Communauté Avatar de James Cameron, avec Forum Avatar pour Fan

Le soleil se levait. Ses premiers rayons éclairaient le ciel noir. Les brumes matinales se propageaient dans la forêt. On entendait les Pa'li réclamer leurs nourritures matinales.
Une fois l'astre de lumière légèrement plus élevé dans le ciel, les premiers Na'vis du village se réveillaient, puis ils se préparèrent à leur journée habituelle.

Traditionnellement, les femelles doivent préparer le premier repas de la journée pour le clan.
Tout ce passait paisiblement, les derniers Na'vis se réveillèrent lorsque le soleil était non loin de son zénith, vous savez, lorsqu'il fait chaud à le répéter un bon nombre de fois.
Nous prenions notre repas ensemble. Rien se semblait différent des autres jours, enfin en général.
Ashik, l'Olo'eyktan de notre clan déclara la journée de chasse ouverte. Il organisa une grande prière pour que cette dernière soit bonne. Mon père était un très grand chasseur, il était même chef d'un des sept groupes de chasse. Il pouvait tuer n'importe quelles bêtes.

Les chasseurs s'enfoncèrent dans la forêt armés de leurs arcs et de leurs batons.
Moi, étant qu'un jeune enfant, je ne pouvais point les suivre. Ashik interdisait les activités dangereuses aux enfants. Il avait bien raison car sur Pandora, aucune bête n'a de la pitié.
Ma mère décida de faire la cueillette. Étant une activité sans quasiment aucun danger, je puis la suivre même si cette dernière activité n'était pas mon passe temps favori.
Vers la fin de l'après-midi, lorsque le soleil commençait sa descente vers l'horizon pour laisser place au crépuscule, ma mère et moi rentrâmes avec une assez bonne récoltes de loreyu. Cette plante est assez dangereuse mais j'avais un réel don pour récolter la partie utile.

Une fois arrivés au clan, nous posâmes notre récoltes dans notre Jay'ko. Une Jay'ko est le nom que l'on donne à nos habitations. Elles ressemblent à des cabanes, mais elles ne sont pas suspendues dans les arbres.
Le crépuscule dominait le ciel. C'était l'heure de préparer le repas pour le retour des chasseurs.
Ma mère donna la main à la patte, je voulais l'aider mais les hommes n'ont pas le droit à la cuisine dans notre clan. Pourquoi? Cela reste un grand mystère...
Il y avait une grande diversité d'aliments, j'en avais l'eau à la bouche. Les autres enfants voulaient manger mais leurs mères les en empêchaient.

Le temps passait, mais les chasseurs ne revenaient pas. Ashik commença à se soucier du problème.
Il demanda à Badk'a, la tsahik du clan, de prier Eywa pour que les chasseurs reviennent sains et saufs.
Badk'a organisa un grand chant de prière devant l'arbre des Âmes. Nous chantions des chants d'espoir et de guerre. Le clan n'avait pas vraiment l'envie de chanter, il était tellement apeuré par l'absence des chasseurs.
La nuit noire commençait vraiment à s'étendre sur le village. Les familles s'affolaient, les chasseurs ne rentraient toujours pas.

Le lendemain, les cris des Ikrans ont réveillés une grande partie du clan.
En principe les Ikrans ne viennent pas jusqu'ici. Ils vivent dans les roches du tonnerres, ou dans le Kélutral des Omaticayas.

Notre tradition ne nous oblige pas à en domestiquer un.
Pourquoi sont-ils venus dans la forêt? Badk'a nous a dit qu'un mauvais présage a été envoyé par Eywa. Que quelque chose de terrible va se passer.

Les chasseurs n'étaient toujours pas rentrés au village. L'espoir commençait à disparaître dans les esprits des Na'vis.
Ashik était démuni, il ne n'avait pas quoi faire. Envoyer des femelles et des enfants à leur recherches? Non, cela est bien trop dangereux. Demander de l'aide aux autres clans?
Pourquoi pas mais comment s'y rendre ? Aucunes solutions ne semblaient malheureusement tenir la route .

Sans les chasseurs au village, nous devenions des proies faciles des Ikrans et des Thanators. Surtout qu'une meute de Thanator s'est formée non loin du village. En principe les Thanators vivent seuls ou en couple, mais jamais en meute. Encore une fois, c'était inhabituel...

Les femelles avaient leurs journées habituelles. Ma mère, ayant fait la cueillette hier, dût tisser des vêtements pour les nouveaux nés.

Je n'avais encore pas le droit de l'aider, la tradition nous l'interdit.
Alors je décidai de me promener dans la forêt. J'ai réussi à échapper à ma mère en douce.
Je m'étais équipé de mon petit arc, en espérant ne rencontrer aucunes bêtes féroces sur mon chemin.
Je jouais, avec les Yerik. Je m'amusais à monter dessus.
J'étais heureux, je ne pensais plus aux chasseurs.

Lorsqu'un bruit sourd et fort résonna dans la forêt. Tellement fort que lesYerik s'enfuirent en courant aussi vite que possible.
J'étais très curieux. Je suivais ce bruit. Je savais que je me rapprochait de l'origine sonore car le bruit s'amplifiait.

Au loin, je voyais des sortes de choses métalliques jaunes.
Je ne savais pas ce que c'était, ma curiosité me joue encore un tour.
Je m'approchais discrètement du lieu en question. Je vis une scène digne des plus grandes catastrophes de Pandora. Les choses métalliques jaunes écrasaient les arbres, elle dévastaient tout.
Les animaux fuyaient, certains furent tués.

