse :
Na'vi : - (dans ma langue)Qui est tu ?
Moi : -Juste un ami qui souhaite vous aider.
Na'vi : -Pourquoi te croirais-je ? Qui me dit que tu ne me tend pas un piège ?
Moi(bras levés et faisant un tour sur moi même) : -Je ne suis pas armé et je suis seul,Je suis prêt à retirer tout ce que je porte pour le prouver s'il le faut.
Après une bonne minutes sans réponses, Le na'vi sortit d'entre les fougères derrière moi.
Il portaient de magnifiques parures et un arc d'excellente qualité. Dans sa main luisait un poignard.
Je percevais dans son regard une once de méfiance envers moi, Ce que je comprenais tout à fait.
Mais en observant davantage les détails physique de l'inconnu, je me rendis compte que ses mains comportaient CINQ doigts....
Le na'vi était en fait un avatar ! Et pourtant il était habillé comme un na'vi pur et dur. D'où venait-il ?
Na'vi : -Si tu est un « ami » comme tu le dit, de quoi veut tu nous aider ?
Moi : -De la RDA.
Na'vi : -Ne ment pas ! Les Tawtute ont été bannis de notre monde et seul certains ont été choisi pour rester parmi nous. J'en suis un exemple.
Moi : -Non, les démons n'ont pas tous quitté vos terres. Il sont encore dans une base non loin de celle qu'ils appellent « l'Enfer ».
Na'vi : -(pointe sa lame vers ma gorge) Tu n'est pas crédible Uniltirantokx !
Moi : -OK ! Vous voulez des preuves ? j'en suis une preuve et demain je vous apporterai des images de la base.
Na'vi : -Hmm...Tu me semble confiant dans tes paroles marcheur de rêve. Je t'accorde le bénéfice du doute, mais attention, si tu n'est pas ici au levé du jour, tu en paiera de ta propre vie...
Il me fit signe de partir. Je ne pus retenir un soupir de soulagement.
Je retournai vers la base en pensant à me faire des repaires tout le long du chemin.
En arrivant dans le dortoir des avatars, je compris vite que personne ne c'était inquiété de ma fuite. Preuve que pour les marines, un scientifique de moins leur faisait ni chaud ni froid.
Mission d'infiltration :
De retour dans mon corps humain, je m'empressai de prendre des photos du baraquement et des unités militaires qui l'abritait.
Les clichés furent bon : armurerie, laboratoire, vues de dehors,...J'avais de quoi prouvé sa présence mais pas les raisons qui ont fait pour qu'elle reste hors de vu des na'vis et des autres bases prises.
Il me fallait interroger le lieutenant-colonel responsable de la sécurité.
Cet homme était un vieux ronchon de quarante ans qui n'a jamais voulu prendre sa retraite (pour dire que son travail lui monte à la tête!) et il avait un tic persistant : il ne cessait jamais de faire des moulinets avec son arme de service.
En résumé, ce type n'était vraiment pas un cadeau.
J'entrais dans son bureau, il était assis dans son fauteuil, comme à son habitude.
Moi : -Heu colonel ?
Lieutenant : -C'est « lieutenant-colonel » le bleu !
Moi : -Heu...oui mon LIEUTENANT-COLONEL !
Lieutenant : -Bien ! Alors le bleu, qu'est ce que tu me veux ?
Moi : -C'est...à propos de la sécurité de la base...
Lieutenant : -Quoi la sécurité ?
Moi : -Disons...qu'il y a les nouveaux qui s'inquiète sur le risque que l'on se fasse repérer par les na'vis.
Lieutenant : -(se met à rire)Ce n'est que ça ?
Moi : -Eh bien...oui.
Lieutenant : -encore des trouillards, décidément on recrute de la mauviette ces dernières années...Bon ! Suit moi.
Le militaire m'emmena dans la salle de surveillance, les écrans ne manquaient pas mais elles se limitaient à la surveillance de la base et non du périmètre sécurisé.
Lieutenant : -Tu vois le bleu, si un de ces sauvages se fait repérer par ces caméras, on le pourchasse. On évite ainsi qu'il appelle ses copains, mais pour l'instant on n'a jamais eu affaire à ce genre de problème.
Moi : -Mais les bases comme l'Enfer ont des liaisons avec nous.
Lieutenant : -Plus maintenant. Peut avant que le colonel Quaritch, le chef de la sécurité de l'Enfer, ne prépare l'assaut « décisif » contre les na'vi, j'ai tout de suite sentit qu'il risquait de nous envoyer à l'abattoir. J'ai donc ordonné de couper tout contact avec toute les bases, et pour éviter que l'on nous retrouve, j'ai piraté toute les données afin d'effacer toute trace de notre présence. On a seulement gardé le contact avec la Terre.
