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L'assassin à plusieurs visages - 0 message - Consulté 5627 fois
par Tsany
#9367 - L'assassin à plusieurs visages - le 8 Oct. 17 à 23h02
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Chapitre 20 : Le boomerang

Tsuwokan étais en exploration dans la forêt pour la chasse, cherchant un Yerik pour ce soir. il sautait d'une branche à l'autre du haut des arbres.  Il leva la tête et vit le temps, radieux quelques instants plus tôt, commencer à se couvrir et une brume commença à apparaître, risquant de compliquer sa chasse.

Tsuwokan en levant la tête: Mmmh...ça se couvre, espérons que je puisse avoir une proie avant que l'endroit ne devienne impraticable.

A peine eut -il terminé cette pensée que la pluie commença à tomber. Le jeune com'ava remarqua, par la suite, une ombre passant au dessus de lui se demandant qui cela pouvait bien être
L'ombre ressemblait à celui d'un Ikran qui semblait chercher un abri face à la tempête commençant à s'intensifier

Tsuwokan: Mmh, ça a l'air de gâter pour l'ikran en haut.

L'ikran continua sa route malgré l'intensité en raison de la proximité du Keltural du clan du jeune chasseur
Le jeune chasseur, voyant l'ikran voler vers son clan, fit une moue songeuse avant de rentrer rapidement.  Avec le temps empirant, il était préférarble de rentrer plutôt que de risquer une chasse compliquée.

Tsuwokan: bon, on dirait qu'on va devoir compter sur les autres chasseurs pour manger...

L'ikran, mouillé, atterrit vers la plus grande branche du Keltural malgré le vent commençant à souffler. Sa chevaucheuse descendit aussitôt et essora ses cheveux noirs mouillés Son arrivée créa une certaine activité au sein du clan. Tyhu, s'étant aperçut d'un visiteur, monta en haut pour voir de qui il s'agissait

 La jeune femme avait les cheveux arrivant à sa nuque et dressé à l'arrière. Elle portait un couvre poitrine finement perlée de vert foncé. Elle portait des sorte de petits boucle d'oreilles ainsi qu'un pagne rouge foncé où deux petite dagues étaient positionnés à ses feux flancs. Son corps na'vie était normale mise à part une poitrine légèrement plus grosse que la moyenne : J'espère que c'est aussi ici ma itan. Sinon, on va devoir encore chercher.

Tyhu: oel ngati kameie.
La jeune chevaucheuse se tourna vers elle et la salua avec respect : Oel ngati kameie ma tsmukte
Tyhu: Je ne te reconnais pas, de quel clan est tu?

L'inconnue scruta les yeux de Tyhu furtivement avant de répondre.

Tsuwokan: Je viens d'un clan de chevaucheur d'Ikran du sud.
Tyhu: quel est son nom?
Jeune chasseurs: Les Aubes. Je me demande encore pourquoi ils ont ce nom malgré mon temps passé avec eux
Tyhu d'une mine interrogative: Etrange, je ne me rapelle pas de ce nom de clan..Mais qu'importe! Vous voulez sûrement vous abriter?
Jeune chasseuse: Car ils sont assez éloignés malheureusement. Oui si vous pouvez. Nous ne pouvons pas voler avec une telle tempête
Tyhu: sran, entrez. je vais prévenir notre Olo'eyktan de votre venu.

Jeune chasseuse la remercia d'un signe de la tête avant de se mettre à attendre, regardant Tyhu s'éloigner et descendre pour prévenir l'olo'eyktan.
De l'autre côté,Tsuwokan parvint enfin à arriver au Kelutral, la pluie dégoulinant sur sa peau et ses cheveux, signe de la violence de l'averse.Toutefois, cela ne le dérangeait pas pour autant.
La jeune femme regarda la pluie s'abattre avec rage tandis que son ikran était allée se réfugier à une des branches abritant les ikrans en attendant le retour de Tyhu. Enfin, sa patience fut récompensée car Tyhu revint aussitôt

Tyhu: notre Olo'eyktan vous offre son accord.. Venez
Jeune fille la remercia et murmura : C'est peut etre elle

Tsuwokan rangeait ses affaires au dessus de son hamac quand il vit sa partenaire suivit d'une na'vi inconnue du clan.  Celle-ci regarda les environs du Kelutral d'un rapide regard, se rappelant de son enfance

Tyhu voyant son partenaire: mon amour, tu est rentré plus vite que d'habitude.

Jeune na'vie écouta attentivement et murmura à elle même : Pas elle, on dirait

Tsuwokan à sa femme: Le mauvais temps en est responsable. Je suppose que c'est la cavalière que j'ai aperçut il y a peu?
Jeune na'vie : Je me nomme Litya. Le temps m'a surpris et j'ai du trouver refuge le temps que ça se calme 
Tsuwokan: Tu devais te rendre à quel clan?
Jeune na'vie: Les Menariya Tunti. Je pensais trouver une représentante envers Tyhu mais la réputation de ce clan me font douter maintenant que j'y pense
Tyhu: Comment cela?

Cela attirait également la curiosité de Tsuwokan. Quel était vraiment ce clan et son histoire? Il n'en avait jamais entendu parler jusque là.

Litya : Les Menariyas Tunti tirent leurs noms de la couleur de leurs yeux et je ne sais pas à quel point ils doivent être oranges 
Tsuwokan:Tu voulais les rejoindre?
Litya : Non. Mais mon frère a eu une relation avec une femme ayant des yeux oranges. J'ai donc pensé à eux 
Tsuwokan: Je vois...et bien j'espère que tu y arrivera sans encombre. du moins quand le temps sera plus favorable.
Litya : Je l'espère aussi mais je ne sais pas si je la trouverai avec seulement la couleur de ses yeux comme détail.
Tyhu: nous ne saurions t'aider malheureusement.
Litya soupira de tristesse : On verra quand j'y serai. Les omatikayas m'ont indiqué l'endroit de leur Kelutral mais la tempête m'a surpris 
Tsuwokan: Peut-être pourrai-je t’accompagner? Ce clan m'intrigue.
Litya : Ça ne me dérangerait pas. Et puis, ça vous permettra de connaître l'allié des omatikayas 
Tsuwokan: Entendu alors.

Cela lui permettrait de connaître davantage sur ce mystérieux clan qui était étrangement lié au clan du sixième Toruk Makto.

Litya : Et vous, ma Tyhu ?
Tyhu: cela serai intéressant de vous suivre en effet. Srane, je vous suivrai.

Il aimerait bien que son amour l'accompagne mais il respecterait sa décision si elle décidait du contraire.

Litya : Dans ce cas, autant vous raconter ce que je sais
Tsuwokan : Nous t'écoutons
Litya : Les Menariya tunti ont été des amis de mon clan natal à cause du rapprochement entre nos deux Tsahiks. Ils n'aiment pas beaucoup les humains et sont des combattants hors pairs, attachés à leurs honneurs et traditions

Aie. Ils n'appréciaient pas les humains. Sa présence risquait de compliquer les choses.

Tsuwokan: Je risque de poser problème avec ce clan.
Litya : En effet. Mais ils sont censés à avoir disparu après une attaque des humains
Tyhu: Et ensuite?
Litya : Ils sont très reconnaissables par leurs yeux oranges et sont encore plus croyants qu'un clan normal. C'est tout ce que je sais

Tsuwokan réfléchissait à ce qu'il venait d'apprendre. Leur histoire a profondément été marqué par son ancien peuple, ce qui pouvait expliquer leur haine pour son espèce. Mais comment leur montrer qu'il était de leurs côtés sans risquer sa vie ?

Tsuwokan:  Mmmh...il faudra faire attention tout de même.
Litya : Oui. La tsahik des omatikayas m'a indiqué l'endroit mais la tempête m'a surpris et voilà
Tyhu: Nous devrions attendre la fin de la tempête si nous voulons nous y rendre.
Litya : En effet. La tempête était trop forte pour tenter une sortie

Litya semblait songeuse, ses oreilles et sa queue trahissait cette réflexion.

Tsuwokan remarqua ses songes: Quelque chose ne va pas ma Litya?
Litya : rien. J'espère juste ne pas me tromper. Avec seulement les yeux comme détail, ça va etre compliqué de la retrouver

Elle n'avait pas forcément tort si tous les membres du clan ont bien les yeux oranges. Mais au moins, ils pourraient pas se tromper sur l'origine de la mystérieuse fille.

Tyhu: Tu la trouveras, ne t'en fais pas.

Litya fit un sourire, comme pour se rassurer elle même.

Litya: Je l'espère. C'était la dernière personne à connaître mon frère 
Tsuwokan: On t'aidera si nécéssaire, pour l'instant repose toi et viens te sécher au foyer
Litya : Très bien. Je vous laisse me guider. Je suis une invitée après tout

Tyhu et Tsuwokan la guidèrent au foyer où elle pu reprendre des forces jusqu'à la calmi . Ce calme espéré ne viendra que le lendemain. En effet, la tempête dura le reste de la journée, ne laissant de répit que le jour suivant.
Chacun des trois voyageurs s'équipèrent soigneusement de leurs arcs et armes de mêlées consistant à des glaives pour Tsuwokan et des dagues pour les deux jeunes femmes ainsi que des provisions pour eux et leurs montures en cas de changement de temps durant le voyage qui ne devait durer qu'une journée normalement, d'après les indications de Litya.
Litya vérifia son équipement et attendit le signal des deux tourtereaux avant de s'envoler. Curieuse, elle ne put s'empêcher de se montrer indiscrète.

Litya: Vous êtes en couple depuis combien de temps ?

Tsuwokan fit un sourire en coin, semblant amusé.

Tsuwokan: C'est privé, tu sais?.

Litya abaissant les oreilles, sa curiosité lui a fait oublié la politesse

Litya: Désolée
Tsuwokan: Ce n'est rien ,je ne t'en veux pas.

Litya termina son équipement et fit le lien avant de la monter. Elle scruta le ciel. Il était parfaitement dégage et le vent n'était pas trop fort. Elle espérait que ça durerait jusqu'à l'arrivée aux Nariya Tunti.
Enfin, Tsuwokan chevaucha Txepvì, sa partenaire chevaucha son Ikran et commencèrent à prendre leur envol. Quant à Litya, elle les suivit aussitôt et prit la tête afin de les guider vers ce qu'elle se rappelait des indications de Neytiri
 Tsuwokan et Tyhu  la suivirent de près, lui faisant confiance pour la direction à prendre.
Litya alla en direction du nord est, volant une petite minute avant que son ikran s'arrêta soudainement, feulant sa frustration
Tsuwokan tournant autour d'elle pour ne pas s'éloigner. Qu'est ce qui a pu justifier une réaction si soudaine et agressive de la part de l'Ikran? Il a du percevoir quelque chose de dangereux.

Tsuwokan: qu'est ce qu'il se passe?
Litya : Je ne sais pas. Il a dit sentir un objet l'effleurer
Tsuwokan : Tu comprends ce qu'il dit?

Il se sentit un peu bête sur le coup, ce qui fit rire intérieurement sa monture d'après les pensées qu'il percevait. Soudain, un objet en forme de V toucha par son bout droit toucha la tête de Tyhu, pas assez fort pur l'assommer. Mais cela ne manqua pas d'inquiéter son partenaire.

Tyhu: Aïe!
Tsuwokan un peu inquiet: Qu'y a t il ma chérie?
'Tyhu (se tenant la tête):Quelque chose ma frappé

L'objet, interrompu dans sa trajectoire, tomba dans la forêt  en dessous des jeunes chevaucheurs qui continuèrent à chercher la source de la menace.
 
Tsuwokan: Quelqu'un a vu ce que c'était?

Litya scruta l'horizon et vit un objet en bois en forme de V tomber dans la forêt.

Litya en pointant du doigt: Là!
Tsuwokan:Tout le monde, on atterrit.

Litya suivit le couple tandis que l étrange objet tomba en tournant sur lui même, frappant les feuilles avant de tomber sur le sol. Tsuwokan fut le premier à poser le pied sur le sol et à examiner l'objet qu'il n"eut aucun mal à reconnaitre.
Il était bordé de traits jaunes et rouges  sur chaque côté. Au centre, une sorte de tigre peint en noir, gueule ouverte. Du moins, ça y ressemblait. Cela suffisait à intriguer le jeune  humain.