Je n'en revenais pas. Des dizaines de questions surgirent dans ma tête:
-Que sont ces choses métalliques?
-A quoi servent-elles?
-Que dois-je faire?
-...

Étant qu'un enfant âgé de douze ans, je savais que je ne ferais pas le poids face à ces monstres de métal. Je pris ma décision: fuir.
Je courus vite, très vite. Avant que les choses de métal ne m'atteignent.

Je n'espérais qu'une chose: regagner le village.
Je voyais de la fumée au loin, oui, enfin, mon village! Je savais que c'était là.
Les choses de métal semblaient ne pas me suivre.

Je pouvais reprendre mon souffle. Plus je m' approchais de la fumée, plus l'étendue de celle-ci m'impressionnait.
Jamais le village n'avait produit autant de fumée. Je continuais ma marche vers le village.
En s'approchant du clan, des bruits de craquellements d'arbres résonnaient. Au fur et à mesure, je me doutais bien qu'il y avait un problème.

J'accélérais ma marche. J'entendais des cris. Je me souciais de plus en plus pour mon clan.
La fumée était telle qu'elle envahissait la forêt. On ne voyait presque plus! Les cris s'amplifiaient!
Ma seule peur était de me perdre dans la forêt avec cette épaisse couche grisâtre.
Je paniquais! J'étais terrifié, me perdre pourrait me coûter la vie.

Je priais au plus profond de mon âme Eywa: sauve moi, laisse moi la vie qu'il me reste à vivre.

J'étais bien trop jeune, je ne voulais pas mourir.
Je m'enfonçais dans le brouillard. On entendait plus de cris, juste des «biip, biiip, biip..» semblables aux autres choses métalliques jaunes que j'ai vu tout à l'heure.

Enfin, je reconnus l'entrée du village, de magnifiques loreyu se présentaient devant la première maison. Sauf qu'il n'y avait plus la première maison, du moins avec la fumée.
Je ne voyais même pas le bout de mes pieds, de plus, mes yeux me picotaient.
J'avançais calmement, mais tout de même inquiet du sort du village. Bizarrement, les bruits avaient disparu. C'était le silence total.

Le village semblait s'être totalement métamorphosé durant ma courte absence. Il n'y avait plus personne, les Jay'ko brûlaient, lentement mais elles brûlaient.
Plus aucun signe vie à l'horizon...

Je ne pleurais pas, tellement que j'étais horrifié par l'abominable scène que j'avais sous les yeux.
Je cherchais des survivants partout. Même dans les arbres.
Il n'y avait absolument personne! J'étais seul. J'étais dans le lieu que l'oeil ne voit pas.

Je savais que j'étais le seul à voir ce tableau de sang et d'épouvante.Je continuais à progresser dans le village. Le nombre de morts m'importait peu, je voulais savoir qui avait fait ça.

Je vis ma Jay'ko. Elle était encore en bonne état. Je rentrais à l'intérieur lorsque je la vis. Elle était là, souffrante mais vivante. Je n'avais pas pleuré jusque là, mais ce fut le goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle me fit un geste de la main, m'indiquant de m'approcher d'elle.
Elle me prit la main et me dit: «Il faut que tu nous venges, Tzmukan. Ils nous ont tué.»
A peine eus-je le temps de lui demander «Qui ils ?» que je sentis sa présence quittait notre monde.

Je m'effondrai brusquement en pleurs. Je prononça quelques mot pour qu'elle puisse être en paix avec Eywa. Ma mère était douce et gentille, Eywa l'accueillera dans son monde.
Je pleurais à coté de son corps mais les fondations de la Jay'ko semblaient se fragiliser. Je pris le corps de ma mère et je la sortis de l'habitation. Je continuais à prier, dans ma tristesse qui ne peut subjuguer ma colère envers le fameux «ils» dont parlait ma mère.

Mon village était dévasté, j'étais le seul rescapé.

Je voulais trouver les coupables, mais je n'avais que douze ans, j'étais perdu, seul dans l'immensité de Pandora.. Lorsque la lune commençait à pointer le bout de son nez, la fumée commença à se dissiper. Plus les heures passaient, plus la lumière revenait. La bioluminescence des plantes éclairait le village.

Il ne manquait plus que la vie dans le clan symbolisé par le cri des enfants.
Je savais que si je ne bougeais pas d'ici, ma vie se terminerait dans les plus brefs délais. Alors je pris l'Arc d'Ashik ainsi que le bâton de mon père sûrement décédé avec le reste des chasseurs.
Je marchais dans la forêt, espérant trouver une tribu. Ma mère disait que le Kélutral des Omaticayas, la tribu avec qui nous avions le plus d'échanges, pouvait m'adopter si j'arrivais à me rendre jusqu'à chez eux. Je n'avais aucun repères, j'avançais, inconscient de ma destinée.

Mais j'avais faim, je n'avais pas mangé depuis deux jours, il fallait trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Les plantes semblaient de ne pas être comestibles. Je voulais ne prendre aucun risques.
Il faisait toujours nuit noire. Les bêtes Pandoriennes commençaient à sortir de leurs tanières pour chasser. Les cris des thanators affamés retentissaient dans la forêt. Je décidai de trouver un abri de sûreté. Après une ou deux heures de recherche, je trouvai ce qu'il me faillait: un trou dans un gros arbre.

