BG VRRTEP.
Depuis des années, depuis ce fameux jour, ce jour horrible, je rêvais…J’entendais leurs cris, le son de l’agonie. Je me souvins être restée sous le lit, en attendant que mes deux pères viennent me récupérer. Mais au lieux de ça, du sang...Une marre de sang s’approchait lentement de moi. Mon père me regardait, avec un sourire, son visage était au sol, non loin de ma cachette. Je vis la dernière lueur de son regard s’en aller.
J’ai bien du attendre deux heures, avant de pouvoir, ne serai-ce bouger les bras. J’étais encore sous le choc, du haut de mes 5 ans. Je regardais la pièce saccagée de fond en comble, mes parents, mes deux pères se trouvaient au sol, ils ne bougeaient pas. Je m’approchais d’eux et m’accroupis. Je les secouaient pour qu’ils se réveille, criais leurs noms. Mais ils ne me répondirent pas. Quand je compris qu’ils n’étaient plus de ce monde, je pleurais. Pendant des heures, à coté de leurs corps qui se refroidissaient. Mes genoux étaient tacher de sang.
Un bruit de verre brisé se fit entendre dans la cuisine. Je releva la tête d’instinct et me leva doucement pour aller voir ce que c’était. J’allais ouvrir la porte mais elle s’ouvrit toute seule sur un homme habillé de la tête au pieds de noir. Il portait un masque étrange sur lui qui lui couvrait le visage. Il me regarda un instant et s’accroupit devant moi.
Homme au masque : Qui es-tu ma belle ?
Kendra d’une voix douce d’enfant : Kendra...mes papas...tu peux les réveillés ?
L’homme se releva doucement.
Homme : Tu veux bien resté ici ? Je vais essayé de les réveiller.
Je hocha la tête sans désobéir et resta à ma place. Il revint au bout de 5 minutes. L’homme s’accroupit de nouveau juste en face de moi et m’avait tenu les mains, gentillement.
Homme : Kendra...Tes papas ne se réveilleront pas. Ils sont parti dans le ciel, là où le monde est meilleur. Ils ne souffriront plus jamais.
Kendra : Mais...mais pourquoi ils ne m’ont pas emmené ?
Homme : Ils n’ont pas voulu partir mais quelqu’un les en a obliger. Ce n’est pas de leurs faute si ils ne t’ont pas emmené.
Kendra : Mais est ce qu’ils vont revenir ?
L’homme baissa la tête tristement : Non...ils ne vont jamais revenir.
Je me souvins avoir pleuré toute les larmes de mon corps, la tristesse m’avais envahit. Je me souvins qu’il m’avait porter dans ses bras et était sortir de notre maison par les escalier. Puis je m’était endormis.
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11 ans plus tard…
J’avais crié comme une folle, appelant ma mère depuis ma chambre. Elle m’avait prise dans ses bras. J’étais en sueur en plus d’être en pleurs. Tout doucement je m’en étais remise. En séchant mes larmes, elle me regarda droit dans les yeux. Elle me caressa le visage tendrement d’un amour maternel afin de me réconforter. J’avais fait ce mauvais rêve depuis des années. Celui où je voyais mes parents morts.
La femme aimante qui m’éduquait et me nourrissait, était en réalité ma mère adoptive.. Elle m’avait accueillie après la mort de mes deux pères.
Au fil des années, cette femme prit une place immense dans mon cœur. Celle de la mère que je n’ai pas eue.
Je décidais d’aller rejoindre mon oncle, un confident pour moi. Il était mystérieux. Voire étrange. Mais je l’aimais comme un frère...Après tout, il me considérait comme telle.
Dans un semblant de courage pour me lever de mon lit, j’enfilais mes vêtements de sortie afin de filer comme une fusée à l’extérieur de notre cocon. Pour partir dans le grand monde. Celui, où la nature, n’existait plus. Là où respirer, était devenu un véritable supplice. Il faisait nuit. Du monde sortait en boite, bavassait ou discutait dans le but d’oublier la tristesse et la noirceur les entourant.
La tête basse, je fonçais en direction des entrepôts situés non loin des bâtiments de luxe. Dans ces gratte-ciel, les riches organisaient des galas, des soirées privés et autres festivités.
Dans les rues sinueuses des entrepôts, des hommes ivres rigolaient d’une voix très grasse. Ils s’approchaient de ma position.
Nerveuse, je pressais le pas. Au détours d’une rue, je les recroisais.. Ils me scrutèrent à l’aide de leurs deux paires des yeux malgré l’obscurité dominant.
Je fis demi-tour, en serrant fortement entre mes doigts mon petit couteau qui se trouvait dans ma poche. Les deux hommes me suivirent discrètement, soudain silencieux. Une boule au ventre me fit cambrer le dos. ¨Paniquée, j’avançais de plus en plus rapidement, essayant de semer mes poursuivants.
J’avais bifurqué à gauche d’une rue. Je me retrouvais en face d’un parking immense,
Seulement éclairé de la lumière de la lune dont les nuages laissèrent circuler pour cette nuit. Tout au bout de se parking, sous la lumière d’un néon presque HS, clignotant faiblement. Au milieu, se trouvait un homme au sol. Il était immobile, et une marre de sang l’encerclait. De ce que je vis, une balle était située au niveau de sa tête.
Horrifiée, je reculais d’un pas rapide, tout en regardant le cadavre. Je heurtée l’un des hommes qui me poursuivait. Je les avais complètement oubliés, étant trop concentrée sur le cadavre. Il agrippa mes épaules, très violemment et me jeta à terre.
Je sentis mon unique moyen de défense tomber à quelques mètres de moi. Son acolyte s’avança lui aussi et me maintint de son genou gauche contre ma clavicule pour m’empêcher de me débattre. Je criais plusieurs fois dans l’espoir d’alerter quelqu’un.
Mais à chaque fois, il me gifla fortement, m’obligeant à me taire. Je vis devant mon visage, l’homme qui me maintenait au sol, ouvrir sa braguette, très pressé visiblement. Mes cris me brûlaient la gorge et j’essayais de me débattre. En vain. Personne ne venait m’arracher au sort m’attendant.
Jusqu’au moment où je vis, derrière le deuxième homme qui s’occupait de me gifler, une ombre qui passa rapidement. Puis, mon bourreau tomba au sol, d’une raideur cadavérique.
Sur son dos un trou minuscule. Mais une marre rouge commença à se former rapidement. Son acolyte se leva, me libérant et recula, effrayé. Son dos rencontra le mur et il me regarda, puis observa les alentours, cherchant le terrible assassin.
Une ombre se détacha de l’autre mur et marcha vers nous. Elle était grande, de forme humaine, portant un masque gris effrayant. Sa démarche était d’une froideur à la fois calculée et également terrifiante. Il pouvait ressembler à un agent secret. Mon imagination partit loin à ce moment là..Je n’en ai jamais vu jusque là. L’arme disposait d’une sorte de canon. Sans doute un silencieux. Ce qui expliquait le manque de bruits. Son arme à la main, il me jeta un bref regard et s’avança vers sa future victime. Celle-ci ne bougeait pas. Ses yeux étaient envahis par la panique. Un ricanement se fit entendre. La situation l’amusait t il ? J’étais silencieuse. Seuls les battements de mon cœur résonnaient dans ce froid silence.
BG EN CONSTRUCTION
Dernière modification le 29 Avril 16 à 16h21 par