Moi : -mais alors...
Lieutenant : -Oui, nous sommes les fantômes de cette planète, discret, silencieux mais toujours en service. J'espère que tes trouillards de camarades auront compris.
Moi : -(songent à l'imbécilité du lieutenant)Moi aussi.
Une fois au labo, Je sortis de ma poche un enregistreur vocal pour vérifier si le discours de ce frimeur de Lieutenant avait été bien enregistré. Cela s'avéra concluant.
J'espérais seulement que tout ceci permettrait de convaincre le na'vi, sa survit ainsi que celle de ses frères et sœurs en dépendait.
Hae'resis :
Le lendemain, j'étais déjà au rendez-vous (pas difficile de semer des marines qui n'en ont rien à foutre de votre avatar), du fait que j'étais en avance, je ressortis l'omoplate de Talioang de sa cachette pour ensuite le tailler.
Les minutes s'écoulèrent lentement, j'avais déjà quasiment fini de faire la poignée ainsi que la lame. C'est alors qu'arriva enfin le na'vi d'hier, il semblait un peu plus calme que la dernière fois.
Na'vi : -Tu as tenu promesse Uniltirantokx ! Je suis étonné, surtout de la part d'un Tawtute.
Moi : -Disons que je suis un cas à part. (tend les photos et l'enregistrement)tenez, comme promis.
Le na'vi regarda les images et écoutait l'enregistrement avec sérieux.
Une fois l'écoute terminé, il fit un léger sourire.
Na'vi : -Ta trahison envers ces démons me pousse à te faire confiance.
Moi : -Vous voyez bien que je suis là pour vous aider !
Na'vi : -En effet, mais alors comment va tu faire pour nous porter aide ?
Moi : -Chaque jour, je vous apporte des infos sur ce que font les Tawtute, ainsi vous pourrez les vaincre sans problème.
Na'vi : -Mon peuple à déjà combattu les Tawtute et beaucoup on rejoint Eywa, mais nous pourrons toujours saboter leurs plans.
Moi : -Alors nous sommes d'accord ?
Na'vi : -Oui. Mais attention, cela ne fait pas encore de toi un des nôtres. En gage de gratitude, tu peut rester ici, si tu as besoin de quelque chose, je te l'apporterai.
Le na'vi se retourna pour partir, mais je lui demandai une chose :
Moi : -Comment te nomme tu ?
Na'vi : -Pourquoi cette question ?
Moi : -Je veux juste connaître le nom du na'vi que je considère comme ami.
Na'vi : -(se retourne vers moi)alors donne moi ton nom en échange.
Moi : -(se décide après un moment d'hésitation)Tsuwokan.
Na'vi : -mmmh...Ce n'est pas un nom que l'on trouve chez les Tawtute.
Moi : -Je préfère oublier mon côté humain de cette manière. Alors, qu'elle est ton nom ?
Le na'vi s'éloignait déjà quand il finit par répondre :
Na'vi : -Je m'appelle Hae'resis.
Il finit par disparaître dans la végétation.
J'étais heureux de pouvoir me rendre utile mais en même temps déçu de ne pas pouvoir faire partit d'un clan na'vi (une chose dont je rêvais depuis ma tendre enfance), enfin bon ! Ils ont leurs raisons.
Je me calai contre un arbre pour reprendre la fabrication de mon glaive.
Une fois le soir en train de tomber, je revins à la base, rêvant d'une vie meilleur parmi les na'vis.
Un coeur enflammé :
Les jours passèrent, devinrent des semaines. Les na'vis prenaient progressivement le dessus sur la base par des sabotages, des attaques surprises sur des groupes d'éclaireurs et bien d'autre (sans cependant s'en prendre directement à la base).
En échanges des services, j'eus le droit de porter un poignard avec les marques représentant le clan (dont je ne connaissais pas encore le nom, j'aurai dû le demander...). On me donna des peau et du cuir pour que je puisse me fabriquer ma propre armure. de la sève de dandetiger me permis de renforcer mon glaive afin de le rendre capable d'encaisser les chocs les plus violents.
Pour ce qui est de mon état physique, je m'était beaucoup endurci : j'étais devenu plus agile et fort qu'avant, j'avais repris mes cours d'art du combat (on me bat difficilement maintenant en escrime, par contre le tir à l'arc...).
J'appris à me servir du milieu qui m'entoure afin de me camoufler à la perfection.