Je m'allongeais, le ventre vide puis je fermai les yeux, en pensant à mon village détruit.
Tous les visages de mes proches revenaient dans ma tête, c'était horrible. Ma mère, mes amis, Ashik... Tous étaient morts.
Je voulais trouver le ou les coupables! Mais comment faire? Me disais-je... Je n'ai que douze ans, je ne ferais pas le poids face aux autres.

Les rayons lumineux commençaient à percer l'obscurité du ciel. Les cris des petits animaux faisaient écho dans la forêt. Mes paupières étaient lourdes, j'étais bien trop fatigué. Enfin trop pour continuer mon chemin. Mais je ne pouvais pas m'éterniser ici, alors je repris ma route vers une destination.

Je vis à nouveau de la fumée au loin! Oui, de la vie était là! Je courus le plus vite que possible. Mes jambes reprirent de l'énergie en voyant cette bonne nouvelle. Mais j'avais l'impression de recommencer le même cauchemar, la fumée était intense. Tellement qu'elle envahissait de nouveau la forêt. Je ne voyais plus rien. En sachant que les choses se répétaient, je me doutais qu'un village était en train d'être détruit.

Alors je multipliai mes efforts pour aller plus vite, pour voir enfin ce qui se passait. Au loin, je revis ces fameuses choses jaunes de métal. Elles faisaient la même chose que la dernière fois, elles détruisaient les arbres qui entourés le clan qui était en train de se faire décimer comme le mien. J'avais trouvé les coupables, je sais que ce sont c'est choses de métal.
Je ne pouvais pas aider les Na'vi en train de se faire massacrer, les mastodontes de métal sont bien trop gros. Je regardais les Na'vi se faire massacrer, j'étais impuissant.

Les choses de métal détruisaient tout, même leurs habitations. Puis, je vis une chose étrange. Elle nous ressemblait, elle était plus petite et elle n'était pas bleu. Cette chose que je vais appeler «'Awpo» qui veut dire «individu», semble avoir des armes puissantes. 'Awpo a pris un bébé Na'vi, il l'a pris un couteau et l'a poignardé de trois terribles coups. Le bébé n'a même pas eu le temps de crier que son souffle s'est éteint. La haine remonta brutalement en moi. Sans réfléchir, je pris mon arc. J'étirai la flèche puis je la dégainai sur 'Awpo. Il tomba lorsque d'autres 'Awpo arrivèrent.

Je me baissais pour ne pas me faire repérer lorsqu'un 'Awpo dit : «C'est une flèche Na'vi, il doit se cacher quelque part ce scélérat.»
Les 'Awpo se dispersèrent dans la forêt, tandis que les choses de métal écrasaient le reste du village. Je savais qu'ils étaient à ma recherche, je ne devais pas faire de bruit, sinon j'étais pris.
Il y en avait partout. Parfois pour en supprimer quelques-uns, mon arc tirait quelques flèches. Mais je me rendis bien compte que j'étais encerclé. Je devais absolument trouver un moyen de fuir.

J'entendais leurs armes, je sentais leur odeur. Il me semblait bien qu'ils n'étaient plus bien loin. Vu que j'étais entièrement encerclé, ma seule issue était le ciel. Je ne pouvais appeler un Ikran car je n'en avais pas encore, j'étais trop jeune. Ne pouvant pas voler, je décidai de grimper dans un arbre, et prier pour ne pas me faire attraper. Les 'Awpo n'étaient plus qu'à quelques mètres de moi. J'escaladais l'arbre, en faisant attention à ne pas tomber. Trébucher serait fatal.

Arrivé à la moitié de mon périple, je vis une très longue branche sur laquelle je pouvais m'installer.
Les 'Awpo étaient en bas, là, en train de regarder dans tous les sens. Oui, ils me cherchaient.
J'avais une folle envie de dégainer quelques flèches mais je ne pouvais pas. Je me ferai repérer. J'attendais qu'ils partent, mais ils restaient planté là. Je patientais là haut lorsque j'entendis un des 'Awpo:
«Chef, il faut peut-être abandonner les recherches du Na'vi qui a tué Samuel, sa fait deux heures que nous sommes là.
-Soldat, le colonel a dit que personne ne soit au courant de nos actions. Alors tant que nous n'aurions pas trouvé ce babouin bleu, nous ne rentrons pas à la base!
-Mais ce n'est qu'un enfant, il oubliera en grandissant...
-Les ordres sont les ordres soldat! Vous avez accepté de venir sur Pandora, ce n'est pas pour faire du tourisme! Alors au boulot!»

Après avoir entendu ça, je me disais que j'allais me décomposer en haut de cet arbre si les 'Awpo ne partaient pas.
Au bout d'un moment, un 'Awpo ordonna aux autres de finir de détruire le clan.
Si j'avais bien compris, certains 'Awpo étaient au village et d'autres étaient sous mes pieds. Je réfléchissais, je devais faire diversion au village pour que les 'Awpo qui me surveillaient aillent voir les autres. Même si j'avais trouvé comment faire pour les éloigner, il fallait que je trouve le moyen de les distraire. Je ne pouvais en atteindre un avec mon arc. J'étais complètement bloqué, je ne pouvais pas appliquer ma théorie.

Puis, soudain, je me rendis compte qu'il y avait des lianes dans l'arbre. Sans réfléchir, j'en pris une et je m'élançai vers le village. Les 'Awpo qui me surveillaient m'avaient repérés dans les airs et ouvrirent le feu. Grâce à ma rapidité, je réussis à fuir. Les 'Awpo se donnèrent l'alerte. Il y en avait une bonne trentaine, ils me suivaient en courant mais j'allais beaucoup plus vite qu'eux.
Je commençai à reprendre espoir. Je réussissais à m'échapper.