Tsuwokan: C'est...un boomerang?!
Litya : C'est quoi un boomerang ?
Tsuwokan: Un objet utilisé par les très anciens indigènes Sawtute, il servait à assommer un animal et a tendance à revenir vers son propriétaire en raison de sa forme
Litya : A assommer et à revenir ? Pourquoi Tyhu n'a pas été assommé ? 
Tsuwokan: Surement qu'il n'est pas assez efficace contre un na'vi. après tout nous sommes plus robuste que des humains
Litya ; Quel intérêt d'utiliser cet objet donc ? 
Tsuwokan: Je l'ignore. à la limite comme loisirs. cela peut amuser de voir cette objets revenir
Litya : S'amuser ? Comment on peut s'amuser avec çà ?
Tyhu: je me pose la même question.
Tsuwokan: C'est tros long a expliquer et ce n'est ni le lieu ni le bon moment pour en parler, reprenons la route...
Litya regarda cet objet avant de dire : Peut etre son propriétaire cherche son " boomerang :

Le trio se mit alors à inspecter la forêt, à la recherche du propriétaire qui ne se montrait pas.

Tyhu: c'est risqué d'utiliser cela en pleine forêt. qui peut bien s'en servir?
Litya : Je l'ignore également. Je n'ai jamais vu cet objet auparavant

Tsuwokan regarde autour d'eux afin de chercher la présence de na'vi ou d'humain dans les environs.  L'objet était peut être tombé plus loin du propriétaire que celui ci prévu. Il ramassa  donc le boomerang et l'accrocha à sa sacoche.

Tsuwokan: Bon, reprenons la route, nous verrons plus tard.
Tyhu: srane
Litya : En effet. D'après les indications de Neytiri, nous sommes dans leurs territoires. Leur Kelutral n'est pas loin 
Tsuwokan: Alors ne trainons pas. Maktoko!
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par Tsany
#9368 - L'assassin à plusieurs visages - le 8 Oct. 17 à 23h15
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Chapitre 22 :  Naissance

La nuit passa et bientôt la lumière du jour se manifesta,

Tsuwokan fut l'un des premier à se lever, laissant Tyhu poursuivre sa sieste après avoir posé un baiser sur son front. Lutsey s'était levée également, gênée par des douleurs au ventre. Elle se leva et descendit, espérant que la douleur passera

Tsuwokan descendit peu après puis vit Lutsey se tenir le ventre.  Vu l’état avancé de sa grossesse, il se doutait que l’accouchement pouvait arriver n’importe quand et c’était peut être déjà un signe.
Lutsey sentit l'énergie de Tsuwokan mais la douleur la préoccupait trop pour y faire attention

Tsuwokan : Vous avez un problème ma Olo'eyktan?
Lutsey reprenant sa respiration: Un peu mal au ventre
Tsuwokan : vous devriez vous asseoir un moment au foyer. je vous aide?
Lutsey grimaçant de plus en plus : Je veux bien, s'il te plaît

Tsuwokan la soutint pour l'emmener au foyer et la fit asseoir doucement.

Tsuwokan : Srane, respirez profondément maintenant.

Lutsey reprit sa respiration calmement. Néanmoins, la douleur s'accentua

Tsuwokan : Nang. ça n'as pas l'air de se calmer...je me demande si vous n'êtes pas en train de perdre les eaux.
Lutsey grimaçant, se retenant de crier : Je crois bien oui.

Tsuwokan d'un air grave, commença à déposer sa sacoche et à sortir deux trois onguents

Tsuwokan : Et comme par hasard il y a personne. bon.

Joltsyn apparut a ce moment là, semblant inquiète. Elle arriva à leurs niveaux.

Joltsyn: Par Eywa ! 

Tsuwokan étala un des onguents sur le ventre de Lutsey.

Tsuwokan :Vous tombez bien ma Tsahik, votre soeur a bien l'intention d'accoucher.

Joltsyn commença a l'allonger.

Joltsyn: Je l'ai senti

Tsuwokan une fois l'onguent étalé, se mit à côté de Lutsey, laissant là place à Joltsyn.

Tsuwokan : Sran, avec ce que j'ai étalé sur son ventre, elle sentira moins la douleur.

Lutsey cria néanmoins en sentant la douleur ne cessant de croitre.

Joltsyn : Écarte tes jambes ma sœur.
Tsuwokan : Je la maintiens?
Joltsyn : Oui. Car ça va la faire souffrir et elle risque de s'agiter

Tsuwokan tint Lutsey par les épaules et les bras.

Tsuwokan : Sran, je suis prêt, allez-y

Lutsey cria encore plus fort et serra les poings sous la souffrance. Cela suffit pour réveiller tout le Kelutral.

Joltsyn : Pousse sœurette
Lutsey : Je ne fais que ça !!

Tsuwokan parvint à maintenir Lutsey tant bien que mal.

Joltsyn: Chaque minute compte ma sœur. Donc prends ta respiration et pousse. Je peux t'aider mais je dois voir la tête

Lutsey obéit et se remit à pousser. Déjà de l'activité commença à se manifester. Au sein du Kelutral. Les cris ayant réveillé les membres. Tyhu se leva en sursaut, se demandant d'où venait tous les cris.
Tsylan passa devant elle en courant, montrant une certaine nervosité de sa part. Litya se réveilla en entendant les cris de lolo'eyktan.

Tyhu: que se passe t'il?
Litya : Je ne sais pas. Ca a l'air de venir d'en bas 

Lutsey reprit son souffle tandis que sa sœur l'encourageait.

Tyhu: alors je descend moi aussi.

Lutsey se remit de nouveau à pousser tandis que des visages curieux commençaient à apparaître sous la colère de Ludsey qui ne tarda pas à envoyer bouler.

Joltsyn : Ça ne facilite pas les choses tout ce monde. Par Eywa, où est Tsylan ?
Tsuwokan : Je me posais la même question. Pour un futur père il est drôlement absent.

Tsylan arriva a ce moment là un peu essoufflé. Il essaya de faire disperser la foule pour ne pas compliquer la naissance, promettant de présenter l'enfant quand il sera née

Tsuwokan : Tiens, quand on parle du loup...

Tsylan alla ensuite au côté de sa femme qui ne tarde pas à lui faire une remarque.

Lutsey : Tu étais où ?
Tsylan : Tu sais, c'est un peu difficile de deviner quand tu pars dans ton coin
Tsuwokan : Vous vous disputerez un autre jour s'l vous plait, ce serai triste que le nouveau né assiste à cela
Lutsey : La ferme ! J engueulé mon mari si je veux !
Joltsyn : Lutsey! On se calme. Tu ne facilites pas les choses.
Tsylan : Écoute les ma yawnetu. Fais ton travail et tu pourras m'engueuler après

Tyhu arriva, voyant alors ce qu'il se passait

Tyhu: par Eywa!

Lutsey ne dit plus rien et continua de pousser.


Quand Ney’wa ouvrit les yeux, elle sentit une froideur sur son dos. Elle se tourna et vit le mur d’une base. A ce moment là, des souvenirs de son enfance revinrent, et pas des plus agréables.

Ney’wa, en soupirant : Encore…

Cependant, elle vit une trace de moisissure sur le mur, prouvant un retour de la végétation. Mais où était-elle ? Elle tenta de se rappeler des circonstances qui ont pu la mener jusqu’ici. Elle avait envie de sang, elle en était sûre. Puis, elle reçut des mini seringues à divers endroits de la peau qui lui ont administré un neutralisant. Elle pouvait voir des traces de piqures sur les genoux, le ventre et les épaules. Pourtant, la base semblait en ruine et la porte n’était pas fermée. Elle était même détruite si  on se fiait au trou ‘d’ouverture assez longue pour qu’elle puisse passer. Elle en sortit et ce qu’elle vit manqua de la faire vomir. Dans des cellules, des ossements étaient encore présents. Leurs tailles suffisaient à lui montrer que c’était des enfants.  Ney’wa pensa aux siens qui ont été capturé avec elle. Qui ont partagé ses tourments et qui n’ont pas eu la chance de survivre. Un sentiment de culpabilité non fondé, l’envahit en repensant à ce cauchemar. Elle tourna la tête et vit une pièce contenant des consoles. Elle le savait pour avoir entendu les scientifiques lui faisant passer des batteries de test quand elle était jeune, en parler. Ceux-ci étaient envahis par la végétation et par la rouille. En entrant, elle entendit un craquement et sentit une piqure au pied gauche. Elle se retint pour ne pas exprimer sa douleur. Elle s’assit  et inspecta la blessure. Ce fut à ce moment là qu’elle aperçu qu’elle avait marché sur un crâne. Un crâne humain. Le haut du squelette était dans un piteux état. La cage thoracique était en petits morceaux, comme si’elle avait subi une série de violents coups, laissant entrevoir le sort de la propriétaire. Elle parvint à extraire le morceau d’os coincé sur son pied, qui montrait un petit trou sur son pied commençant à saigner.  Elle tenta de contrôler la malédiction que les Sawtute lui avaient imposée. Mais cette lutte incessante était épuisante et le résultat était un équilibre fragile, menaçant de se rompre à tout moment.

Ney’wa : Je dois sortir d’ici. Ou je ne pourrai plus rien contrôler.

En se relevant, elle vit que ce squelette n’était pas le seul dans la pièce. La jeune guerrière discerna un autre auquel il lui manquait les bras et les jambes.  Un autre était sur le dos et c’était le seul encore intact. En luttant contre elle-même et la douleur de son pied gauche, elle se mit en chemin. Durant sa route, elle vit d’autres squelettes, qui étaient coupés en deux ou la tête manquait. Elle ferma les yeux pour ne plus rien voir. Enfin, elle trouva l’entrée qui était une grande ouverture. Derrière la porte défoncée, se tenait également le reste d’un squelette où seuls les bras et les jambes étaient encore visibles. Enfin, elle parvint à la lumière du jour et put remarquer que celui-ci s’apprêtait à coucher. Une odeur l’alerta soudain. Une odeur qu’elle ne reconnaissait pas, mettant ses sens aux aguets. Un ombre se dessinait devant elle qui semblait être une adolescente âgée d’au moins dix-sept ans, pas plus. Enfin, elle arriva à son niveau

Uniltiranyu : Te voilà enfin réveillée.

La jeune uniltiranyu entra, portant sur son dos un étrange sac qui, malgré l’usure, restait tout de même solide et semblait plein. Elle reconnut la fille qui s’était interposée contre les Sawtute par ses trois plumes bleus foncé qui surplombaient sa chevelure et le bâton combat sur son dos. Par ailleurs, le bandeau qu’elle tenait auparavant à sa main gauche, entourait ses yeux.

Ney’wa : Qui es tu ?
Uniltiranyu : Quelqu’un qui t’as sorti d’une fâcheuse situation. Tu devrais faire attention au lieu d’attaquer sans réfléchir, Dracula pandorienne. Heureusement pour toi que j’étais dans le coin !
Ne’ywa : Vous avez tué les Sawtute ?
Uniltiranyu, en souriant : Ils ne m’ont pas vraiment laissé le choix si tu veux savoir. Bon, tu as faim, je suppose ?

Le gargouillement du ventre de Ney’wa la trahit. Cet appétit est démontré par ses iris noirs.

Ney’wa : Je ne me nourris...
Uniltiranyu, en cherchant dans son sac: De sang. Je sais. Ce n’est pas pour rien que je t’appelle la Dracula pandorienne. Bon sang, où  je l’ai mis?

Elle plongea sa tête dans le sac continuant à chercher. Pendant ce temps, Ney’wa réfléchissait sur cet étrange personnage. Elle était jeune. Pourtant, elle avait la sagesse d’une adulte même si des détails rappelaient son jeune âge. Et cette adolescente semblait accepter sa présence sans la craindre alors qu’elle avait vu le monstre qu’elle pouvait être.

Uniltiranyu : Ah voilà ! J’espère que tu aimes bien le sang de yérik car je n’ai attrapé que cela aujourd’hui. Je remercie Eywa d’ailleurs car ce n’était pas gagné.
Ney’wa : Ca fera l’affaire.

Elle sortit cinq sortes d’étrange packtage rouge qui étaient fermés par une sorte de bouchon.