Quand aux passe temps, je n'avais que la musique et la pratique des coutumes na'vis. Comme j'ai hérité de l'oreille musical de ma mère et que mon avatar avait une ouïe plus développée, je jouais de très bon morceaux avec une flûte que l'on ma fabriqué.
Mais attention, je n'étais pas parfait, loin de là. Du fait que j'étais souvent seul, je me suis forgé un caractère peu ouvert sur mon passé humain, et il m'arrivait souvent de m'emmêler les pinceaux dans les rares discussions.
Et un détail important : je suis très têtu quand je veux et je suis rarement du genre à lâcher prise... !
Je rentrais d'une fin de journée, après avoir essayé mon armure. Comme d'habitude, je rentrais dans les dortoirs des avatars, mais je m'aperçus qu'il y avait une grande agitation. On m'ordonna de me déconnecter de Tsuwokan. Une fois de retour dans le laboratoire, on m'appris que les marines avaient capturés une na'vie.
Je ne perdis pas un instant, je me rendis dans le secteur de détention réservé au na'vi (semblable aux cellules de prison américaines) Je pris au passage de la nourriture, ma dague et mon EXOPACK.
Une fois arrivé, je vis la na'vie dans un coins de sa cellule, menaçant les scientifique de les frappé s'il essayaient de s'approcher pour lui faire des tests, elle était couverte d'égratignures aux niveau des bras et des jambes. J'intervint :
Moi : -laissez, je m'en occupe.
Les trois scientifiques (comme par hazard des arrogants...) se regardèrent et firent un sourire sadique à mon égard.
Scientifique 1 : -comme tu veux, ravis de t'avoir connu (rire narquois).
Scientifique 2 : -On prefere te laisser seul, on a pas envi de tacher nos chemises, tu comprends, le sang...
Ignorant leur sarcasmes, J'attendis qu'il n'y ai plus personne pour m'approcher doucement de la na'vie. Elle me menaça de ses poings en poussant un feulement, je fis un pas en arrière et fis le geste de salut na'vi.
Moi : -Oel ngati kameie ma tsmuke.
Na'vie : -(ne sait parler que na'vi)Je ne suis pas ta sœur, démon ! Laisse moi !
Moi : -(en na'vi)Mais tu est blessée, je vais te soigner.
Na'vie : -(pousse un feulement)approche et je te tue !
J'ouvris alors ma veste, révélant ainsi le poignard avec ses signes d'appartenance.
Na'vie : -(surprise) Où as tu eus cela Tawtute ?
Moi : -C'est un cadeau d'un ami na'vi du nom de Hae'resis.
Na'vie : -Comment là tu rencontré ?
Moi : -Je te le dirai si tu accepte que je vienne te guérir.
Elle fut réticente à cette idée puis finit par donner la permission de la soigner. Je prit des bandages et posa sur les plaies après avoir étalé de la gelée issue de feuilles de Paywll. Je posai mes yeux sur le visage de la na'vi, ce qui me troubla.
De magnifiques yeux jaune en amande donnaient à son regard un aspect séduisant, elle devait avoir à peu près mon âge et son corps svelte la rendait encore plus attirante. C'était sans conteste un très belle fleur pandorienne.
Je me ressaisis et repris mon travail de médecin avant qu'elle ne se rend compte de quoi que ce soit.
Moi : -Et voilà ! Demain tu sera complètement rétablit.
Na'vie : -Je ne pensais pas dire cela un jour à un Tawtute mais...merci (sourit).
Moi : -De rien.
Na'vie : -Tu parle bien ma langue.
Moi : -Je préfère la langue de ton peuple que la mienne.
Na'vie : -Pelun ?
Moi : -Je refuse d'être considéré comme une de ces brutes sans coeur et sans remord en parlant ma langue.
La na'vie fut étonné de ma réaction agressive envers ma propre espèce. Je m'assis contre un mur à côté d'elle, j'avais comme un goût amer dans la bouche après avoir décrit l'homme en général.
Na'vie : -Je n'ai jamais vu quelqu'un haïr autant les siens.
Moi : -Si tu connaissait mon passé, Tu comprendrais sûrement pourquoi.
Na'vie : -(pose sa main sur mon épaule) alors raconte moi.
Je n'étais pas du genre à dévoiler ma vie à n'importe qui et n'importe quand, mais pour elle, je fis une exception (une grosse exception!).
Je lui fit le récit de tous ce que j'ai vécu, tout ce qui pesait en mon coeur, les raisons qui m'ont poussé à venir ici, rien ne fut ignoré.
Quelque peu choqué par ce qu'elle avait entendu, elle raconta à son tour son passé.