Tout se passait bien lorsqu'une des lianes que je tenais craqua! Je tomba brutalement au sol sans avoir le temps de me rattraper à d'autres lianes.
Je m'étais fait terriblement mal. Les 'Awpo arrivèrent, je les vis et ils coururent dès qu'ils me virent au sol.

Ils étaient autour de moi lorsqu'un dit:
«Eh bah, on a bien du mal à te choper espèce de singe bleu!
-Oui chef. Heureusement qu'il a tenté de s'enfuir.
-Bien, embarquez le. On le ramène à la base.
-Bien chef!»
J'avais beau me débattre, ils m'attachèrent les bras et soudain, je m'endormis brusquement après avoir ressenti un léger picotement sur le bras.
Ils m'avaient eu. Je dormais profondément.
Je ne me souviens pas de mon voyage étant donné que j'étais en train de rêver.

e sentais une odeur assez désagréable, elle me picotait le nez au point de me bruler la gorge. Sa faisait mal, très mal, à tel point que je commençai à me réveiller.
J'ouvrais les yeux doucement, pour être discret. Je voyais flou, comme si un voile comblait ma vue.
Mes yeux piquaient aussi, je voyais très mal.

Après observation, je remarquai que les 'Awpo n'étaient plus là. Je me redressai et je tournai la tête pour me situer. J'étais enfermé dans une boîte de métal. Elle bougeait, j'étais en mouvement.
J'entendais une sorte de bruit comme celui des choses de métal jaunes. Sur la paroi, il y avait marqué «RDA». Que voulait dire ce sigle? Je n'en avais pas la moindre idée. «Recherche De Angtsík»? Cela n'avait aucun sens. Je cherchais durant le trajet dans le boîte de métal.

Lorsque soudain il eut un puissant choc. J'entendis crier à l'avant:
«Merde, qu'est-ce que c'est ?!
-Chef, il y a quelque chose qui bloque la route!
-Putin, c'est un Marteaurau Titanothère! En ce moment, je sais pas ce qu'ils ont ils nous bloquent les sentiers!
-On fait quoi chef ?
-Surtout ne tirez pas, vous allez le mettre en fureur! Il n'y a pas une autre route ?
-Négatif chef.
-Et le Na'vi qui est dans le coffre, il ne pourrait pas faire dégager ce tas ?
-Ce serait dangereux, il pourrait s'enfuir en faisant ce qu'ils appellent «Tsahaylu» avec le Marteaurau. On prend le risque chef ?
-Si on ne fait rien, on va rester planté là pendant un bon bout de temps. Allez sortez le macaque bleu du coffre et dîtes lui ce qu'il a à faire.
-Oui chef!»

Après ces mots, je compris qu'ils venaient me chercher. Je me blottis contre le coin le plus éloigné de la porte lorsque un 'Awpo entra avec des armes.
Il me força à sortir en me piquant avec des pulsions électriques. Je ne pouvais désobéir, alors j'exécutais l'ordre.
L' Angtsík ne voulait pas bouger malgré mes paroles et Tsahaylu serait bien trop dangereux pour moi.

Il ne voulait pas bouger malgré toutes les pièges des 'Awpo.
Il broutait, sans se soucier du reste. Les 'Awpo commençaient à s'impatientaient, j'avais l'impression qu'ils se moquaient de moi.
Aucun doute, l'Angtsík ne bougerait pas. Il s'écroula brutalement au sol. Je criais à l'aide. Mais les 'Awpo s'en contrefichaient. L'Angtsík était souffrant. Je pense qu'il était empoisonné. Par quoi? Je ne sais pas.
Puis je sentis sa présence partir avec Eywa. Ses yeux ses fermèrent, son souffle se coupa et ses derniers muscles se relâchèrent.
Les 'Awpo étaient heureux, ils pouvaient déplacés la carcasse. La route était dégagée, les premiers charognards arrivaient pour savourer ce festin empoisonné.
Je criais pour éloigner les rapaces. Je ne voulais pas qu'ils meurent, Eywa ne voulait pas ça pour eux.

Les 'Awpo m'ordonnaient de «fermer ma gueule». Malgré cet ordre, je continuais à hurler. Ils me bâillonnèrent avec un tissu de couleur rouge. Rouge, cette couleur est la pire de toutes. Elle définit le sang, le massacre et l'injustice.
Elle ne représente pas l'amour, parce que l'amour ne peut pas être représenté.

Je haïs cette couleur, à telle point que je me secouais pour essayer de retirer ce bâillon.
Mais je n'avais plus de force, alors je me laissais faire.
Les 'Awpo me ré-enfermèrent dans la boîte de métal.
Il y avait un tout petit trou dans la boîte, je voyais la bioluminescence des plantes. C'était d'un beauté. Les fleurs brillaient, les lianes se balançaient en agitant les buissons reflétant la lumière.

J'avais déjà vu ce spectacle mais à chaque fois, la même nostalgie s'excitait en moi.
Je contemplais ce tableau lorsque, de nouveau, la boîte de métal freina brusquement.
J'espérais qu'il n'y aurait pas de nouveau une bête sur la route.