Uniltiranyu : Fais-toi plaisir. C’est tout ce que j’ai pu collecter. J’espère que ça te suffira.
Ney’wa : Il le faudra.

Ney’wa en prit, retira le bouchon et commença à boire. L’adolescente se contenta des fruits qu’elle a ramenés. Ney’wa fut étonnée que l’adolescente en ait prit cinq mais qu’en plus, que la taille ne et le poids de ceux-ci (en effet, les fruits et légumes de Pandora peuvent atteindre soixante centimère et peser 5 à 9 kilos) ne semblait pas la déranger. Les fruits étaient de diverses couleurs allant du jaune au violet. Elle prit un violet, inséra ses crocs et en déchira une partie pour la mâcher, libérant un jus qui entoura ses lèvres. Elle finissait ensuite la partie restante par deux mâchouilles.

Ney’wa : Tu n’as pas pris de chair animale ?
Uniltiranyu : Pas eu le temps. Des Banshee sauvages trainaient dans les environs. J’ai pu au moins prélever le sang sur la bête.
Ney’wa avant d’entamer le deuxième : Qui es tu ?
Untiliranyu : Une femme voulant la paix comme toi.
Ney’wa après avoir terminé sa beuverie : Comment ça ?
Unitliranyu : Disons que je n'ai pas eu une vie facile. Comme toi.

Sur ces paroles, elle prit un petit fruit qu'elle dévora devant une Ney'wa interrogeative, buvant  le sang que son hôte avait prélevé.

Ney’wa : Mais, tu es un membre de leur espèce! Je ne comprends pas.
Unitliranyu : C'est assez compliqué à expliquer.

La jeune na'vi n'essayait pas de savoir davantage car elle se doutait qu'elle n'obtiendrai pas davantage. L'uniltiranyu reprit un fruit qu’elle dévora avec délice en se léchant les babines.

Ney’wa : Comment tu t’appelles ?
Uniltiranyu : Je me nomme Tsany. Et toi ?
Ney’wa : Ney’wa.
Tsany en faisant le salut na’vi: Enchantée de te connaitre ma Ney’wa
Ney’wa en l’imitant: Moi de même.

Il eut un instant de silence où les deux continuèrent leurs repas avant que Ney’wa l’interrompit.

Ney’wa après avoir terminé le cinquième sachet: Pourquoi m’as-tu emmené ici ?
Tsany : Qui viendrait chercher dans une demeure de métal en ruine ?
Ney’wa : Pas faux. Mais tu as du te douter que ce lieu me rappelle des souvenirs que je préfererai oublier.
Tsany : Moi aussi. Je n’ai jamais dit que ça me plaisait.
Ney’wa : Qu’est il arrivé à cette base ?

Tsany termina son dernier fruit qui était jaune avant de répondre.

Tsany : Tu as du remarquer des ossements venant d'enfants ?
Ney’wa : Oui
Tsany : Eh bien, les occupants de cette base ont commis l’erreur de les enlever pour s’en servir comme cobaye. Cela a mis en furax un clan et  les divers ossements de Sawtute ainsi que l’état délabré de cette base, sont  les résultats de sa colère.
Ney’wa : Et qu’est devenu ce clan ?
Tsany, baissant les oreilles : Il été détruit. Les Sawtute les ont exterminés en représailles de ce qu’ils ont fait ici.
Ney’wa : Tu en connais des choses, tawtute. Par ailleurs, tu dégages une étrange odeur. Comme si…

Tsany resta silencieuse, suçant ses doigts pour capturer l’odeur sucrée d’un fruit.

Ney’wa : As-tu fait tsahaylu ?
Tsany : Non
Ney’wa : Pourtant, je perçois deux odeurs en toi.
Tsany : Ton odorat est exceptionnel, guerrière aux longs crocs.
Ney’wa ; Je …

Soudain, elle se rendit compte d’une anomalie. Tsany ne parlait pas de la même manière et son odeur avait changé.

Ney’wa : Vous n’êtes pas Tsany…. Qui… qui êtes vous ?

Cette façon de parler semblait familière à Ney’wa.

Tsany : En effet. Je partage ce corps avec celle que tu appelles Tsany, Ney’wa.  Maintenant, ferme les yeux.
Ney’wa : Pourquoi ?
Tsany : Tu comprendras.

Ney’wa ne savait pas pourquoi mais quelque chose en elle la poussait à lui faire confiance. Elle ferma les yeux et sentit le contact de la main de Tsany sur son épaule gauche. Immédiatement l’environnement changea. Elle se retrouva dans une forêt bordée d’arbres des Ames.

Ney’wa : Où suis-je ?
Tsany : La prochaines fois Naltsyn, préviens moi quand tu invites quelqu’un dans ma tête !
Naltsyn : Pourtant tu as su la bloquer à l’entrée.  Tu t’améliores petite chose fragile. Pourtant, n’oublie pas qu’ici,  c’est moi la gardienne.
Tsany : Peut être mais ça ne t’autorise pas à faire ce que tu veux !

Naltsyn… Ce nom lui disait quelque chose. Elle tourna la tête et vit une tawtute à la chevelure noire dressé en arrière sous la forme «  de queue de cheval » comme disait les Sawtute du clan Com’Ava.  L’humaine portait d’étranges vêtements. Ils étaient d’un noir sombre et une sorte de chainon gris montrait la présence d’une capuche.

Elle observait d’un œil sévère à l’aide ses yeux verts, une Na’vi comme elle. Le visage jeune de celle-ci semblait familière à Ney’wa alors que ses vêtements lui  sont inconnus mise à part le collier à dents et l’accessoire violet décorant sa queue. En effet, la Na’vi portait un buste en tissus qui commençait de ses épaules et avant bras jusqu’au ventre. Celui-ci dissimulait ses seins, lui donnant un côté sauvage et raffiné. Au niveau de son cache sexe violet, une sorte de ceinture faite en perle  Sur son avant bras, un brassard de couleur marron. Un bandeau ornait son front, éclairant son visage.



Naltsyn : Bienvenue Ney’wa. Ici, personne ne pourra épier notre conversation.
Tsany : Mouais.
Ney’wa : Votre visage… me dit quelque chose. On se connait ?
Naltsyn : Sans doute. J’étais la Tsahik des Oltyis

A l’évocation de ce nom, des images revinrent dans sa tête.  Des guerriers s’écroulant un par un, sous les balles des Sawtute. Et en particulier, celle de leur Tsahik reconnaissable, par ces vêtements rouges luttant contre leurs adversaires malgré ses nombreuses blessures et qui s’écroula finalement, d’une balle dans la tête.

Ney’wa : Naltsyn Lu’utzin Tilwa ite ?
Tsany : Tu es une célébrité, on dirait.
Naltsyn : Pour nos alliés et ma famille, oui.

Quand elle eut la confirmation de son identité, Ne’ywa ne put s’empêcher de verser  une larme.

Naltsyn : Je ne peux imaginer ce que tu as du subir.
Ney’wa : Je vous ai vu mourir. Vous ainsi que tant de mes frères et sœurs. J’ai eu peur et honte de n’être que la dernière encore en vie.
Naltsyn : Tu n’es plus seule maintenant. Je suis là.

Elle pleura un moment. Tout le  chagrin et la tristesse qu’elle avait su retenir jusque là se déversa. Mais elle parvint à se reprendre peu de temps après.

Ney’wa : Vous avez vu ce que je suis devenu.
Naltsyn : Oui
Ney’wa, baissant les oreilles : Vous devez penser que je suis un monstre.
Naltsyn : Regarde-moi. Si je te considérai comme tel, penses tu que je t’aurai laissé entrer ?

Ney’wa ne vit aucun dégoût, ni peur dans les yeux de la Tsahik. Plutôt un soulagement.

Naltsyn, sourit : Au contraire. Je suis soulagée de voir qu’un de nos enfants ait survécu,  continuant de faire vivre notre clan. Ce que t’ont fait les Sawtute n’influence en rien mon opinion. J’ai pu voir ce que ceux-ci font également aux leurs. Tsany en est un parfait exemple. Cependant, certains sont éclairés comme le prouvent les unitliranyu du clan des Com’Avas.

A l’évocation de son clan adoptif, Ney’wa ne put s’empêcher de penser à son amour Neywe qu’elle a du laisser derrière elle pour sa sécurité et peut être également à cause de la peur de ce qu’il penserait d’elle.

Naltsyn : S’il t’aime vraiment, il t’accepterait tel qu’elle.
Ney’wa : J’aimerai croire que ça soit si simple.
Naltsyn : Tout pouvoir a son lot de responsabilité et de défauts. Le tout est de l’accepter.
Ney’wa : Je l’ai fait et le résultat n’était pas aussi meilleur.
Naltsyn : L’as-tu vraiment accepté ?

Ney’wa resta muette à cette question. Que pouvait-elle dire ?

Naltsyn : Ce n’est pas parce que tu le penses que ça l’est. Accepter ce que tu es est un long  et difficile travail de soi-même et qui doit être fait en quotidien. Moi-même, j’ai parfois du mal bien que je fasse des efforts.
Tsany : Tu as fini Naltsyn ?
Naltsyn : Pourquoi ?
Tsany : Dois je te rappeler qu’ici, c’est ma tête !!!! Déjà que je dois accepter Reypay, ce qui est loin d’être facile, mais en plus, tu fais rentrer des gens sans demander mon avis ! C’est une violation de mon intimité ! Je te rappelle qu’on partage le même corps !
Naltsyn : Des fois tu es mature ma Tsany. Cependant, ton comportement montre parfois ta jeunesse.
Tsany : Oui j’ai dix sept ans et alors  Ca te dérange ?
 
Ney’wa sentit ensuite un vent fouetter son visage apportant une mélodie à ses oreilles. Elle ferma les yeux pour les rouvrir à la base, devant Tsany ou Naltsyn.

Naltsyn : Elle est finalement plus douée que je le pensais. Et dire qu’avant elle était toute petite, sans défense.
Ney’wa : Vous parlez de Tsany ?
Naltsyn : Oui.
Ney’wa : Je dois bien admettre que cette tawtute a un fort caractère. Ca ne doit pas être facile pour vous.
Naltsyn : Non. J’ai l’habitude. Je l’ai vue grandir et évoluer.

Elle tourna la tête vers la sortie, où la luminosité de la nuit révélait la beauté cachée de la forêt.
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par Tsany
#9369 - L'assassin à plusieurs visages - le 24 Oct. 17 à 23h07
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Chapitre 23 : Twaly

Naltsyn : Cette demeure de métal a été témoin de beaucoup d’horreurs. Que ça soit des Sawtute ou de nous, aveuglés par la colère.
Ney’wa : Les squelettes de Sawtute, c’étaient…
Naltsyn : Nous ? Oui…Quand nous avons vu les atrocités que les Sawtute infligeaient à nos frères et sœurs, la colère et le chagrin nous ont aveuglés. Tu vois Ney’wa, nous avons tous notre part de démon.
Ney’wa : Ce que je dissimule est plus terrible que ce que vous avez pu comettre ici.
Naltsyn : Rien ne peut être pire que la terrible mort qu’on a apporté en cet endroit. Et cette action nous a coûté cher car notre clan en a subi les conséquences. Bien que j’aie honte de ce que nous avons fait, nous n’avons pas eu le choix. Les Sawtute enlevaient nos frères et sœurs ainsi que nos enfants pour en faire des expériences. Nous avons même pu voir que nous n’étions pas les seules victimes de leurs manigances. D’autres membres de d’autres clans étaient présents. Beaucoup d’enfants n’ont pas survécus aux traitements infligés par les membres du Peuple du Ciel.

D’un côté, Ney’wa en voulait à Naltsyn et aux attaquants de cette base car leurs assauts ont brisé sa vie et tant d’autres. Mais… Est-ce que ça aurait été différent s’ils ne l’avaient pas fait ? Par ailleurs, elle n’aurait peut être pas rencontré Neywe et ses amis si elle n’avait pas subi tous ces malheurs.

Naltsyn : Montre ta blessure au pied gauche. Il faut que je soigne avant que ça s’infecte.

Ney’wa obéit et Naltsyn commença ses soins sur le pied gauche de la jeune Oltyis.

