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" La guerre des Magis… Quand les flammes s'éteignirent à la fin du combat, toute race de la magie disparut du monde qui gisait en ruines.. 1000 ans après… L'acier, la poudre noire et la technologie ont remplacé la magie et redonné au monde sa gloire d'antan… Mais quelqu'un cherche faire renaître le pouvoir légendaire de la magie afin de conquérir le monde entier. Qui oserait commettre les mêmes erreurs qu'il y a 1000 ans ? L'histoire se répètera-t-elle ? "

Final Fantasy VI naquît en avril 1994 sur la Super Famicom, ou Supernes. Il occasionna une révolution par rapport aux autres RPGs de son temps.

Premièrement, ce fut la promotion de Yoshinori Kitase au rang de co-réalisateur ( Il réalisera par la suite Final Fantasy VII et VIII ), accompagné de Tetsuya Nomura au poste de réalisateur graphique, ainsi que des trois piliers de la saga : Hinorobu Sakaguchi, Nobuo Uematsu et Yoshitaka Amano.

Concernant le jeu, le nombre de personnages jouables est de 14 héros ( dont deux optionnels et n'ayant que peu d'impact sur l'histoire ) interchangeables hors-combat. Et lorsque l'on sait l'opinion de Kitase sur les backgrounds des protagonistes, on peut voir que FF VI se fait pas les choses à moitié. Chaque personnage est très important, rendant le tout cohérent.

Associés à ces héros se trouve un gameplay vaste, chaque personnage étant doté d'une capacité unique. Par exemple, Sabin peut entrer des commandes comme dans un jeu de baston, Mog danse sur l'aire de combat, Gau peut apprendre les capacités des monstres ennemis ( concept repris plus tard dans son successeur avec la Matéria Talent de l'ennemi )… Aucun joueur de FF VI n'aura les mêmes sauvegardes, chacun privilégiant un axe d'attaque particulier.

Cet épisode est aussi celui contenant le plus d'invocations ( 27 au total, rajoutez à cela 4 autres sur la version Game Boy Advance ). Ces chimères permettent d'apprendre des magies au fils des combats ( exemple : la chimère Ifrit permet d'apprendre Brasier, Brasier² et Saignée ). De plus, certaines Espers augmentent une stat du héros équipé lors de la monté de niveau (par exemple, Odin gratifie le personnage auquel il est équipé d'un point supplémentaire sur la vitesse de remplissement de la jauge de combat à chaque niveau obtenu.

Enfin, la qualité de la narration est exceptionnelle, on y parle de la fin du monde, du suicide, de la perte de l'être aimé... Ce scénario sombre conduit le joueur vers l'espoir, l'amour… Cela peut sembler niais, mais c'est cela dont il est question dans Final Fantasy VI. Espoir, Amour et combat…

Ma notation (Version GBA ):

Graphismes : 18 / 20
Jouabilité : 17 / 20
Histoire : 19 / 20
Durée de vie : 15 / 20
Musique / Sons : 18 / 20

TOTAL : 17 / 20