Je regardais par le petit trou. La nature avait disparu. Il y avait du gris, de l'argent. Je savais que je n'étais plus dans un endroit normal de Pandora.
J'entendis un « crrrrriiiiiiiccc», puis la boite de métal continua son chemin.
Au fur et à mesure que l'on avançai, je voyais de plus en plus de machines de métal et d'Awpo armés. Il y avait de très grands édifices gris avec plein de lumière. Il faisait nuit noire.
Puis la luminosité baissa, la boite de métal s'arrêta de nouveau. Je ne voyais plus la vraie nature de Pandora. Je ne savais pas où les 'Awpo m'amenaient...

Je m'asseyais doucement dans un coin. Je fermai les yeux pour essayer de me reposer.
Mais soudain, la porte de la boite de métal s'ouvrit. Trois 'Awpo entrèrent avec des armes et me tirèrent par les bras. Je ne pouvais pas résister, je n'avais plus de force.

Ils m'enfermèrent dans une cage en métal. J'étais extrêmement serré. Impossible de bouger. Puis un robot souleva la cage et me fit rentrer dans un des grands bâtiments d'acier.

A l'intérieur, il y avait plein de petites lumières rouges, jaunes, vertes. Les 'Awpo grouillaient dans tout le bâtiment.
Puis le robot souleva la cage et la cala dans une sorte d'étagère.
Puis le robot partit. Je regardais un peu au tour de moi lorsque je vis qu'il y avait d'autres Na'vi.
Certains étaient squelettiques. D'autres semblaient fort et en pleine santé. Je ne savais pas ce qu'il allait se passer.

Les lumières s'éteignaient lorsque un Na'vi m'adressa la parole. Il était maigre, je dirais même la peau sur les os.
«Ah tu as de la chance pour le moment, tu viens d'arriver mais ta souffrance ne fait que commencer!»
Je n'eus même pas le temps de lui répondre qu'il s'endormit brusquement.
Je n'arrivais pas à m'endormir. Les bras de Morphée n'étaient pas tendus...

Puis les heures passaient, j'arrivais de temps en temps à fermer les paupières et à m'évader mais cela ne durait que quelques minutes.
Et les lumières se rallumèrent. Les autres Na'vi se réveillèrent assez synchroniquement.
Quelques 'Awpo entrèrent dans la salle et délivrèrent les Na'vi, sauf moi.

Ils se mettèrent tous en rang. Ils écoutaient les ordres des 'Awpo aucun de protestaient. Ils marchaient simultanément . Les 'Awpo les encadraient mais les Na'vis semblaient être hypnotisé.
Il ne restait plus que moi dans la salle. Le robot de la veille entra, je savais que c'était pour me déplaçer.

Il souleva la caisse et me transporta vers un autre lieu encore inconnu.
Je naviguais pendant une bonne dizaine de minutes lorsque je vis dans une enceinte, à l'extérieur, des Na'vi qui s'entrainaient. Ils exécutaient tous les ordres, au doigt et à l'oeil.
Et ma route continuait, et le robot entra dans une pièce vide. Enfin, il n'y avait aucun 'Awpo.
Il déposa la cage sur une planche. Et il partit en refermant la porte.

Le silence était absolu. Ma peur s'intensifier, je ne savais pas pourquoi j'étais là, enfermé, prisonnié...
Les heures passaient, je trouvais le temps de plus en plus long... Le néon grésillait, la lumière était faible. Le silence ne m'avait jamais fait aussi peur.

J'attendais, encore et encore... Lorsque, soudain, un bruit sourd résonna dans la pièce où je me situais. Puis le silence revient. Vous savez, c'est atroce de ne pas savoir ce qui va se passer pour vous alors que vous attendez depuis des heures.

Je n'en pouvais plus, je m'allongea dans mon étroite cage et je fermai les yeux.
Enfin, j'arrivais à dormir sur le coup de la fatigue. Ah! Cette sensation de bien-être malgré le danger qui pesait.

Je rêvais de l'extérieur, du monde vivant...
Je ballais, puis je me frottai les yeux pour me réveiller. Je clignais des yeux.
Une lumière très intense m'éblouissait, je voyais blanc.
Je tentais de me relevé lorsque je vis que j'étais ligoté.
Mes bras étaient attachés au lit. Je ne pouvais rien faire.
Je criais, je criais pour que l'on m'entende.
Mais malheureusement, aucune réaction a signalé...
J'essayais de tourner la tête malgré mon handicap. Je voyais des sortes de tables avec pleins d'outils pointus. C'était très bizarre.

Une porte s'ouvrit derrière moi, je ne pouvais pencher la tête pour voir qui était là.
J'étais persuadé qu'il s'agissait d' 'Awpo.

Le colonel a donné un ordre Caporal, nous ne pouvons échouer.» dit quelqu'un.
«Oui mais imaginez, à chaque capture, nous brisons une famille!» dit un autre.
«Nous ne sommes pas là pour avoir des sentiments! On exécute les ordres un point c'est tout!» rajouta le premier.
«Bien...»
Puis les deux 'Awpo (même si je n'en étais pas sûr, ça ne pouvait que être eux) sortirent. En tout cas la porte se referma et on ne les entendait plus parler.
Juste après, la porte s'ouvrit de nouveau. Une voix féminine parla:
«Nous avons déjà appliqué notre plan dans les zones 1,2,3,4, (...), 25. Il serait temps de passer à la deuxième phase du plan.
-Madame, la première partie du plan était de polluer eaux, forêts et montagnes pour qu'aucun animal gêne l'extraction du minerai. Nous avons capturés des Na'vi pour le programme secret. Nous avons fini désormais.