Cela dura toute la matinée avant que Joltsyn remarqua enfin la tête du nouveau née.

Joltsyn : J ai la tête encore un effort

Tsuwokan un peu épuisé et courbaturé par le temps passé dans la même position

Tsuwokan : Bonne nouvelle!
Lutsey, complètement en sueur et épuisée, lutta contre elle-même et poussa encore.
Joltsyn prit enfin la tête et accompagna les poussées de sa sœur. Bientôt, on entendit le cri dun nourrisson
Lutsey était complètement épuisée. Elle était allée à sa limite tandis que Tsylan tournait son regard vers Joltsyn qui tenait le bébé qui continuait à crier et s'agiter dans ses bras.

Tsuwokan : Félicitation ma Lutsey ! C'est un beau bébé !
Joltsyn : Et une belle fille.
Tsylan présenta le bébé entre ses bras à sa femme qui la regardait, le sourire aux lèvres, semblant etre aux anges en voyant ce bébé s'agiter

Tyhu: vous lui avez trouvé un nom?
Tsylan en laissant la mère bercer sa jeune fille : Oui. On a choisi Twaly si c'était une fille
Tsuwokan souriant : Twaly? Je trouve que c’est un joli nom.

Lutsey caressa tendrement sa fille, exprimant son instinct maternel tandis que Tsylan contemplait son enfant s’agitant malgré ses yeux fermés.

Joltsyn : On devrait les laisser seul

La petite Twaly s'agita dans les bras de sa mère, avant d’ouvrir ses yeux oranges, regardant son environnement d'un air curieux. Tsuwokan acquiesca avant de suivre Joltsyn avec sa femme

Tsuwokan : Srane.

Joltsyn coupa le dernier lien entre la mère et la fille avant de s'éloigner laissant les jeunes parents seuls avec leur enfant


Tsuwokan : On peut dire que notre départ aura été marqué par une bonne nouvelle.
Joltsyn sourit : Oui. Donner la vie est une expérience douloureuse mais étrangement agréable. Vous avez des projets ?
Tsuwokan : On va retourner au clan et peut-être un jour vous rendre visite.
Joltsyn : Vous êtes le bienvenu dans tous les cas. Je vais vous laisser à présent. Je dois parler avec Litya. Elle doit bien envie de connaître les instants que j'ai vécu avec mon unique amour
Tyhu: nous comprenons. Kiyevame ma Joltsyn.
Joltsyn avant de s'éloigner : Que Eywa veuille sur vous
Tsuwokan saluant respectueusement : irayo.

Joltsyn rendit son salut avant de partir de son côté. Tsuwokan partit rejoindre son ikran avec sa partenaire, prenant le chemin du retour.

Tsylan les rattrapa avant qu'ils puissent s'envoler : Eh ! Vous comptez partir sans nous dire au revoir ?
Tsuwokan : Oh. désolé, on ne voulait pas interrompre votre instant de bonheur.
Tsylan cherchant dans sa sacoche: J'ai un cadeau pour toi ma Tsu. Je sais que tu veux oublier ton passé et c'est ton choix que je respecte. Néanmoins, n'oublie pas d'où tu viens
Tsuwokan: que veux tu me donner?
Tsylan lui lança une sorte de petite oreille métallique : C'était mon premier jouet que j'ai fabriqué de mes mains. Il te permettra d'avoir une vision des planètes du système solaire et particulièrement, la Terre vue de l'espace

Tsuwokan attrapa le petit gadget, l'examina sous tout les angles, puis le rangea dans sa sacoche

Tsuwokan : Je préfèrerai oublier...mais merci.
Tsylan : Tu as tort. La Terre est magnifique et un homme reniant son passé voit toujours celui ci le rattraper. Tu devrais laccepter au lieu de la fuir
Tsuwokan : Mon passé appartient aux mauvais rêves, et je préfère oublier les mauvais rêves...au revoir ma Tsylan

Tsylan lui rendit son salut avant de s'éloigner à son tour

Pendant ce temps,

Litya s’amusait avec son neveu et sa nièce tandis que Joltsyn arrivait à son niveau. La chevaucheuse ne put s’empêcher de penser à son jeune frère en voyant son neveu. Ses cheveux étaient disposés en bataille de la même façon que lui et malgré ses yeux oranges, elle pouvait voir la vivacité dans son regard. Elle ne put s’empêcher de verser quelques larmes en y repensant.

Joltsyn : Roltyun lui ressemble beaucoup.

Litya s’essuya rapidement ses yeux avant de tourner son regard vers la Tsahik tandis que les jumeaux s’amusaient entre eux.

Litya : C’est ce que je me dis aussi. Il a la même énergie que lui. ;

Litya ne put s’empêcher de baisser la tête tristement tandis qu’elle entendait la Tsahik semblait essuyer des larmes tout en regardant ses jumeaux.

Litya : Je lui avais promis de revenir le voir souvent lors de mon départ vers mon clan d’acceuil. Des obligations familiales ne m’ont pas permis de revenir plus tôt et…
Joltsyn : Tu le regrettes ?

Litya resta un moment silencieuse, repensant au dernier souvenir de son frère vivant qui fut cette promesse qu’elle n’avait pas pu tenir.

Joltsyn : Tu n’as pas à l’être. Tu ne pouvais pas savoir ce qui se passerait.
Litya ; Mais je lui avais fait une promesse.
Joltsyn : Certaines promesses ne peuvent être tenues, malheureusement.
Litya ; Ca ne me réconforte pas.
Joltsyn alla s’installer à son côté droit et lui posa une main à son épaule droit. Une main réconfortante.

Joltsyn : Ton frère ne t’as jamais voulu de l’attente et était même impatient de me présenter. Le destin en a décidé autrement mais Eywa a accompli sa volonté malgré sa mort.

Litya sourit tristement à cette parole. Comment une femme si jeune peut elle avoir autant de sagesse dans ses paroles ?

Litya : Comment as-tu rencontré mon frère ?

Joltsyn fit un câlin à ses jumeaux qui se collèrent à elle, réclamant de la tendresse avant de répondre.

Joltsyn : J’ai rencontré Twilo lorsqu’il a manqué de me percuter en vol. J’ai, bien sûr, puni comme il se doit mais disons que sa vivacité m’a intéressé malgré moi. Et c’est ainsi qu’on s’est mis de plus en plus à se voir dans le lieu où on s’est rencontré la première fois. Avec le temps, une relation s’est nouée, devenant de plus en plus forte jusqu’à cette nuit, trois jours avant sa mort.

Litya n’insista pas, comprenant où elle voulait en venir.

Litya : A-t-il montré des signes de ses intentions ?

A cette question, Joltsyn baissa les oreilles et versa quelques larmes.

Joltsyn : A mon grand regret. J’ai essayé de le dissuader ou du moins, éviter une action aussi visible, connaissant où pouvait aller les Sawtute. Malheureusement, la colère l’a aveuglé et il s’est fait tué avec Silwanin et un autre chasseur.

En voyant la tristesse de leur mère, les jumeaux la regardèrent avec un air interrogatif

Syloa : Maman, triste ?

Aussitôt ce visage triste disparut et elle sourit avant de les serrer dans ses bras

Joltsyn : Votre père me manque mais il m’a offert le plus beau des cadeaux.

Litya sourit devant cette scène, repensant à son enfant l’attendant dans le clan de son partenaire.
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par Tsylan
#9370 - L'assassin à plusieurs visages - le 10 Nov. 17 à 00h08
Chapitre 24 : Retour à la maison

Ney’wa se réveilla avant Tsany. Elle dormait encore,  si en juge par sa respiration et son inactivité. La Tawtute n’a pas du encore rejoindre son uniltirantokx. Elle profita de son sommeil pour rejoindre la forêt.

Naltsyn : Je te souhaite bonne chance Ney’wa dans ta quête.

Elle se retourna et vit Tsany tournée vers elle. Mais l’odeur et la manière de parler était celle de Naltsyn.

Ney’wa : Merci ma Tsahik.  Puisse, vous aussi, trouver le réconfort chez les Com’Avas.
Naltsyn, sourit : Bien joué. Comment as-tu deviné ?
Ney’wa : Vous avez certaines odeurs appartenant à leur Kelutral.
Naltsyn : J’espère qu’un jour tu maitriseras ton côté sombre afin d’avoir une vie normale
Ney’wa : Eywa ngahu ma Naltsyn
Naltsyn : Eywa ngahu ma Ney’wa. Puisses un jour nos chemins se recroiser à nouveau.
Ney’wa : Je le souhaite également ma Tsahik.

Sur ces paroles, elle s’éloigna de la base, retournant dans la forêt sauvage.

Dans le Kélutral des Omatikayas,

Neytiri : Jake… Je sais que je dois être Tsahik. Mais, je doute de ma capacité à gérer cette fonction depuis l’incident de Xelloss.
Jake : Tu n’as pa à t’en faire ! Avec le chat noir, ça ne se passe jamais comme prévu !
Neytiri : Ce n’est pas une excuse, Jake. Je ne suis pas faite pour cela
Voix : Tu ne m’as pas habitué à être si défaitiste, grande sœur.

Neytiri reconnut la voix de sa petite sœur. Et elle vit qu’elle portait sur son ventre, enveloppé dans le porte bébé fait de tissus et de cuir fabriqué par des peaux de métabêtes de quatre mètres, un nourrisson d’un jour. Elle était accompagnée de son partenaire, reconnaissable avec son bandeau à l'œil gauche.

Neytiri : Ca fait plaisir de te revoir, Lutsey!
Lutsey : Moi aussi.
Jake : Et je vois que nous avons un nouveau venu, maintenant.
Tsylan : Une nouvelle venue, pour être exact.
Jake : C’est une fille ?
Lutsey : Oui
Neytiri : Et vous avez choisi quel nom ?
Lutsey : Twaly.
Neytiri : C’est un joli nom!
Tsylan : Pour être la fille d’une telle merveille, c’était le minimum.

Lutsey rougit même si elle tentait de se contrôler.

Lutsey : Neytiri...Ta tâche est difficile. Mais j’ai toute confiance en toi. Je sais que tu pourras assumer cette fonction avec toute la rigueur que cela exige.
Neytiri, sourit : Merci petite sœur. Cependant, l’incident de mon premier transfert avec Xelloss me fait douter.
Lutsey, sourit : Tu ne t’es pas attaquée à un sujet facile pour un premier transfert de conscience, grande sœur. J’en sais quelque chose. Cependant, tu es là pour guider nos frères et sœurs afin qu’ils respectent la décision de notre mère et guérir leurs maux. Mais tu ne peux pas tout soigner et si notre déesse a décidé autrement, c’est que ça devait être ainsi. Tu n’as pas à t’en vouloir d’un échec. Ce sont les choses qui arrivent pour maintenir l’équilibre.
Neytiri : Cela ne reste pas facile quand même.
Lutsey : Oui mais tu as les épaules assez solides pour le supporter. J’ai confiance.
Neytiri : Tes paroles sages m’ont manqué, petite sœur.
Lutsey : Toi aussi, tu m’as manqué, Neytiri. Mais, le résultat valait ce sacrifice.

Sur ces paroles, elle regarda la petite Twaly qui dormait dans son iveh k'nivi s'dir.

Tsylan : Tu connais Xelloss, Ludsey ?
Lutsey : En quelque sorte. Tu as tes secrets et j’ai les miens, Tsylan.
Tsylan : En effet. Et je préfère que ça reste ainsi.
Lutsey : Je ne vais pas dire le contraire. Sinon, grande sœur, je voudrai que toi et Twaly vous vous connaissez un peu plus.
Tsylan : Ce n’est pas un peu tôt ? Elle n’est née qu’hier.
Lutsey : Oui. Mais elle s’habituera à Neytiri.
Tsylan : Si tu le dis.

Ludsey sortit sa fille de son berceau portable et le confia à Neytiri. Au départ, la petite Twaly émit un cri, comme pour montrer son mécontentement mais le contact avec Neytiri semblait lui convenir et elle resta calme.

Neytiri : Je n’aurai pas cru que tu aurais un enfant d’un tawtute, Ludsey.
Lutsey : Moi aussi.  Comme quoi, les gens évoluent.
Jake : On dirait le portrait de sa mère.
Lutsey : Je ne comprends pas pourquoi vous dites ça ! Elle n’a qu’un jour !
Neytiri : J’ai l’impression de te revoir la première fois, petite sœur. La même petite frimousse. Manque juste le regard.