Elle me révéla que lors de la dernière bataille de la première guerre,son frère est mort en là protégeant d'un Kunsìp et que depuis elle vit encore avec sa mort sur la conscience.
Moi : -Ce n'était pas de ta faute.
Na'vie : -j'aurais dû rester derrière lui au lieu d'attaquer sans réfléchir. Je suis une skxawng.
Elle s'assit dans le coin de la salle, une larme coula sur sa joue, je n'aimais pas là voir dans cette état. D'un manière irréfléchie, je m'accroupis devant elle et posa ma main sur sa joue.
Moi : -Ne te torture pas l'esprit à cause de ce qui est arrivé, tu n'en es pas responsable. On ne peut pas tout prévoir, tu n'a pas pus empêcher cela pas plus que moi pour empêcher la mort de ma mère.
Il eut un long silence, puis la na'vie reprit lentement le sourire.
Na'vie : -Tu es vraiment différent des autres. Irayo...ma tsmukan.
Moi : -kea tìkin.
Je sortis les quelques fruits de mon sacs pour les lui donner. Elle me remercia encore et mangea à sa faim.
Le garde finit par entrer. Pendant qu'il avait le dos tourné, je chuchotai à l'oreille de mon amie :
Moi : -Je te promet que je te ferai sortir d'ici, tu as ma parole.
Je sortis de la cellule. C'est alors qu'elle demanda mon prénom, je donnai celui de mon avatar. Elle répondit à son tour :
Na'vie : -Je m'appelle Tyhu.
Je lui sourit et allai dans le dortoir, le doux visage de la na'vie dans la tête...
Démasqué :
Le lendemain, J'ai fait part de la nouvelle à Hae'resis. Il n'apprécia pas le fait que Tyhu était emprisonné comme un animal, il ne pouvait cependant pas tenter une attaque pour la libérer en raison de l'organisation de la base. Cependant, en attendant le moment venu, il me confia la mission de prendre soin d'elle.
Parler avec Tyhu était (et est toujours) un vrai moment de bonheur : Nous avions beaucoup de points en communs, nous nous échangions des anecdotes de nos vie, des secrets que nous nous sommes jurés de garder,...
Bien sûr, nous nous parlions que quand les gardes étaient absents.
Au fil des jours, sa confiance en moi se changea en amitié, et mon amitié pour elle se transformait en amour.
Même si je le cachais bien, j'étais fou d'elle, son accent na'vi et son sourire lui donnait du charme.
Mais je devais arrêter de me faire des illusions, pensez donc, un humain amoureux d'une na'vie, cela était impossible de fonder une famille et j'ignorais si elle accepterait de devenir ma partenaire.
Mais bon ! Il se peut que le destin en décide autrement...
Un mois s'écoula depuis ma première rencontre avec la na'vie et j'étais toujours décidé à là libérer de ses geôliers. J'avais fait le tour des systèmes de sécurité, je me suis vite rendu compte que je ne pourrais pas faire sortir Tyhu sans de l'aide ou un AMP (hors je ne sais pas contrôler ces tas de ferrailles).
Je fis la connections avec mon avatar et me rendis vite au lieu de rencontre pour attendre Hae'resis afin de lui expliquer le problème.
Mais au moment de son arrivé, je sentit que quelqu'un tentait de me déconnecter de force, j'eus juste le temps de lui dire que j'étais en danger avant de me retrouver dans la salle de liaison et d'être conduit de force devant le lieutenant-colonel.
Il était sur les nerfs à tels points qu'il caressait la gâchette de son flingue. À peine il me vit entrer dans son bureau qu'il me frappa à la tempe d'un coup de crosse.
Pendant que j'étais dans les vapes, on me menotta à une chaise. Une fois avoir repris conscience, ce vieux ronchon de lieutenant m'observait de derrière son bureau.
Lieutenant : -J'aurai dus me douter que c'était toi la taupe.
Moi : -Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Lieutenant : -Ne me prend pas pour le dernier des imbéciles, depuis quelque temps j'ai remarqué que tu écoutait attentivement toute nos tactiques de nettoyage du secteur, et comme par hasard le lendemain, les singes bleus viennent tout foutre en l'air.
Moi : -Ça peut très bien être quelqu'un d'autre.
Lieutenant : -Alors explique moi Ça !!!
Il posa violemment mon poignard sur la table devant moi, Je compris que ma mission prenait fin.
Lieutenant : -J'ai pris la liberté d'ouvrir ton casier personnel. Pas très malin d'avoir laissé cette arme là-dedans, d'autant plus que pour obtenir cette objet, il faut faire copain-copain avec ces sauvages.