-Mais soldat, le colonel a développé la deuxième partie du plan: nous devons trouver ce foutu Neywe qui a osé nous trahir!
-Pourquoi Neywe, il ne représente aucune menace pour nous!
-Si, il connait nos plans. Il peut prévenir les clans Na'vis!
-Mais comment le retrouver?
-C'est pour cela que nous avons créer notre programme secret, nous allons devenir les maîtres de Pandora. Nous aurons les Na'vis à notre merci!
-Très bien madame. Et de celui-là, on en fait quoi?
-Je vais l'examiner. Il me semble utile pour notre programme.
-Bien madame.»
Après ce dialogue, je compris que l''Awpo allait m'examiner. Pourquoi? Je n'ai pas encore compris le sens de leur programme secret.
La femme reparla: «Bonjour Thaïs, je m'apelle Dr.Kenyss. Je vais t'examiner car tu pourrais nous servir.»
Je me remuais pour éviter qu'elle me touche.
Elle criait sans cesse: «Oh singe bleu! M'oblige pas à te faire une piqure!»
Je me contrefichais de cette menace, je continuais à gigoter pour l'énerver.
Plus je m'agitais, plus elle s'énervait. C'était presque un jeu. Puis elle prit un tube sur une table et me planta une aiguille dans le bras. Elle m'injecta un produit. Je m'endormis très rapidement. Je n'eus même pas le temps de prier ou autre.

«Tu penses qu'il dort encore?
-Bah oui, la piqure des humains provoque un sommeil assez long.
-Oh mais sa fait trois heures qu'il dort... C'est pas normal.
-Attendons!»
J'ouvris les yeux lentement, dans un nouveau lieu. Je me retrouvai de nouveau dans une cage, avec d'autres Na'vis.
Ils me regardaient bizarrement. Je ne me souvenais pas du moment avant de m'endormir. Comme si quelqu'un m'avait effacé la mémoire à cet instant précis...
«Ca va mieux?
-Moi?
-Oui toi...
-Bah ça va merci mais qu'est-ce que je fais là?
-Tu es emprisonné. Les Humains t'ont fait une piqure et ils t'ont opérer.
-Opéré ? Mais pourquoi?
-Ils cherchent des réponses.
-Qui ils ?
-Les humains.
-Qui sont ces humains? Les humanoïdes nains qui m'ont capturé ?






-Oui. Ils viennent d'une autre planète et ils sont interressés par un minerai de Pandora.
-Mais pourquoi nous faire du mal à nous ?
-Nous leur posons quelques problèmes pour leurs missions. Ils cherchent des moyens pour nous dominer.
-Et vous qui êtes vous ?
-Moi je me prénomme Tsteu.
-Et moi c'est Aketuan.
-Et que faîtes vous ici ?
-Nous sommes prisonniers, tout comme toi.
-Mais comment savez-vous tous ça? Les humains... Leur but ...

-Nous sommes des habitués de la prison. Puis notre clan, Com'Avatar a réuni quelques informations.
-Com'Avatar? Jamais entendu parlé...
-Si nous sortons d'ici, je te promets de te faire rencontrer notre tribu.
-Très bien alors sortons d'ici !
-C'est simple, dans quelques heures, ils vont venir te chercher pour vérifier si leur opération a fonctionné.
-Mais que m'ont-ils fait ?
-Justement, ils ont testé un tout nouveau truc... Tu es le premier cobaye de cette expérience.
-Je vais mourir ?
-Pas pour l'instant, non.»
Nous continuions notre discussion. J'apprenais énormément de chose sur ces humains.
Je m'étais fait deux compagnons, j'étais heureux.

Puis comme avait dit Aketuan, un groupe d'humain entra et ouvrit la cage où nous étions prisonniers.
Ils me sortirent, j'obéissais sans faire d'histoire. Tsteu me fit un clin d'œil avant que je ne quitte la salle. J'étais assez étonné de cette rencontre. Les deux Na'vis que je venais de rencontrer semblaient sereins et calme, comme ci cet endroit leur était familier.

J'étais encerclés d'humains, je ne pouvais absolument rien tenter pour m'échapper.
Nous arrivâmes dans une salle lumineuse, avec plusieurs humains en blouse blanche sur les côtés.
Je m'asseyais sur l'endroit indiqué et un humain en blouse blanche avança.
Il sortit un engin de sa poche, je ne savais pas ce que c'était mais je craignais le pire.
Il appuya sur l'engin et je ressentis dans tout le corps une immense électrocution. Je souffrais, je criais, j'agonisais...

Il leva son doigt du bouton et ma douleur s'arrêta. J'étais épuisé, je reprenais mon souffle pendant que les humains en blouse blanche discuter.
«Notre technologie est au point! Nous pouvons désormais le faire à grande échelle!
-Le colonel sera ravi de notre découverte!»
Ils n'arrêtaient pas de parler de «contrôle», de «puces», je ne comprenais pas grande chose.

Ils m'amenèrent de nouveau dans une cage, pas la même que tout à l'heure. J'étais isolé des autres car je n'étais pas dans la même pièce. J'étais surement différent.
A peine eu-je le temps de m'installer «confortablement» que les humains en blouse
blanche revenaient avec des soldats bien armés.
«Sortez le de la cage, on va le présenter au colonel.» ordonna l'un d'entre eux.
«Veillez à ce qu'il soit dans les meilleures conditions de santé possible. Donnez lui à manger et à boire. Il faut montrer la puissance de notre découverte au colonel!» rajouta un autre.
«C'est vous qui voyez.» conclue un soldat.
Les humains en blouse blanche quittèrent la salle en murmurant.