Les deux parents échangèrent des regards pendant la discussion. Cela suffisait, pour eux, à communiquer.  On passait du «  Tu me prends pour un idiot. Allez dit ce que tu as en tête à  «  A ton avis ? »Tsylan lui sourit.

Tsylan : Tu es un peu rancunière.
Lutsey : Ce n’est pas de la rancune. C’est de la curiosité.
Tsylan : Ok ! Je vais l’observer. A vrai dire, j’avoue être moi aussi curieux.
Lutsey : Comme quoi, on n’est pas partenaire pour rien.
Tsylan : C’est pour ça qu’on l’est, ma petite tigresse.

Le deux s’embrassèrent, tandis que Neytiri et Jake s’occupaient de leur nièce tout en se demandant ce que le couple avait en tête.


Je revins au Kelutral des Com’Avas au coucher du jour, en rapportant un prolémuris que j’avais chassé auparavant. Cela me permettrait de justifier mon absence de deux jours. Il était vrai qu’elle n’était pas facile à avoir ces créatures, vu leurs agilités. J’en ai réussi à embrocher un juste avant qu’il ait pu atteindre la branche d’un autre arbre par un saut. Après avoir demandé des excuses à mon frère mort en le remerciant de nous offrir sa chair  (j’aurais toujour du mal à dire merci à ma bouffe .Je ne lui ai pas demandé son avis quand je l’ai tué ! Enfin…C’était la tradition chez eux.). Evidemment, ma prise raviva le clan car réussir à chasser un prolémuris était rare. Ils s’en servirent comme mets raffinés, et les  s’ajouaient aux teylus, des sortes de petits insectes ressemblant à des larves. Par ailleurs, les Com’Avas les cuisinaient en les reliant par des bâtons à des légumes et les faisaient cuir ainsi, faisant une sorte de barbecue. Bon, il n’y avait pas de chamalow mais ça y ressemblait. L’odeur, avec les mets du prolémuris, étaient d’un tel régal que j’en ai encore l’eau à la bouche rien que de penser à l’idée de planter mes crocs dans la chair. Pendant la préparation, je me mis entre Lidsey et Tsuwokan qui semblait discuter.

Moi : Alors ? Comment ça va, vous trois ?

Les trois sursautèrent de surprise, me faisant rigoler.

Tsuwokan : Bon sang, Tsany !  Tu nous as fait une de ces peurs ! Préviens nous quand tu es là, bon sang !
Moi : Ca ne serait pas amusant.
Lidsey : Ca te fait peut être rire mais pas nous.
Moi : Peut être pas vous mais les autres oui. Même Tyhu.

Je m’abstenais de préciser que Naltsyn était également en train de se marrer. Enfin, le repas est prêt. Bon… J’ai du faire la serveuse même si c’était un court instant car je n’étais pas la plus jeune. Enfin, bon… Les Etiquettes… Ce n’est pas trop mon truc malheureusement.

Naltsyn : Ah la jeunesse… Vous êtes toujours aussi rebelle !
Moi : C’est un peu normal, non ? Ca te plait peut être d’être la serveuse mais pas moi.

Tyhu, après avoir avalé un teylu: Ma Tsany, où tu étais passée ?
Moi, recevant ma part: Je chassais. Mon prolémuris ne le prouve pas ?
Lidsey, en entamant un fruit: Bien essayé ! Mais on sait que c’est un prétexte. Alors, où étais tu ?
Moi : Mais je vous dis que je chassais !
Tsuwokan, avant de manger un teylu: Sans provision ?

Ah ! Mince… Je n’avais pas prévu ce détail…

Tsuwokan : Alors ?
Moi : Ok !!! Vous avez gagné ! J’ai tapé la discussion avec Ney’wa.
Tyhu : Tu as réussi à approcher Ney’wa ? Mais comment ?
Moi, après une bouchée: Disons que je l’ai sorti d’un mauvais pas. Elle allait se faire capturer par des membres du Peuple du Ciel mais je suis intervenue juste à temps pour les en empêcher.
Tsuwokan : Et vous avez discuté de quoi ? Car elle n’est pas très bavarde.
Moi : Euh… J’ai un trou de mémoire sur le coup.

Les trois me regardèrent d’un air soupçonneux.

Naltsyn : Pas très habile.
Moi : J’ai fait ce que j’ai pu ! Comment veux tu que je leur dise !? En faite, j’ai la Tsahik du clan natif de Ney’wa en moi ! Et les deux ont tapé la discussion tandis que j’écoutais, dos collé à un arbre de l’âme située dans ma tête !

Tsuwokan : On t’a cherché partout. Tu aurais pu nous laisser un indice.
Moi, mal à l’aise: Désolé
Tyhu : Mais notre recherche nous a permis de découvrir un autre clan.
Moi, avant de manger un teylu avec les légumes : Lequel ? Les omatikayas ?
Lidsey : Non. Les Menariyä tunti.

A l’évocation de ce nom, je restais un moment interdite.

Tyhu : Tu connais ce clan ma Tsany ?
Moi : Moi ? Non… Comment le pourrai-je ?

Sur ces paroles, je parvins à me resaisir et continua mon repas avec appétit.

Lidsey : Tu es une Tawtute. Vous cherchez des infos dans vos boites à images.
Moi : Tu veux dire un bloc de données ?
Lidsey : En effet.
Moi : Possible. Cela m’a surprit car ce clan était censé avoir disparu.

Évidemment, je ne leur disais rien sur une probabilité que mon oncle soit dans ce clan.

Tsuwokan : Et tu sais, c’est quoi la meilleure ? L’olo’eyktan est une femme et elle s’appelle Lutsey. Dans la base où j’ai pu rencontrer mon amour, des rumeurs couraient sur elle et sur le traitement qu’elle réservait aux Sawtute.
Moi : Pourtant tu es encore là.
Tsuwokan : Car elle s’est modérée. Je me demande si ça a un lien avec son partenaire.
Tyhu : Il  a du être un des facteurs chéri.
Moi : C’est-à-dire ?
Lidsey : Son partenaire était un ancien des membres du Peuple du Ciel.
Moi : Et pour moi ?

A ces mots, Lidsey resta silencieux.

Moi : Alors ?
Lidsey : Je ne sais pas ma Tsany. Tu es une personne indéchiffrable. Même pour moi.

Naltsyn : J’y veuille ma Tsany.
Moi : Et bien à ce que je vois. Je t’en remercie.
Menaryä tunti olo hapxitù
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par Tsylan
#9371 - L'assassin à plusieurs visages - le 10 Nov. 17 à 00h09
Chapitre 25 : Nienna


Dans le monde onirique, un Banshee apparut et lança un sifflement ressemblant à de la satisfaction.
Le soir, on se rendit dans nos hamacs. Je m’allongeais sur le mien, regardant les séries de branches me couvrant la vue du ciel. Je réfléchissais. Ainsi, Tsuwokan, Lidsey et Tyhu ont rencontré Ludsey et mon oncle. Qu’est ce que j’aurai aimé être à leur place ! Mais les choses viendront avec le temps. Après tout, je ne suis pas à une journée près. Sur ces pensées, je me rendormis.


Je sortis de mon couvercle, les yeux fatigués et je baillais. Soudain, une silhouette me fit face qui me semblait bien familière.

Voix: Je n'imaginais pas te voir ici Kendra

Je me frottais les yeux afin d'être plus réveillé et je reconnus mon ancien coéquipier, Misoka. Le voir ici me suprenait grandement et m'inquiétait. Que voulait la Cause? J'espérai que ce n'était pas lié à mon oncle ou à moi.

Moi: Misoka?

Celui-ci me répondit par le sourire joyeux que je connaissais si bien, et qui lui donnait un côté enfantin.

Misoka: Content de voir que tu te rappelles de moi! Je ne pensais pas te revoir en vie!
Moi: Ouais. Je n'étais pas une cible prioritaire de Fantôme, on dirait.
Misoka: En effet. Mais c'était bien étrange quand même qu'il ne t'ait pas tué. D'ailleurs, pourquoi ne pas être revenue? On formait une bonne équipe
Moi: Je ne croyais plus vraiment aux valeurs que défendait la Cause et j'ai préféré la tranquillité plutôt qu'une vie de conflits.

Il fit une mine plus sérieuse, montrant bien qu'il ne partageait pas mon point de vue.

Misoka: Tu sais qu'on ne quitte pas l'organisation sur un coup de tête? Et que fais tu de ceux qui ont sacrifié leurs vies pour renverser la RDA?

Ca y est... Le discours pour me faire culpabiliser. Le classique. Mais je me suis renseignée sur la Cause et mon expérience au sein de celle-ci me donnait raison dans ma volonté de m'éloigner de ce conflit qui a déjà fait trop de ravages dans ma famille.

Moi: Ne me sors pas ce discours digne d'un chevalier blanc! La RDA est peut être un mal mais ce que fait la Cause n'est pas mieux. Les attentats et les meurtres, tu vas me dire qu'elles étaient tous justifiées?
Misoka: Il faut parfois faire des sacrifices.
Moi: Eh bien, j'en ai suffisamment fait pour ma part. Maintenant si tu veux bien t'écarter, j'ai un sommeil à rattraper.

Je m’éloignais, sous son incompréhension et frustration mais je retournais dans ma chambre sans me retourner.


Rapport n°6

28 aout 2155

Sortez les pétards ! J’ai dix huit ans ! Je suis majeur ! Enfin, sur Terre car ici, il me faudra passer l’ultime épreuve et je devais rajouter cinq ans. En gros, je venais  d’avoir 23 ans si on suivait la logique. L’unilitaron avant d’avoir un arc et être considérée comme une adulte. Mais quand même ! Bon, mes dix huit ans, je les ai fêté en faisant la gueule à mes amis et à ma tante, mais il me harcelait de questions aussi. C’est vrai que ça commence à devenir difficile de cacher la présence de ma locataire. On est tellement différente elle et moi qu’un jour, quelqu’un le saura.

Fin du rapport

Je désactivais le bloc de donnée sur cette parole et le rangea. J’allais ensuite à l’extérieur de Kelutral, m’assit en tailleur et ferma les yeux, entrant en méditation.

Dans ma tête, je me retrouvais dans le Kelutral imaginée par Naltsyn. Le fait de savoir que les habitants étaient maintenant décédés, m’affligeait.

Naltsyn : Tu n’as pas à te sentir coupable, ma Kendra. Tu n’en es pas  responsable.
Moi : Ca ne me soulage pas quand même.

Elle me mena au troisième étage du Kelutral. Devant nous, il y avait deux portes. L’un était encore vérouillée tandis que l’autre était ouvert, dévoilant les débuts d’un labyrinthe fait de feuillage.

Naltsyn : J’aimerai te faire un cadeau. Dans ton monde, tu es une adulte et il est temps pour moi de te laisser des libertés que je ne te laissais pas avant.
Moi : J’imagine que la porte verrouillée est le cadeau.
Naltsyn : Tu as bien deviné ma Kendra. C’est ici que sont stockés tes souvenirs que j’ai gardé  sans te les rendre.

Je fus étonnée de cette décision de sa part.

Moi : Tu me considères donc comme prête ?

Naltsyn me fit un sourire même si une larme coulant sur sa joue trahissait son émotion.

Naltsyn : Il est temps pour toi de gérer ta propre vie. Je dois arrêter de te considérer comme une enfant.
Moi en souriant : Je te remercie Naltsyn.

Elle me répondit par une inclinaison de la tête.

J’allais donc vers la porte. A peine la touchais je qu’elle se transforma immédiatement. Elle prit de la hauteur, me surpassant au niveau taille Il forma un cercle de couleur gris. Au centre une sorte de crochet triangulaire de couleur rouge. D’autres apparurent sur le côté.
Spoiler

Naltsyn : Original l’entrée.
Moi, en souriant : J’ai vu ça dans une ancienne série.