Moi : -Quand on emprisonne des na'vis et qu'on les maltraites on pourrai dire que c'est plutôt vous les sauvages.
Lieutenant : -(me frappe au visage) Où se trouve le clan qui t'a donné cela ?
Moi : -(crachant un caillot de sang) Allez pourrir en enfer, je ne vous dirai rien.
Il eut beau me frapper à plusieurs reprises, je tenais bon. Il finit par avoir mal aux mains.
Lieutenant : -Je te laisse jusqu'à demain pour changer d'avis, passé ce délai, je te ferai fusillé toi et ta copine à peau bleu. En attendant, Je m'en vais préparer des troupes pour brûler un ou deux clan, avec un peu de chance je tomberai sur le bon.
Je lui proférais des injures à tout-va. Il ordonna qu'on m'envoie en cellule.
Les deux marines qui m'emmenaient passèrent par un couloir silencieux, un bruit suspect derrière nous les mirent en alerte, mais trop tard. L'un d'eux fut assommé par un coup de crosse dans le crane tandis que le deuxième fut plaqué au sol par deux scientifiques et reçu une dose de tranquillisant.
Moi : -(libéré des menottes)Mais vous êtes qui vous ?!
Sans me répondre, ils m'emmenèrent droit dans les labos où deux autres marines et trois scientifiques nous attendaient.
Évasion :
Moi : -Mais bon sang vous êtes qui ?
Marine 1 : -Relax ! On est dans le même camp que toi ?
Moi : -Quoi !?
Scientifique : -On est tous des rebelles, on s'assuraient de ta sécurité.
Moi [s]: -(surpris) Depuis quand ?
[s]Marine 2 : -Dés ton arrivé dans la base. Dick à découvert tes intentions et ton potentiel.
Marine 1 : -C'était pas difficile, il suffisait de voir ta tête en entrant dans l'armurerie, le reste, on l'a trouvé en fouillant ton dossier.
Moi : -Mais pourquoi vous vous êtes décidé à me protéger.
Marine 2 : -Parce que tu était le seul dans le secteur à avoir un avatar et à vouloir aider les na'vis. Si on avaient essayé de discuter avec Hae'resis, il nous aurait découper en tranche.
Moi : -Hou-là,Hou-là ! Une seconde ! Vous connaissez Hae'resis ?
Scientifique : -Ouais, c'était un pilote avatar, Il s'appelait Squalionheart autrefois, Un gars bien. Il travaillait à l'enfer.
Moi : - Mais ça fais plus de quatre mois ! Ça fait longtemps que vous avez formé ce groupe ?
Marine 2 : -Une semaine après la prise de l'enfer. Quand on s'est rendu compte que le lieutenant prenait la guerre contre les na'vis pour une affaire personnelle.
Marine 3 : -C'est un cinglé ce type, il envoyait nos équipiers à l'enfer pour reprendre la base, résultat, vingt d'entre nous mange des racines et on a battu en retraite.
Marine 2 : -Et puis...on aime bien cette planète. Bon d'accord, on peut pas rester dehors sans masque et sans risquer de se faire bouffer. Mais aux moins ça change de la Terre, ce monde est beau.
Moi : -Vous avez dévoiler votre but en m'aidant, pourquoi avoir fait ça ?
Scientifique : -Parce qu'on a terminé les préparatifs.
Moi : -De quoi vous parlez ?
Scientifique : -J'explique,pendant que le lieutenant avait le dos tourné, nous en profitions pour grappiller quelques grenades et autre explosifs afin de fabriquer une bombe avec détonateur, notre idée consiste à là poser contre le réservoir de méthane concentré, dont les tuyaux longe toute la base, situé dans le dépôt d'arme. L'explosion provoquera la combustion du gaz et des armes du dépôt et donc la destruction de la base.
Moi : -Ouais mais nous, on deviendra quoi ?
Scientifique : -C'est justement à ce moment que tu entre en jeu. Tes liens avec la na'vie et le clan nous permettront de nous abriter à l'Enfer.
Moi : -Mmmmh, votre plan est un peu tiré par les cheveux mais s'il n'y a que ça pour sortir d'ici...J'accepte.
Tous me remercièrent et me remirent un gilet pare-balles ainsi qu'un CARB.
Moi : -(paniqué)Mais je me suis jamais servis d'une arme à feu.
Marine 3 : -Tu t'y fera, c'est comme le vélo. Bon ! Allons délivrer ta petite amie.
Moi : -(empourpré)Ce n'est pas ma petite amie...
Pour ce coup là, je n'étais vraiment pas crédible.