Pendant ce temps, Aketuan et Tsteu étaient toujours emprisonné! Même s'ils en avaient l'habitude, toute leur technique pour s'évader ne fonctionnaient plus. Ils n'avaient plus de plan.

«Rrrrrrrr j'ai envie d'une bonne bière là! Et ils nous gardent pour on ne sait quoi encore!
-Ne t'inquiète pas Aketuan, quand on sortira, tu auras ta bière même si ça ne plait pas à notre Olo'eyktan que nous buvions des boissons humaines...
-Oui Tsteu, mais on est pas encore sorti d'affaire.
-Il faut que nous réfléchissions... Là-bas, il y a un garde qui a le code d'ouverture de la porte centrale. Si nous parvenons à le prendre en otage, il nous livrera peut-être le code.
-Oui mais avant ce garde, il y a le coin «Pause-café» avec des soldats sur la droite. Il y a une baie-vitrée, les soldats nous verraient...
-Mince, j'avais oublié ce détail... Il n'y a pas un conduit d'aération là-haut ?
-Si mais avec nos 3mètre de long, je pense pas que l'on ne passe.
-Pfiouuu! Tu as une manie de décourager les gens...
-Regarde, les soldats semblent attiré par un écran où des bonhommes bougent à l'intérieur.
-Oui, on appelle ça une télévision. Mais tu viens de me donner une sacré idée!
Si nous parvenons à couper cette télévision, les soldats vont courir dans tous les sens pour la rebrancher. Ils seront distraits et nous pourrons passer rapidement dans le couloir pour atteindre la porte!
-Bonne idée mais comment couper cette télévision.
-La dernière fois, je me rappelle qu'un garde disait que tous les fils électroniques se trouvait dans la centrale.
-La centrale ?
-Oui, il s'agit d'un endroit dans la base où tout les fils de tout appareils électriques sont regroupés. Il suffit de couper ces fils et la télévision ne marchera plus!
-Allons-y alors.»

Les deux confrères arrivèrent à s'échapper de leur cellule très facilement. Ils sortirent pas une fenêtre et montèrent sur le toit. Ils veillaient à ne pas se faire repérer par les tours qui les encerclaient.

Où est cette centrale !?
-Regarde Aketuan, là-bas, un humain avec un chariot plein de fils, je suis persuadé qu'il va à la centrale! Suivons le!»
Suite à ce cours dialogue, les deux amis suivirent l'humain qui sifflotait.
L'épreuve était assez difficile. Heureusement, les deux amis étaient très agiles dans leurs mouvements parfois acrobatiques.
«Aketuan, ralentis, je crois que nous somme arrivés!
-Tsteu, tu es vraiment trop intelligent! Tu as une culture sur les humains, incroyable!
-On en reparlera plus tard, regarde la porte de la central s'ouvre!»
Effectivement, l'humain ouvrit la porte et les frères entrèrent dans la centrale.
Ils se cachèrent dans un coin, sous les fils, pour éviter de se faire repérer.
Quelques minutes plus tard, l'humain quitta la salle.
«Bien nous voilà seul, on débranche quels fils Tsteu ?
-Il doit bien avoir un système pour tout couper...
-Pourquoi ne pas les arracher ?
-Ça serait bien trop risqué.
-Comment faire...
-Cherchons.»

Ils se séparèrent dans la salle pour trouver les bons fils à couper. Au bout d'une bonne demi-heure, Aketuan trouva une piste.

«Regarde Tsteu, il y a marqué quelque chose de semblable à ce qu'il y a avait marqué sur la baie-vitrée à côté de notre cellule.
-Tu as trouvé, il y a marqué Pause-Café. Si coupe ces fils, le courant sera coupé!
-Mais tu sais lire le langage de ceux qui viennent du ciel ?
-Non j'ai juste retranscrit les lettres dans ma tête et j'ai visualiser comment pouver se dire ce mot en fonction des leçons du Dr.Augustine.»

Les fils coupés, l'alimentation électrique disparut. Il y avait seulement un petit problème à résoudre.
Les deux Na'vis étaient bloqués dans la centrale alors que des dizaines d'homme courraient vers celle-ci pour faire fonctionner la télévision.

«Tsteu, on est bloqué. Et les humains arrivent!
-Mince! J'avais oublié ce détail...»
Aketuan et Tsteu se mirent à chercher de partout, sous les fils, au plafond, contre les parois... Partout où il pourrait avoir une issue.
«Regarde Aketuan, là une trappe, vite!»

Les compagnons sautèrent dans le trou sans se poser de questions.
Ils arrivèrent dans une nouvelle pièce. Sombre et lugubre, celle-ci ne les rassurait pas.
«Où on-est ?
Je n'en ai pas la moindre idée... Ça sent mauvais en tout cas.
J'espère qu'on est pas dans les égouts.
Les égouts ? Qu'est-ce que c'est ?
Mieux vaut pas savoir.
Pourquoi ?
Car c'est toutes les déjections des humains réunis en un lieu.
Ah mais c'est immonde!
C'est pour ça que je ne voulais pas te le dire.
J'aurai mieux fait de pas demander.
Bref, il faut sortir d'ici.
Il y a une source lumineuse là bas, allons voir»

La pièce était vraiment sombre. On entendais le clapotement des gouttes d'eau. Les deux amis continuèrent leur route.
Puis, alors qu'ils ne s'y attendaient pas, ils se retrouvèrent dehors, dans la jungle, les pieds dans une rivière.
«Incroyable, nous voilà dehors!
-Ne sois pas si heureux, nous étions dans les égouts et les humains rejettent leur déchet dans notre monde. Voilà pourquoi nous somme dehors, nous avons suivi un canal d'évacuation.