Devant l’arche, une sorte de panneau de commande circulaire se dessina également avec un rond rouge. Les écritures dessus sont, sauf pour moi car je l’ai imaginé, indéchiffrable. Bon ça ne ressemble pas à celui du film, mais je m'en moque un peu pour l'instant.
Spoiler

Une des précautions contre d’éventuelles intrusions. Je saisis les coordonnées du centre de mémoire sur le panneau et valida en posant ma paume sur le rond rouge.  Les crochets s’allumèrent et une sorte de panneau défila. Il s’arrêta parfois pour que les crochets valident les coordonnées. Enfin, le vortex s’ouvrit.

Moi : Bon, j’ai du boulot ! A toute !

Je franchis le vortex. Enfin, j’arrivais à destination.  Devant moi se dressait des souvenirs dans tous les sens. Allant de l’enfance jusqu’à aujourd’hui. J’en ai mal au crâne rien qu’à voir le surplus d’informations circulant.

Moi : Je vais avoir du travail moi à classer tout ça. Bon, plus tôt je commence, plus vite c’est terminé.

Je créais ainsi une bibliothèque d’archives.
Spoiler

Puis, je transformais chaque souvenir en un bloc de donnée que je m’empressais de ranger avec la plus grande minutie. Autant vous dire que c’était un travail titanesque ! D’autant que je devais créer les rayons pour les stocke ! M’obligeant à aménager la pièce pour que ça rentre. J’ignorai combien de temps je m’y consacrai mais suffisamment pour ne pas commencer la mise au point de mes défense quand Naltsyn me prévint.

Naltsyn : Quelqu’un s’approche.
Moi : Qui ?
Naltsyn : C’est Tsuwokan et Tyhu. Ils te cherchent.
Moi : Je pense savoir de quoi ils vont me parler. Ca va être ma fête, je le sens. A moins que… Penses-tu la même chose que moi ?
Naltsyn : Ce n’est pas impossible ma Kendra.
Moi : Bon, le mieux, c’est de l’écouter non ?
Naltsyn : En effet. Il faut écouter avant de juger.
Moi : On est d’accord là-dessus.

Je saisis donc les coordonnées afin d’emprunter le vortex. Celui-ci me ramène au sanctuaire de l’Arbre des Ames. Je tournais la tête et la porte disparut. Quant à Naltsyn, elle apparut tout d’abord sous la forme d’un Ikran avant de revenir à sa forme originelle.
J’allais parler quand je sentis Tsuwokan et Tyhu tout proche. Je sentais qu’ils étaient heureux et je savais d’avance ce qu’il allait me dire.  En effet, je sentais un autre aura autre que la nôtre  bien que ce n’était encore qu’une légère  fluctuation, preuve que la conscience est encore en construction mais assez pour que je le sente. Ils me cherchaient on dirait.. Je vais pourtant jouer la carte de l’ignorance pour ne pas éveiller des soupçons.

Moi : Qu’y a-t-il ma eylan ?

A ces mots, les deux sursautèrent

Tsuwokan : Ah ! Kaltxi ma Tsany. On ne t’avait pas vu.
Moi, en souriant : J’ai toujours su me morfondre.
Tyhu : Tu sembles troublée.
Moi : Pourquoi dis tu cela ma Tyhu ?
Tyhu : Ta queue bouge dans tout les sens. Il te trahit.
Moi, un peu gêné : Ah oui ! C’est vrai.

Putain ! J’avais oublié que le corps na’vi était plus expressif que le nôtre !

Naltsyn : Tu penses à ton oncle, ma Kendra ?
Moi : Oui. Je me demande s’il est encore en vie.
Ils s’assirent à côté de moi.

Tsuwokan : Et si tu nous en parlais ?
Moi : De quoi ?
Tsuwokan : De ce qui te préoccupe voyons !

Naltsyn : Kendra… Tu ne peux pas continuer à jouer à ce jeu !
Moi : J’ai fait ça toute ma vie.
Naltsyn : Ils t’estiment comme leur amie et ce sont des gens biens. Je suis sûre qu’ils parviendront à m’accepter
Moi : Pas sûre.

Je décidais donc de changer de sujet

Moi : Vous avez quelque chose à me dire, je pense.
Tyhu : Oui.

Soudain, me prévenir, Naltsyn prit le contrôle.

Naltsyn : Et je crois savoir Tyhu la Sage

Elle lui répondit par un sourire. Il eut un instant de silence avant d’être rompu par le futur père

Tsuwokan : Tyhu et moi, depuis un moment, on a discuté sur l’idée de fonder une famille. Et… On s’est décidé

J’étais tellement énervée par le comportement de Naltsyn que je repris aussitôt le contrôle et je ne pris pas soin de penser.

Moi : Euh… Ce n’était pas nécessaire de faire cela, bordel !!!
Naltsyn : Laisse moi faire.

Putain, elle aussi  ne prenait pas de précaution. Elle le faisait exprès, j’en suis sûre !  Mais on va voir qui est la plus têtue des deux !

Tyhu : Que dis tu ma Tsany ?

Tsuwokan regarda tendrement Tyhu et inutile de décrire ce qu’il pensait mais au moins, ça prouvait son amour pour elle.

Tyhu : On hésitait sur cette idée depuis longtemps. On ne se sentait pas encore prêts à devenir parent.
Naltsyn : Il y a une chose que tu dois savoir ma Tyhu. On n’est jamais prêt à élever un enfant. Même si on le voulait.

Tyhu demeura silencieuse et m’observait,  semblant se demander où je tirais une telle sagesse. Mais elle le faisait exprès ! J’en suis sûre maintenant ! Enfin, je parvins à reprendre le contrôle.

Tyhu : En regardant d’autre familles se construire autour de nous. Et puis… Ma mère semblait confiante pour notre avenir.
Moi : Lesquels ? Par curiosité.
Tyhu : Je ne saurai tous les citer. Tirea, Maa Luz  ou encore Ludsey

Ainsi l’enfant de Ludsey était né. Je me demandais si c’était une fille ou un garçon. Et surtout, si elle ressemblait plus à un avatar ou à un Na’vi.

Moi en chantonnant: Cool ! Tyhu va avoir un petit chaton !
Tyhu : Le temps nous dira si c’est une fille ou un garçon.
Naltsyn : Si ça peut te rassurer, ton enfant se porte bien

Moi : Mais qu’est ce que tu fous ?
Naltsyn : Tu ne sembles pas vouloir leur dire. Je vais donc accélérer les choses.
Moi : Tu n’as pas intérêt !
Naltsyn : Je vais me gêner, petit être fragile !

Tsuwokan : Comment peux tu le savoir ?
Naltsyn : Les yeux fermés permettent de développer d’autre sens. Notamment la perception d’aura. Je savais qu’elle était enceinte avant même que vous me l’annoncez.

Je pouvais sentir de la confusion

Moi : Mais pourquoi tu fais cela maintenant ?
Naltsyn : J’en ai marre de rester cacher

Je restais silencieuse. Je la comprenais. Mais c’était difficile d’expliquer qu’il y avait deux personnalités en moi.

Tsuwokan : C’est bizarre. Il y a à peine un instant, tu sautais de joie à cette nouvelle. Comme si tu étais surprise de l’apprendre.
Naltsyn : Ma personnalité tawtute a l’art de la tromperie

Cette réflexion fit réfléchir le couple. Je profitais de cet instant pour reprendre de nouveau le contrôle. Bon maintenant, je ferme ma bouche et me concentrais afin de garder le contrôle contre Naltsyn. A l’extérieur, ça se traduisait par une morsure aux lèvres, comme si j’avais commis une gaffe alors que je résistais aux assauts mentaux de la Tsahik voulant reprendre le contrôle.

Tsuwokan : En tout cas, si c’est une fille, je suis sûr qu’elle aura la beauté de sa mère.
Moi, en souriant : Et si c’est un fils, aussi ouvert qu’un livre. Comme son père.
Tyhu, rit : Ce que j’espère surtout, c’est qu’il ou elle n’aura pas le côté trop téméraire de son père !

J’avais de plus en plus du mal à retenir la Tsahik. Ces assauts devenaient de plus en plus difficile à repousser. Je m’étais crée un bouclier qui m’a permis d’encaisser l’attaque de différents animaux qu'elle n'utilisait pas avant. Ainsi je subis l'attaque de magnivespa velox, essayant d'avoir mon bouclier par l'usure.
En constatant que je ne fléchissais pas, Naltsyn changea de méthodes. Ce fut ensuite une nuée d'Ikrans. C'était difficile mais je tenais bons. Ensuite, j'eus le droit à un Taloiang et je pouvais sentir les tremblements de ma protection à chaque charge.
Ca devenait de plus en plus difficile de résister. C'était une bête de plusieurs tonnes quand même! Mais ce n'était rien comparé au suivant.  Là, j'eus le droit à un Angtsik et contrer une masse pareille qui charge était exténuant. Je savais qu’elle y parviendra. Ce n’était qu’une question de temps. C’était David contre Goliath.

Moi : Ok ! Tu as gagné !

Les assauts s’arrêtèrent.

Naltsyn : Tu as pris la bonne décision.
Moi : Tu ne m’as pas vraiment laissé le choix à vrai dire.

J’inspirais à fond avant de parler. Je prenais soin de choisir mes mots mais c’était tout de même difficile.

Moi : Ma eylan, je vais vous avouer mon plus lourd secret. Mais avant, je veux que vous me jurez de garder cela pour vous.

Les deux inclinèrent la tête pour me signaler leur accord. Ils jurent même sur Eywa.

Moi : Donc voilà… Comment dire ? Raah… C’est compliqué !

Naltsyn : Je peux t’aider.
Moi : Non, je dois le faire.

Moi : Bon, pour faire simple, je ne suis pas seule dans ma tête.
Tsuwokan : Tu as une double personnalité ?

Moi : Tu veux leur parler ?
Naltsyn : Oui

Je lui laissais donc prendre le contrôle à ma place.

Naltsyn : Tes dires sont vraies ma Tsuwokan
Tyhu : Je ne comprends pas. De quoi vous parlez exactement ?
Naltsyn : J’ai l’apparence de celle que vous nommez Tsany , ma Tyhu, mais je suis une personne différente.
Tyhu : Tu n’es donc pas Kendra ? Mais alors… Qui es tu ?

Moi : Deux secondes. Faut au moins que je prenne congé, c’est la moindre des politesses.
Naltsyn : Tu vas créer tes défenses ?
Moi : En effet. Et j’ai plein d’idées !
Naltsyn, sourit : Je peux te faire confiance là-dessus.

Moi : Bon, je vais laisser la Tsahik faire la conversation. Après tout, c’est elle la star. Amusez  vous bien !

Sur ces paroles, je laissais le contrôle à Naltsyn et activa mon vortex que je m’empressais de franchir. Je me retrouvais sur une salle rectangulaire, comme si j’étais au fond des souterrains d’un château.

Moi : Cet endroit est parfait !

Aussitôt, au sol, des cases commencèrent à apparaître. Blanc et noir et se disposaient à la fois verticalement et horizontalement, comme un plateau d’échecs. Une fois mon travail terminé, je crée les pièces. Pour cela, je me faisais référence à un film des temps anciens.
Spoiler

Si quelqu’un voulait entrer, il va devoir affronter ma logique et mon intelligence. Et en même, ça m’amuserait. Je  pensais même faire des parties avec Naltsyn tiens.  J’adorais ce jeu quand j’étais jeune ! Donc elle devait connaitre les règles. Je ne pris pas le contrôle des noirs et prit celui des blancs. Ceux qui  constituaient ma première ligne de défense. Une fois tous mes préparatifs terminés, je repris le vortex pour aller créer ma seconde ligne défensive. Plus sombre.