Nous nous séparâmes en deux groupes : Moi et Dick (Marine 1) au centre de détention, le reste de l'équipe au dépôt.
Nous arrivâmes enfin à attendre la salle où se trouvait Tyhu.
Tyhu : -Tsuwokan ? Que ce passe il ?
Moi : -Je viens te faire sortir d'ici...
musique d'ambiance:
http://www.y(...)_detailpage
A peine je commençais à tenter de forcer la serrure que deux marines firent irruption. L'un commença à tirer sur Dick qui se mit à couvert dans une cellule voisine ouverte et vide, tandis que l'autre se jeta sur moi pour essayer de me neutraliser.
Je contrai de justesse par un O SOTO GARI (ce n'est pas un éternuement...), le marine, à terre, me frappa aux mollets avec sont fusil, ce qui me fit tomber. Dans ma chute, une balle perdue siffla non loin de ma tête.
Une fois au sol,le marine se jeta sur moi et tenta de m'étrangler, je sentait ses doigts se refermer sur ma gorge, ma respiration diminuait, je commençais à voir flou.
Avec l'énergie du désespoir, je réussis à frapper mon adversaire là où il fallait, il se plia en deux sous la douleur, me permettant ainsi de reprendre mon souffle.
Quand ma vue redevint plus nette, je vis mon arme à mes pied et le prit pour le charger. Mon ennemi sortit son revolver pour faire feu. Par instinct de survis, je pointai le canon vers lui et pressa le doigt sur la détente.
Un coup de feu retentit, je vis le marine gisant au sol, l'impacte de balle dans la tête.
Dick me rejoignit après avoir vaincu l'autre marine. Voyant que j'avais la nausée devant ce spectacle, il posa sa main sur mon épaule.
Dick : -Ça va, on passe tous par là quand on tire sur quelqu'un.
Il me mit une tape dans le dos qui me remit les idées en place.
Dick ouvrit la cellule de Tyhu en tirant sur l'alimentation de fermeture des portes.
Une fois libre, Tyhu me prit dans ses bras. J'étais gêné du fait que Dick nous regardait.
Tyhu : -J'ai eu peur pour toi.
Moi : -j'ai eu peur aussi qu'ils te fasse du mal.
Dick : -Eh ! Les amoureux, quand vous aurez fini de vous bécoter, faite moi signe. On y va.
J'ai préféré ne pas traduire à Tyhu ce qu'il venait de dire.
Dick coupa l'alimentation d'air pour faire entrer celle de dehors afin que Tyhu puisse respirer sans problème (mais ça nous a coûté l'activation de l'alarme).
Équipé d'EXOPACKs, nous arrivâmes au dépôt d'arme où le reste de l'équipe finissait de placer la bombe.
Marines 2 : -Mais..(juron)...vous voulez tous nous faire tuer ou quoi ?!
Dick : -Occupe toi plutôt de la bombe, je prend un AMP et je vous couvre.
Je barricadais les porte tandis que Dick et un de ses collègues montait dans les colosses de métal pour surveiller la porte d'entrée des véhicules.
Un long silence rendit l'atmosphère tendu, on savait tous qu'il allait se passer quelque chose, mais quand ? Et quoi ?
Soudain, la porte s'ouvrit. Sans attendre, tout le monde commença à tirer.
Scientifique : -préparez la minuterie de la bombe,MAINTENANT !!!!
Point de non-retour :
musique d'ambiance:
http://www.y(...)_detailpage
On tirait de tout les cotés, c'était à peine si je pouvais savoir d'où provenait les balles. Les AMP envoyaient suffisamment de rafales pour tenir nos ennemies à l'écart.
Scientifique 2 : -On a dix minutes pour se tirer d'ici !
Dick : -Va falloir attendre encore un peu, ils sont pas encore à court de munitions.
Scientifique : -D'ici là ont finira tous en tartines grillées et plus personne pour les tremper dans le café !
Dick : -Mais laisse nous au moins cinq minutes le temps qu'on les repousse !!
Pendant qu'il se disputaient, je me rendis compte que Tyhu n'était plus avec nous. Je l'aperçu au fond de la salle, effrayée par la scène.
Tyhu : -Nous ne sortirons jamais d'ici.
Moi : -Ne dit pas ça, on va s'en sortir.
Tyhu : -Mais si nous sortons, ils nous Tuerons.
Moi : -(prenant la main de Tyhu)écoute, je t'...(houla!) te protégerais de ces monstres (ouf ! J'ai rattrapé le coup !), quitte à y laisser ma propre vie, tout ce que je souhaite, c'est que tu puisse retrouver les tiens.