-L'important est que nous soyons dehors non ?
-Oui mais tout de même, il faut faire quelque chose...
-On verra, oh! Je viens de me souvenir, il y a le petit à l'intérieur.
-Ah oui! Comment s'appelait-il déjà ?
-Thaöp non ?
-Non je ne crois pas.
-Ah c'est Thaïs.
-Oui voilà, bref, c'est vrai qu'il faut le libérer.
-Je n'ai pas envie de rentrer à nouveau dans l'Enfer.
-Rentrons au clan, nous verrons plus tard.»
Les deux compères ne semblaient pas déterminer à aider Thaïs qui était toujours prisonnier...

Les soldats m'accompagnèrent dans une salle où il y avait de la nourriture appétissante! Ils me libérèrent. J'avais tellement fin que je ne réfléchissais pas. Je dévorais toute la nourriture sans compter. Je buvais des litres et des litres d'eau.
Une fois rassasié, je m'allongeai sur une sorte de table moelleuse.

«-Bon il a assez mangé, ramenons le aux scientifiques...
-Bien chef»

ls s'approchèrent et m'attachèrent de nouveau. Je sortis de la salle le ventre plein.
Nous entrâmes dans une nouvelle salle où il y avait des humains en blouse blanche. J'en déduis que ce sont les scientifiques. Puis il y avait une femme : grande pour son espèce, mince, cheveux brun et des yeux très clairs. Elle était vêtue d'une tenue noire moulante. Je pense que les humains aimaient cette créature appétissante.
Elle dit d'un ton ferme:
«Avancez-le!»
Les soldats me trainèrent jusqu'à la femme.
«Voilà mon colonel. Voici le cobaye.»
Puis la femme répondit : « Bien messieurs. Soldats, vous pouvez disposez.»
Si j'avais bien compris, le femme était colonel. Je ne savais pas ce qu'était un «colonel» mais je m'inquiétais de plus en plus...
Puis le dialogue s'engagea.
«Mon colonel, l'opération a fonctionné à la perfection! Je vous laisse en voir le résultat par vous même.
-Merci Docteur Kenyss. Comment cela fonctionne-t-il ?
-Il suffit d'appuyer sur le bouton vert, ici, et tout les Na'vis seront à notre merci une fois l'opération effectué.
-Bien.»
Le colonel appuya sur le bouton vert, et la sensation de douleur intense reprit en moi.
Je ne pouvais me retenir de crier. J'hurlais pour que cela cesse.

«Captivant!
-Il y a aucun danger de mort. Peut-être quelques conséquences sans grave importance.
-Bien, désormais détaillez moi l'opération.
-Il y a quelque mois, nous avons découvert que certaines plantes de Pandora contenait un fluide bio-électrochimique. Ce fluide est la source de la vie de Pandora. Sans ce denier, la chaîne alimentaire est foutu. Les Na'vis pensent que c'est leur déesse, Eywa qui est la source de ce fluide, elle recharge le sol en fluide pour que les arbres puissent s'en servir.
Après avoir étudié ce fluide, nous avons remarqué qu'à l'état pur (celui que l'on trouve dans les arbres), le fluide serait un acide extrêmement puissant. Capable de détruire 1km² avec une goutte de fluide déposée sur le sol. Vous vous rendez compte ?!
-Bien... Mais vous n'avez pas injecté ce fluide dans le corps de ce Na'vi.
-Non bien sûr. Après cette découverte, des équipes ont travaillé sans relâche pour trouver le liquide suprême.
Et nous l'avons trouvé! Nous avons mixé les ions H+ d'acide contenu dans le fluide avec des ions Pluton Pu 2-. Ce mélange a donné vie à une forme «vivante» si l'on puis dire car lorsque certaines ondes passent à travers ce mélange. Les ions d'acide explosent. Mais les ions Pluton retiennent l'acide pour éviter tout contact avec la chair. Mais les ions Pluton réagissent également. Pour lutter contre cet acide, ils chauffent. Et à force de chauffer, un courant électrique se forme avec des électrons de Zinc qui contiennent l'ensemble du mélange. Théoriquement cela est impossible, mais le nouvel acide trouvé sur Pandora, le permet suite à de nombreuses réactions.»
-Bravo à vous Docteur! Et comment avez-vous injectez le mélange dans le corps du Na'vi ?
-Une simple piqure dans la nuque pour que la douleur soit plus intense.
-Très bien. Et quelles sont les conséquences ?
-Il se peut, dans 1 cas sur 1000000 que le mélange produise l'effet inverse. Suite à cet inversion le corps du Na'vi aurait une sur croissance musculaire, ce qui accroîtra sa force. Il ne sera pas invincible, bien entendu.
-Tant que l'on peut exterminer les cas à problèmes.
-Exactement.
-Vous avez mon feu vert Docteur!»
Le Docteur quitta la salle et un soldat demanda :
«Qu'est-ce qu'on fait de ce Na'vi mon colonel ?
-Je ne sais pas, enfermez le jusqu'à que mort s'en suive.
-Bien mon colonel»
Les soldats s'approchèrent et m'attachèrent de nouveau.
Ils m'amenèrent dans un endroit, sombre, sale et humide. Il n'y avait aucune lumière. C'était un cachot.