Tsuwokan : Que… Comment ?
Tyhu : Quoi ?
Naltsyn : Pardonnez la. Je lui ai donné accès à quelque chose qu’elle attendait depuis longtemps. Elle est donc un peu excitée et pressée. Pour revenir aux présentations, mon nom est Naltsyn Lu’utzin Tilwa’ite et je suis, effectivement, la Tsahik des Oltyis.
Tyhu : Tout s’explique alors. Le fait que Kendra ait des comportements et un langage différents de ce qu’on connaissait d’elle… C’est parce que tu contrôlais son corps.
Naltsyn : Vous comprenez vite.
Tsuwokan : Serais tu toi qui est responsable de quelques massacres des hommes de la RDA ?
Naltsyn : Nier ma responsabilité serait vous mentir. Kendra et moi, nous en avons effectivement tués quelques démons du Ciel. Cependant, jeune guerrier expressif, tu ne peux me mettre à dos tous les meurtres de Sawtute dans nos terres. Beaucoup d’enfants de notre mère peuvent mener à trépas, les démons du Ciel et eux-même se mettent dans des situations mortelles à cause de leur aveuglement.
Tsuwokan : Je ne vais pas te dire le contraire. Mais… Mise à part Nienna, je ne connais personne d’autre capable de commettre de telles boucheries. Et actuellement, j’ai réussi à éclairer son esprit tourmenté et elle est devenue plus sage.
Naltsyn : Et pourtant, beaucoup peuvent le faire.  Et pas forcément des membres du Peuple.
Tsuwokan : C’est vrai que si on rajoute la faune, les suspects sont vastes. Sinon, comment t’es tu retrouvée dans le corps de Kendra ?
Naltsyn : Je me suis égarée dans les limbes et j’ai atterri dans le corps de Kendra alors qu’elle n’était encore qu’un nourisson.
Tsuwokan : Tu étais déjà en elle à sa naissance ?
Naltsyn : Oui.

A ces mots, Tsuwokan eut un soudain frisson dans le dos.

Tsuwokan : Tu… Tu as  vu notre planète ?
Naltsyn : En effet. En voyant la façon dont vous remerciez votre mère, cela n’a fait que renforcer ma haine et ma colère. Encore aujourd’hui, même si j’arrive à me contrôler, les cicatrices du passé sont restées.
Tsuwokan :  Je sais. C’est pour ça que je suis venu ici. Ecoute, je peux essayer de t’aider.  On peut éviter que cela se répète. J’ai réussi avec Nienna…
Naltsyn : C’est gentil à toi mais rien ne peut refermer notre douleur. Les cicatrices de notre passé ne s’estomperont qu’à notre mort. Ton peuple m’a privé de ma famille. Il s’est servi de nos enfants comme des cobayes. De nos enfants,  à ma connaiisance,seule subsiste la guerrière aux longs crocs.

Soudain Tsuwokan se mit dans une colère noire et il se leva, sous l’influence de son sentiment négatif

Tsuwokan : Ne me considère pas comme un tawtute. Je renie mon passé et je tiens à ce que ma seule origine soit celle d’un na’vi !

Tyhu resta silencieuse, observant la scène. Naltsyn se releva et fit face à Tsuwokan. Elle était d’un calme assez terrifiant.

Naltsyn : Tu as des origines. Tu peux nier mais ton passé reste inchangé. Et l’enfant que porte ta femme te le démontrera.

Tsuwokan resta silencieux. Il ne connaissait pas encore l’état de son enfant mais il était clair que ses gênes humains auront peut être un incident sur son physique. Il ne pouvait donc pas démontrer le contraire à Naltsyn.

Naltsyn : En tout cas, je suis heureuse pour cet évenement que vous attendiez. Je suis sûre que vous saurez être des parents que je n’ai pas pu être.
Tsuwokan : Je ne vois pas pourquoi tu n’essaierais pas.
Naltsyn, baissant les oreilles : Je voudrai. Mais le temps a fait ses ravages.
Tsuwokan : J’espère au moins que tu n’imposeras pas ton chagrin à Kendra.
Naltsyn : Kendra et moi avons-nos vies. Aucune de nous deux ne cherche à prendre trop l’ascendance sur l’autre. Elle m’a accepté et j’ai fait de même.
Tyhu : J’espère qu’elle le deviendra  un jour. Elle a du caractère mais je suis convaincue qu’elle sera une bonne mère.
Naltsyn sourit : Elle le sera un jour. Ne t’en fais pas pour cela. Sinon, j’ai une question à vous poser.
Tyhu : Dis ma Naltsyn
Naltsyn : Comment vous vous êtes rencontré ?

Les deux s’échangèrent des yeux complice avant que Tsuwokan raconta l’histoire de sa rencontre avec la femme de sa vie.



Le jour venait de se lever quand je suivis Tsuwokan. Auparavant, il m’avait annoncé qu’il me présenterait à sa plus grande amie et qu’il considérait comme sa sœur. Enfin, je trouvais une jeune femme ayant sans doute le même âge que moi.  D’après ce que me décrivait Naltsyn ( qui avait pris brièvement le contrôle comme on faisait parfois), la jeune fille avait la peau bleu grisée et de longues oreilles. Je sentais quelque chose d’anormal en elle, sans nul dû aux humains.. Je n’avais pas vu de Na’vi, mise à part Joltsyn dans des vidéos de surveillance de la base, en avoir comme arme. Elle avait pour vêtement, un collier à  feuilles, un petit pagne noir, un collier à émeraude ainsi qu’un pendentif ancien.

Tsuwokan : Nienna, voici Tsany. Tu sais, la guerrière aux yeux clos et qui a un caractère aussi difficile qu’un Angtsik !
Moi : Quoi ? Moi difficile ?
Tsuwokan : Bah oui !

Je lui donnais une tape à l’arrière de la tête, sous les rires de Nienna.

Tsuwokan : Aie !!!!
Nienna, souriante: Je vois ça ! Mais dis donc, ma Tsany. Je me suis toujours demandée, et je ne suis pas la seule, pourquoi couvres-tu tes yeux ?
Moi : J’ai un problème de vision avec les miens.  Tu utilises une drôle d’arme, ma Nienna.
Nienna, mal à l’aise : C’est le cadeau…D’un proche. Je préfère ne pas trop en parler si tu ne voies pas d’inconvénients.

Je sentais des regrets et de la tristesse dans sa voix.

Moi : Je comprends. Ecoute, si tu souhaites m’en parler un jour, ma porte est ouverte.  Moi aussi, j’ai perdu des proches et j’ai fait des choses dont je ne suis pas fière.

Cela surprit mes deux interlocuteurs.

Tsuwokan : Pourquoi dis-tu cela ? Qu’as-tu fait ?
Moi : Des choses que je préfère n’en parler qu’à des gens ayant vécu les mêmes moments.  Sinon, ma Tsuwokan m’a dit que tu étais douée avec ton arme. Et si tu me le montrais ?

Nienna inclina la tête pour lui montrer son accord, en souriant

Nienna : Parfait ! On va voir si tu es aussi forte qu’on le prétend!

Elle dégaina son arme et me fit face. Je me mettais en position offensive, la main tenant mon arme et qui se tenait derrière moi.

Moi : Prête ?
Nienna : Quand tu veux.

Sur ces paroles, j’exerçais une feinte sur sa gauche avant d’attaquer sa droite. Nienna para mon attaque. Je parvenais à abaisser son arme d’une manière dangereuse pour elle mais la jeune Na’vi se révéla plus rapide que moi et m’infligea un violent revers de la main. Ouah ! Je l’ai sous-estimé !

Moi : Cool ! Enfin un adversaire un peu plus coriace. Je vais pouvoir hausser le niveau !

Naltsyn demeurait silencieuse et les prolémuris trahissaient sa curiosité envers mon adversaire.

Moi : Encore ?
Naltsyn : Son aura… Me dit quelque chose. Faut que je fouille dans mes souvenirs pour y voir plus clair.
Moi : Tu penses à une Oltyis ?
Naltsyn : Possible….Mais celle que je pense a les yeux violets et était pétillante d’énergie.
Moi : Le temps ainsi que les expériences dont elle a sans doute fait l’objet ont du la changer.
Naltsyn, en soupirant : Encore…

Elle m’enchaina par une série de coup enchainant les feintes et les combos. Je les parais avec un peu de difficultés et je dus la faire reculer d’un coup de pied après m’avoir reçu un coup de poing au visage. Je souris.

Nienna : Pourquoi souris tu ?
Moi : Pour rien. Mais tu devrais faire plus attention à ton adversaire !
Nienna : Qu’est ce que…

Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’elle se retrouva avec un coup de genou au ventre. La jeune na’vi se retrouva à terre. Et… Attends une minute ! Il  pleut dans le monde onirique de Naltsyn !  Aie aie ! Bon sang, faut que je m’abrite durant le combat car je ne pouvais pas trop discuter pour la calmer là ! Très vite, je m’abritais au Kelutral en attendant que la Tsahik  retrouve son calme.

Moi : Surveille davantage ton ennemi.
Tsuwokan: Tsany! Ca suffit!
Nienna: Non!

Sur ces paroles, elle se releva avec un sourire au lèvre

Nienna : Tu montes le niveau ? Très bien ! A nous deux !

Sur ces paroles, elle reprit sa garde.

Moi, avec un sourire : Toi aussi, tu t’es décidée  à révéler ton niveau ?
Nienna : J’ai affaire à un adversaire particulier. Je vais maintenant me mettre à fond. Es tu prête ?
Moi : Et pas qu’un peu !

Sur ces paroles, elle attaqua et enchaina les coups avec une rapidité que j’ai peu vu, hormis avec mon mentor. Je parais ces coups mais il était clair que c’était une adversaire redoutable et le combat qui s’enchaina fut aussi enrichissant qu’intéressante. Si bien qu’il dura toute la journée et qu’on se retrouva à terre  en sueur et haletante. Autant vous dire qu’après on a bien mangé et dormi après!
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- pilote Avatar - Affinité Eywa : 148 - Niv. chasse : 21
par Tsylan
#9372 - L'assassin à plusieurs visages - le 10 Nov. 17 à 00h12
Chapitre 26 : Une mère adoptive

Naltsyn continuait à se promener dans la forêt, admirant les prolémuris passant d’arbres en arbres. Une stigbat arriva sur son épaule droit, par un petit cri. La Tsahik lui donna un fruit  que celui-ci mangea avec délicatesse.

Naltsyn : Je devrai parler à Kendra  sur l’idée de dompter un riti

A peine eut elle fini sa phrase qu’une des portes qu’utilisait la guerrière apparut et dégagea un vortex.  Kendra en sortit, souriante. Le Stigbat lui poussa un petit cri. Il était effrayé mais Naltsyn parvint à le calmer en lui parlant et en le caressant. Celui-ci semblait apprécier au vu de ses grondements et de son étirement.

Moi : C’est nouveau cela ? Tu te mets à dompter les stigbats ?
Naltsyn : J’ai toujours apprécié leurs compagnies.  De même qu’une amie à moi.
Moi : Une amie encore en vie ?
Naltsyn, abaissa ses oreilles et les yeux : Non, malheureusement.
Moi : Désolé.
Naltsyn : Pas grave, ma Kendra. Je me suis habituée à vivre avec ma peine depuis le temps.

Elle caressa la créature sous son front qui se laissa faire.

Naltsyn : En faite, serais tu intéressée à dompter un Riti ? Il faut faire attention à leur dard empoisonné sur leur queue qui peut être dangereux. Mais une fois bien élevé, ce sont des très bons compagnons. Un peu comme les animaux que vous nommez perroquets.
Moi : Oui… Pourquoi pas ? Ca nous fera une bonne compagnie.

Trois jours passèrent depuis cette discussion.  Je me promenais avec mes amis  Tsuwokan et Lidsey. Tyhu préférait ne pas prendre risque à son enfant et a préféré rester au Kelutral. Alors qu’on grimpait d’arbre en arbre, on vit une nuée de Stingbats, s’agitant dans tous les sens. Et pour cause,  trois Ikrans adolescents étaient en train de chasser. Un était vert  avec des motifs bleus sur son corps et ayant des bouts d’antennes jaunes. Le contour de ses yeux était quant à lui, bleu et le bout de sa queue noir. Un, ou une, si on pouvait juger le piaillement aigu, était rose avec des motifs noris autour du corps. Le contour des yeux était, quand à lui, noir tandis que le bout de sa queue était jaune. Le troisième avait une couleur plus sombre. Presque celui de sa mère mise à part qu’il était bleu. Les motifs de son corps étaient jaunes. Le contour de ses yeux était vert claire alors que les poils du bout de sa queue, était rouge, comme sa mère.  Sur des arbres, je reconnus Reypay et à côté de lui, une Ikran que je ne reconnaissais pas. Elle était assez terrifiante malgré le fait qu’elle soit plus petite que Reypay. En effet, elle était noire. Ses motifs étaient invisibles et ses antennes étaient de couleurs rouges ainsi que les contours de ses yeux. Les adolescents Ikrans continuèrent leur chasse.