Elle commença à me sourire quand j'entendis un cliquetis derrière moi, elle poussa alors un feulement de colère.
Je me retournai lentement et découvrit que le lieutenant pointait son revolver dans ma direction.
Lieutenant : -Enfin on se retrouve !
Moi : -Comment vous avez fait pour entrer ?
Lieutenant : -Vous étiez trop prévisible. Et si tu pensais que j'allais vous laisser filer sans te trouer la tête, tu pouvais rêver.
Moi : -Vous êtes vraiment aussi taré qu'on le pense !
Lieutenant : -Et toi aussi borné que ton bâtard de père, toi et les na'vis êtes des abominations, depuis le débuts vous réduisez à neant nos projet de reconquête.
Moi : -Ces terres appartiennent aux na'vis, ils ne font que les protéger.
Lieutenant : -ils s'en prennent à nous et détruisent tout ce que nous avons construit depuis des années.
Moi : -Vous inversez les rôles, vous ne faite que répéter les erreurs que l'homme a fait pendant des siècles. Vous êtes aveuglé par la vengeance et l'argent. Vous ne valez pas mieux que votre ancien supérieur Quaritch.
Lieutenant : -(hurlant de rage)LA FERME !!!! va en enfer !
musique d'ambiance:
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Avant même qu'il ne puisse appuyer sur la détente, je lui tirai une balle dans son pied.
Moi : -Cours Tyhu !!!
Alors qu'elle se mettait à l'abri, je tentais de mettre fin aux agissements du lieutenant qui lui, tentait de m'atteindre avec son arme à feu.
Bien que son pied l'obligeait à se tenir en équilibre sur sa jambe valide, il tirait avec une précision effrayante. J'étais obligé de me mettre à couvert derrière les véhicules et les caisses de munitions blindées, de plus je n'avais presque plus de munitions.
Le lieutenant claudiquait lentement vers l'AMP où je m'était réfugié, il sortit de son gilet mon propre poignard. Il voulait me tuer avec ma propre arme !
Lieutenant : -Dés que je me serai occupé de ton cas, je me chargerai de ta copine, ne t'en fait pas, vous agoniserez dans votre sang côte à côte.
Je savais qu'il voulait jouer avec mes sentiments, mais je tenais bon tant bien que mal. C'est alors que j'eus une idée.
Le lieutenant arriva vers mon abri et s'apprêtait à me donner le coup décisif, mais il ne vit rien.
Lieutenant : -Montre toi et vient te battre !
Moi : -(surgissant derrière lui)Avec plaisir !
En même temps que le lieutenant se retournait, il tenta de me poignarder dans les côtes. Mais je réussi à bloquer son attaque et à lui faire une clé de bras pour lâcher mon poignard.
En retour, il m'envoya un crochet du droit qui me mis à terre, il dégaina son couteau de combat et sauta sur moi.
J'eus juste le temps de le repousser avec mes pieds et de ramasser mon poignard.
Lieutenant : -Nous voilà à arme égale. Mais ton bout d'os taillé ne tiendra pas longtemps contre ce que j'ai.
Moi : -Ce n'est pas l'arme qui fait le guerrier mais l'inverse. Je crois qu'une démonstration s'impose.
Je me relevai d'un bond et porta un coup en direction de son coeur, mais le gilet pare-balles arrêta la lame à mi-chemin et y resta planté.
Lieutenant : -(rire) C'est tout ?
Il fit un geste circulaire avec son couteau et réussi à me blesser au bras gauche. Sous la douleur et la colère, je pris mon élan et collai un coup de pied arrière sur la poignet de mon poignard qui réussi enfin à atteindre sa destination.
Le lieutenant blêmit, il essaya d'extraire la lame de sa poitrine mais ses forces le quittaient lentement.
Il tenta de me dire quelque chose, mais il n'en sortit qu'un gargouillis incompréhensible. Il finit par s'écrouler par terre, sans vie.
Tyhu avait assisté à la scène, elle regarda le sang s'écouler de ma blessure. Je m'empressai de faire un garrot pour stopper l'hémorragie.
Moi : -(à Tyhu) Je t'avais dit que j'étais prêt à tout pour te protéger.
Nous nous empressâmes de rejoindre le groupe qui venait de dégager un passage.
Marine 2 : -Plus que 2 minutes avant l'explosion !!!
Moi : -Il faut partir tout de suite !
Dick : -(me regardant)Ecoute, On va te couvrir toi et ta na'vie, une fois à la grille, on vous fait une ouverture et on les retient jusqu'à ce que vous soyez hors de danger.
