Communauté Avatar de James Cameron, avec Forum Avatar pour Fan

Je m'appelle Tahéné. Avant, je vivais tranquillement dans ma petite tribu. Ma meilleure amie, Teylimi, était la fille du Olo'eyktan et de la Tsahik de la tribu Olo'taronyu. Les plus grands chassaient une fois par semaine, suffisamment jusqu'à la prochaine chasse. Juste après s'ensuivait une cérémonie pour aider les âmes des animaux tuer durant la chasse à rejoindre Eywa. Je jouais aussi très souvent avec les jeunes de mon âge à l'époque, quand on ne nous apprenais pas à devenir à notre tour des chasseurs. C'était l'époque heureuse, celle de la simplicité, celle de mon enfance et de mon ignorance. J'aimais beaucoup mon clan, mais pour moi, les jours étaient tous aussi banals les uns que les autres. Je regrette ce temps là, et je regrette de ne pas avoir plus profité de ce qu'ont m'offrait. Je vivais ma vie, jusqu'au jour qui hantera mes cauchemars encore des années après ce qui arriva.

La cérémonie consacrée à Eywa dans notre utral aymokriyä battait son plein. J'étais assise avec les autres enfants de ma tribu. Toute celle-ci chantait et dansait à l'unisson. Mon père jouait du T'riti so jahmka (tambours accrochés à des troncs d'arbres), ma mère chantait avec les autres femmes. Je frappais des mains en rythme avec mes amis. Cette fête symbolisait la vie, l'énergie que Eywa faisait circuler dans notre monde. Mais un bruit sourd vint interrompre les festivités. Le clan se tourna d'un seul geste vers la source du bruit, alors que nous arrêtions tout autre mouvement. Un autre, plus proche, retenti, et ce fut le chaos total. Très vite il fit très chaud, et de la fumée remplaça l'air respirable. Les membre du clan couraient dans tout les sens, pendant que des machines dirigées par des êtres inconnu, certain marchand à côté, détruisaient toute vie sur leur passage. Je n'en avais jamais vu, mais j'ai tout de suite reconnu de quoi il s'agissait, car des rumeurs provenant d'un clan voisin, celui des Omatikaya, disaient que des Tawtute (humains) causaient beaucoup de tort à Eywa. Ma mère m'attrapa par les épaules.
-Vite, tu dois partir, Tahéné ! Prends Lyutu avec toi, ajouta-t-elle en me glissant la petite main de ma sœur dans la mienne.
Je m'en allai tout de suite, sans que je n'ai vraiment le temps d'y penser. Je croit que c'était l'instinct de survit. Je parti très loin dans la forêt, à l'opposé du village, entraînant ma sœur dans mon sillage. Je sentais que des choses mauvaises s'y passaient. D'autres Na'vis prirent le même chemin que moi. Mais quelque choses les fis s'écrouler par terre. Lorsque je me retournai, ma sœur poussa un petit cri strident. Je lui plaquai ma main sur la bouche. Mais les Tawtute qui avaient abattu les autres nous avaient repéré. Lyutu et moi dépassâmes nos propres limites physique. Brusquement nous bifurquâmes.
-Grimpe ! Lui ordonnai-je en désignant un arbre du doigt.
Lyutu ne se fit pas prier. Elle s'aida des heures de jeu à « celui qui monte le plus vite » pour se sauvé. J'escaladai l'arbre le plus proche, et retrouva ma sœur à environ une vingtaine de mètres du sol. Nous reprîmes notre course dans les hauteurs, sautant de branches en branches, en espérant être hors de la portée des Tawtute. Nous courions, cherchant le plus possible à éviter le danger. La fatigue nous gagnait, mais nous nous arrêtâmes seulement au bout d'une vingtaine de minute.
Je tendis l'oreille, mais aucun son ne nous parvenait. J'en déduisis que nous étions en sécurité. Seulement alors je me permis de reprendre mon souffle. Ma sœur m'imita.
-J'ai faim, me dit-elle.
Je regardai autours de moi et vis une Utu mauti (sorte de banane). Nous étions donc montés si haut? Quelle chance ! Je l'offris à ma sœur, qui l'accepta, malgré la politesse. Je m'en cueillis une autre, remerciant Eywa de nous aider à nous en sortir, et de nous donner ce dîner.
Le fruit finit, je m'adossa à un tronc d'un arbre pour me reposer. Ma sœur s'allongea sur une branche assez proche pour pouvoir posé sa tête sur mes jambes. Je fut surprise de sentir une goutte rouler sur ma cuisse. Je caressai doucement la tête de Lyutu en tentant de la réconforter.
-J'ai peur pour maman, articula-t-elle entre deux sanglots. Et pour papa aussi. J'ai peur pour le peuple. Pourquoi les Tawtute ont fais ça ?
-Je ne sais pas... Chut maintenant... repose-toi, on rentrera au kelutral demain.
Lyutu secoua la tête. J'attendis que sa respiration se fasse plus régulière pour m'accorder un peu de sommeil. Juste avant de sombrer dans l'inconscience, je m'autorisai une petite larme.

Voilà, il y aura normalement une seconde partie ! Si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à me les dires !