Lidsey : Des jeunes Ikran faisant leurs premières chasses !
Moi : Et c’est exceptionnel ?
Tsuwokan : Oui. Pour te dire, personne n’en a vu actuellement
Moi : C’est une grande première quoi !
Tsuwokan : Oui.

Les trois jeunes Ikrans allèrent ensuite vers leurs parents, leur montrant leurs proies. Reypay et sa conjointe les regardèrent. Tout d’abord, ils étaien silencieux. Puis ils poussèrent un cri ressemblant à une approbation. Les trois mangèrent leurs proies puis la famille s’envola.

Tsuwokan : Ouah ! C’est bizarre. Un des Ikrans ressemblait au tien, Tsany.
Moi : Parce que c’est le cas.
Lidsey : Quoi ? Reypay est père ? C’est  la meilleure celle-là !

Soudain, j’entendis un petit piaillement plaintif. Je  sentais qu’un être était paniqué.

Tsuwokan : Qu’y a-t-il Tsany ?
Moi : Chut !

J’allais à l’endroit où devait se situer la présence effrayé. Avec ma queue, je parvins  à me suspendre devant un trou où je le sentais. Je vis une petite bestiole se  mettre en boule au fond. Tellement que j’eus un peu de mal à savoir ce que c’était. Je lâchais prise et atterrit sur la branche.

Lidsey : Qu’est ce que tu fais ?
Moi : Tu peux te taire, s’il te plait ?

Moi : T’en pense quoi ? Ca m’a l’air petit.
Naltsyn : Je pense que c’est un bébé riti. Ses parents ont dû fuir ou se sont fait tués par les Ikran.
Moi : Ok… Et je fais quoi ?
Naltsyn : Je pense …. Qu’on va devenir sa mère de substitution.
Moi : QUOI   ?
Naltsyn : Pourquoi es tu si surprise ? Tu étais d’accord pour avoir la compagnie d’un riti.
Moi : Oui….Mais je n’ai jamais dit que je voulais jouer les mamans !
Naltsyn : Et serais tu prête à condamner ce bébé ?
Moi : La vie est cruelle.

J’avais fait mieux. Ce n’était pas très convaincant.

Naltsyn : C’est ce que tu penses ? Ou tu as peur ?
Moi : Répète un peu !
Naltsyn : Peureuse !!

Et elle continua à chantonner pour narguer. Rajouter au piaillement de Natang ressemblant à des hyènes, c'était encore plus agaçant.

Moi ; Je suis une lâche, c’est ça ! Hein ? Je vais t’apprendre à te moquer de moi !
Naltsyn : Prouve-moi le contraire alors.

Ca lui donnera une occasion de tester sa protégée sur sa qualité de gérer un enfant. Après tout, elle deviendra un jour  une mère et devra  faire face à ce genre  de responsabilité.

Moi : Chut ! Tout doux. Je ne suis pas là pour te faire du mal.

Evidemment, d’instinct, le petit se colla naturellement le plus possible à l’arrière pour échapper à ma main. Il feulait d’un air menaçant et j’eus juste le temps de sortir ma main avant qu’il utilisa son dard.

Moi : Oh la vilaine bête !
Naltsyn : Il a peur.
Moi : Je le sais. Je vais devoir faire autrement.

J’inspectais les recoins, à la quête d’un objet pouvant m’être d’une quelconque utilité. Enfin, je trouvais des fruits juste en dessous de moi. Je m’accroupis à la branche et usait de ma queue pour pouvoir agripper un fruit sans rencontrer trop de difficultés. Enfin, j’y parvins, et un fruit rouge apparut.

Lidsey : Qu’est ce que tu fais ?
Moi : J’essaye de rassurer ce bébé.

Les deux restèrent silencieux. Je me remis là où se tenait le bébé et coupa le fruit en petit morceaux. Le stigbat sentit l’odeur et avança lentement dans ma direction. Je souriais et lui tendit un morceau. Le petit allongea sa tête vers ma paume prudemment.

Moi : N’aie pas peur.

Le Stigbat recula, en poussant un cri semblable à un serpent sur le point d'attaquer.

Moi : Je vois.

Sur ces paroles, je le gardais près de moi et le mangeais. Le bébé en me voyant faire, alla dans ma direction, reniflant tout en restant sur ses gardes. Je lui tendis un morceau en souriant. Le bébé renifla ma paume et goba avec voracité le morceau. Ayant repris confiance ou sans doute affamé, le stigbat me fit savoir qu’il en voulait un autre morceau. Je souriais et lui donna le reste du fruit. Il attaqua avec appétit, devant mes yeux. Une fois terminé, il me regarda avec un piaillement, réclamant d’autre morceau.

Moi : C’est tout. Désolé.

Je risquais une caresse. Doucement, je lui mis dessus la tête. D’instinct, il recula.

Moi : Je ne cherche pas à te faire du mal. Aies confiance.

D’abord hésitant, il se laissa faire et, avec douceur, je lui fis une caresse sur la tête. Il semblait apprécier au vu de ses ronronnements. Il avait la peau lisse… C’était agréable.

Tsuwokan : Il faut partir ma Tsany. Le jour commence à se coucher et j’aimerai savoir comment va Tyhu.
Moi : Laisse-moi un instant.

Ensuite, j’observais le stigbat.

Moi : Me fais tu confiance ?

Il eu un instant d’hésitation avant de me répondre par un petit piaillement. Je me remis en tête la façon comment les fauconniers faisaient avec les rapaces et les imitèrent.

Moi : Vas y. Tu n’as pas à avoir peur. Je te protégerai.

Timidement, le petit stigbat  mit un de ses serres sur mon avant bras droit puis un autre.

Moi : C’est bien !

Pour le féliciter, je lui caressais  sous le menton, puis lui donna un morceau de fruits venant de mes rations personnels.

Tsuwokan : Eh bah ! Tu ne cesseras pas de me surprendre, Tsany.
Lidsey : Moi aussi. Je ne t’imaginais pas si douce avec les animaux.
Moi : Qu’est ce que ça veut dire ?


Tsuwokan et Naltsyn rigolèrent tandis que Lidsey leva les yeux au ciel, d’un air innocent en sifflotant.

Moi : Qu’est ce qu’il y a de drôle ?
Tsuwokan : Rien

Naltsyn : Rien

Moi : On en reparlera plus tard. On doit se mettre en route.

Naltsyn : Tu lui donnes quoi comme nom ?

Moi : En faite, pour le nom, j’ai décidé de le nommé Syayvi, au faite qu’il a réussi à échapper aux Ikran.

Mes trois amis m’approuvèrent de la tête

Naltsyn : Pourquoi pas ? Je trouve que ça lui va bien.
Moi : Merci. Au faite, où tu as mis ma porte ? Je ne la retrouve plus à ton Kelutral.
Naltsyn, rouge : Ah… Je t’expliquerai quand on sera de retour au Kelutral.

Au retour, Syayvi a déjà commencé à faire parler de lui.  On me demanda comment je l’ai trouvé et dompté. Dompté est un mot barbare, je trouvais. Disons que je souhaitais l’élever comme le ferait une mère. Tout comme moi, il n’a plus de parents et je me sentais donc concernée personnellement. Je trouvais un coin tranquille tandis que mes camarades allèrent se coucher. Je m’assis en tailleur et  je fermais les yeux. Syayvi se mit sur ma tête, par un petit piaillement qui me fit sourire.  Il se mit en boule et dormit.

Naltsyn : Il t’a accepté, on dirait.
Moi : J’avoue que m’occuper de lui est agréable. Bon, il y aura des moments où je le détesterai mais c’est un peu ça pour les êtres qu’on aime, non ?
Naltsyn, d’un sourire : Ta maturité, petit être, ne cesse de me surprendre.
Moi : Merci pour le compliment. Sinon, revenons-en au vrai sujet de cette réunion. Où as-tu mis l’entrée de mon chez moi ?
Naltsyn : Suis-moi. Je pense que ça te plaira.

J’obéis et on arriva à la porte d’entrée de son monde onirique.

Moi : Ne me dis pas…
Naltsyn : Si. Tu es assez grande pour gérer ton espace personnel, à présent.

Je me jetais sur elle,  et elle me serra dans ses bras, les larmes aux yeux.

Moi : Merci.
Naltsyn : Une mère doit savoir lâcher son enfant.

Je me décrochais de son étreinte et l’observa. Elle me dégagea un sourire.

Naltsyn : C’est ton jour, ma petite guerrière. Tu es une adulte pour moi.
Moi : Mais… Est-ce qu’on pourra encore communiquer?
Naltsyn : Bien sûr. Je vais te le montrer. Rejoins-moi au Kelutral.

Sur ces paroles, elle disparut, laissant des atokirina s’envolant au vent. Quant à moi, j’utilisais mon moyen de transport préféré. Une fois arrivée, je la suivis et elle me mena au dernier étage de l’Arbre Maison.  Je ne pus voir le contenu des étages, une sorte de brouillard le cachait.  Là, Naltsyn marcha, sans s’arrêter. Arrivée au bout, elle disparut soudainement. Je l’imitais et on se retrouva dans la bibliothèque où étaient archivés mes souvenirs. Evidemment, un champ énergétique empêchait quiconque, à part moi,  d’y avoir accès.

Moi: C’est bien ça. Est-ce que ça ne t’empêchera pas de communiquer avec moi?
Naltsyn : Je te remercie de ta prudence ma Kendra. Mais venir ici, ne perturbe en rien ma surveillance.
Moi : Cool ! On pourra se faire des parties d’échecs !
Naltsyn : Si tu veux…

Elle n'avait pas l'air d'être vraiment emballé par mon idée. Soudain, on sentit une présence venir vers nous. Une présence qu’on reconnut immédiatement comme celle de la Tsahik.

Moi : Qu’est ce qu’elle veut ?
Naltsyn : Je crois que c’est à propos de ton compagnon. C’est une affaire où je ne peux intervenir.
Moi : Ok. Mais tu m dois une partie d’échec.
Naltsyn, surprise : Pourquoi ?

Sa queue décrivait un grand point d'interrogation.

Moi : Pour m’avoir traité de peureuse.
Naltsyn, sourit : Ah… très bien Ma Kendra. On le fera cette partie.
Moi : Cool !

Tsahik : Te voilà ma Tsany. Je te cherchais.
Moi : Le contraire m’aurait étonné ma Tsahik. Que voulez vous ?

Elle resta bizarrement silencieuse. Je sentais de la compassion même si elle essayait de me le dissimuler.

Tsahik : Tu es sa nouvelle mère. C’est une lourde responsabilité pour un être aussi jeune que toi.
Moi : Vous avez raison. Je suis sans doute trop jeune.  Mais, tout comme lui, j’ai perdu mes parents. Personne ne le comprendra mieux que moi.
Tsahik : Beaucoup de gens ici ont perdu des êtres qui leur sont chers. Des parents, des amis, des partenaires.
Moi, en m’énervant: Mais ils n’ont pas le sentiment d’être responsable de ce qui leur ait arrivé.

Soudain, je sentis que j’avais perdu mon sang froid et me reprit immédiatement.

Moi : Pardonnez-moi, ma Tsahik. Je n’aurai pas du vous parler comme ça. Mais certaines blessures du passé sont encore ouvertes.
Tsahik : Des sentiments que tu refoulent en toi, ma Tsany. Mais sache une chose. Le passé finit toujours par rattraper  le présent. Et le présent, peut à son tour, devenir le passé. Sur ces paroles, bonne nuit guerrière aux double visages.

Elle s’éloigna pour aller se coucher.

Moi: Bon sang! Comment l'a-t-elle su ?
Naltsyn : Nous, les Tsahik, somme très sensible aux énergies d’Eywa confie à ses enfants. Elle a sans doute du déceler la mienne en toi. Je pense que c’est pour ça qu’elle ne s’est pas trop opposée à ce qu’on reste au clan avant notre Iknimaya.
Moi : Génial… Je n’avais pas besoin qu’une troisième personne connaisse notre secret.
Naltsyn : Pourtant, c’était la première.
Moi : Ca me fait une belle jambe.
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