Moi : -Mais vous autre...
Dick resta silencieux, je compris qu'ils avaient l'intention de se sacrifier pour moi et Tyhu.
Moi : -Pas question que je vous laisse ici !
Scientifique : -Tu mérite plus de rester en vie que nous, on a fait des horreurs dans notre carrière et c'est peut être le meilleur moyen de nous racheter. Alors ne cherche pas à nous faire changer d'avis.
Bien que ça me faisait mal de le dire, je finis par accepter leur proposition.
Dick : -GO ! GO !
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Nous nous mîmes tous à sortir, sous les coups de feu adverse. Deux des scientifiques tombèrent au combat.
Mon cœur battait à s'en décrocher, je ne devait pas regarder derrière moi, j'étais en train de vivre les horreurs que l'on trouve à la guerre.
Il nous restait 30 secondes !
Il ne restait plus que moi, Tyhu et les deux AMP conduit par Dick et son coéquipier. Nous n'étions plus qu'à quelques mètres de la grille quand l'un des AMP, fatigué par les balles qui traversait la vitre, finit par s'effondrer au sol.
Plus que 10 secondes !
Dick coupa le grillage avec la lame de coupe et encaissa les tirs ennemis, pour qu'on soit loin d'ici.
Soudain, un bruit assourdissant retentit derrière nous suivit d'un souffle puissant qui fit voler des débris.
Tyhu eu le temps de se mettre à l'abri derrière un arbres, je n'eus pas cette chance : Un débris me frappa de plein fouet à l'arrière du crâne.
Puis ensuite, ce fut le noir complet...
Un passé derrière soi :
musique d'ambiance:
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Je me réveillais lentement, J'avais encore du mal à distinguer ce que je voyais mais je savais qu'on bougeait autour de moi.
On tentait de me parler, mais je n'entendais qu'un simple écho.
Finalement, je réussi à reprendre le contrôle de mes sens. Hae'resis et d'autres na'vis me regardaient, j'étais allongé dans un hamac, dans mon avatar, portant les vêtements que je m'étais confectionné.
Moi : -Où suis je ?
Hae'resis : -Tu en sûreté dans le clan COM'AVA, mon clan.
Moi : -Qu'est ce qui s'est passé ?
Hae'resis : -Nous t'avons retrouvé toi et Tyhu devant la base qui n'est plus que ruine. Tu était dans un coma profond.
Moi : -Tyhu va bien ?
Hae'resis : -Ne t'inquiète pas, elle est avec les siens maintenant. Elle t'es reconnaissante de l'avoir aider à sortir de cellule. Elle a même insister pour que l'on te fasse renaître dans ton avatar.
Moi : -Je suis...
Hae'resis : -Ton ancien corps risquait de mourir avec ton esprit nous si nous ne faisions rien.
Moi : -(changeant de sujet) un humain du nom de Dick m'a aider à sortir de la base.
Hae'resis : -(hoche de la tête) Je suis navré, il n'y avait que toi et Tyhu d'encore vivant. Il a donné sa vie pour sauver la votre.
J'étais sans voix devant cette nouvelle. Mais je me réconfortais en me disant que c'était ce qu'il avait souhaité : mourir pour une noble cause.
Moi : -Tyhu a dit quelque chose avant de partir retrouver son clan?
Hae'resis : -Elle m'a demander de te passer ce message : «
kxetse sì mikyun kop plltxe »
Je m'interrogeais sur ce qu'elle voulait dire par « tes pensées te trahissent ». Peut être que je finirai par comprendre un jour ou l'autre.
Hae'resis : -Tu es le bienvenu dans notre clan, mais sache une chose : tu devra faire tes preuves pour te montrer digne de ce clan.
Moi : -(faisant le signe de respect na'vi) Je vous promet de faire tout mon possible pour son bien.
Les mois passèrent, je devint « l'archange » de ce clan, je me fis des amis et connu bon nombres d'aventures.
Mais ça, c'est une autre histoire....
Générique de fin (aux choix):
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2:
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3:
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Mes remerciement à :
Maâ, Aketuan, Xellos, Ateyo'Yarik, Kina'unil, Hufweri'Taronyu, Neywe, Spiritao, Nienna et Ikran Tikawing pour leurs encouragements, conseils et corrections pour mon BG.
Que Eywa les protège.
Et si certain ne sont pas content de ce que j'ai écrit, qu'ils aillent se faire cuire un oeuf sur le plat(ou deux s'ils aiment ça).
Aucun na'vi n'a été maltraité pendant le tournage XD.
Dernière modification le 15 Oct. 11 à 19h37 par