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Fonction	Véhicule interstellaire conçu pour le transport de personnel, d'approvisionnement, de minerai raffiné, de matériel et d'informations entre la terre et pandora
Désignation officielle	Véhicule interstellaire "Venture star" de la classe Capital Star, coque numéro 1
construteur	Association d'industries aérospatiales contrôlées par l'ADR
Source de propulsion	Fusion hybride matière-antimatière
Dimensions	Longueur : 1 646m Largeur : 330m Hauteur : 218,5m
Vitesse	209 537km/s soit 70% la vitesse de la lumière. Énergie en faisceau pour la phase d'accélération, énergie hybride matière-antimatière pour la phase de décélération

La tête dans les étoiles

Le VIS Venture Star est un véhicule interstellaire conçu pour le transport de personnel, d'approvisionnement, de minerai raffiné, de matériel et d'informations entre la Terre et Pandora. Ce véhicule interstellaire de classe Capital Star, coque numéro 1 a été construit par une association d'industries aérospatiales contrôlée par l'ADR.

Le Venture Star se propulse grâce à une fusion hybride matière-antimatière. Il fait 1646 mètres de long, 330 mètres de large et 218,5 mètres de haut. Enfin, il se déplace à son apogée à 209537 km par seconde, ou 70% de la vitesse de la lumière. Il utilise une énergie en faisceau pour la phase d'accélération et une énergie hybride matière-antimatière pour la phase de décélération.

Une prouesse technologique

Le VIS Venture Star est un des douzes véhicules conçus pour le voyage entre la Terre et Pandora, à accélération et décélération maximales pour atteindre (et quitter) rapidement une vitesse proche de celle de la lumière. Il est construit pour transporter d'importants chargements d'approvisionnement et de nombreux passagers qui établiront des stations commerciales et scientifiques dans le monde alien.

La mission principale du véhicule est l'exploitation des ressources locales sur Pandora.

La structure du vaisseau (qui paraîtrait fragile si elle n'était conçue pour la gravité zéro) est déterminée par ses 2 propulseurs côte à côte. Ils sont reliés par une structure conduisant à la section d'emport qui comprend la cabine pour l'équipage et les passagers en cryo-sommeil, suivie de la soute de transport. Elle précède le système de protection aux débris interstellaires (SPDI), qui comporte une suite de 4 plaques de forme angulaire espacées, reliés par un tronçon central.

Quand le premier voyage vers Alpha Centauri fut envisagé, les ingénieurs ont vite compris qu'un moteur de fusée classique était totalement inadéquat. Le vaisseau spatial devant se déplacer à la vitesse de la lumière, la vitesse d'échappement du moteur-fusée devait, elle aussi, approcher la vitesse de la lumière pour générer une poussée suffisante. Ce qui éliminait d'emblée les moteurs -fusées à propulsion chimique.

L'évocation des "cristaux de dilithium" et de la "force de curvature" enflammait l'imagination des amateurs de science-fiction du XX° siècle, mais aucune de ces inventions n'a réussi à aboutir. Aujourd'hui les ingénieurs doivent s'appuyer sur la technique et sur notre compréhension des lois de la physique. Certains visionnaires avaient misé sur le potentiel des réactions matière-antimatière. L'énorme quantité d'énergie dégagée par la fusion de la matière avec l'antimatière est le seul moyen connu pour la propulsion nécessaire aux déplacements interstellaires.

Propulseurs

La réaction matière-antimatière transforme l'anéantissement de la matière en énergie. L'antimatière est retenue par un champ magnétique dans un vide quasi parfait, au milieu duquel circule un nuage à forte densité d'atomes, refroidis à une température proche du zéro absolu. Lorsque antimatière et matière sont réunies, elles s'éliminent mutuellement et produisent une énorme quantité d'énergie, qui doit être maîtrisée par un puissant champ magnétique pour former l'échappement de propulsion. Ces photons d'énergie, bien que de masse nulle, produisent la poussée d'accélération du véhicule. En injectant des atomes d'hydrogène dans le plasma avant qu'il ne quitte le propulseur, on obtient une poussée additionnelle.

Mais cela ne produit pas une réaction qui provoque l'accélération. L'énergie doit néanmoins être dirigée par une accélération de la masse à une vitesse proche de celle de la lumière, et donc un carburant (dans ce cas l'hydrogène liquide) est encore nécessaire.

Les propulseurs comportent un accélérateur linéaire ouvert, les particules accélérées à la vitesse de la lumière sont éjectées par la tuyère magnétique d'échappement. La flamme est constituée de plasma incandescent un million de fois plus lumineux que l'arc électrique d'un poste de soudure. Elle est longue de plus de 30 kilomètres. Cette traînée est certainement l'une des visions les plus spectaculaires produites par la main de l'homme.

Equipage et passagers

Une observation plus détaillée de la section transport révèle les modules d'habitation de l'équipage, constitués de deux compartiments situés à l'opposé d'une poutre transversale. Un tunnel pressurisé courant dans cette structure relie les 2 unités.

La section générale d'habitation est une structure en treillis centrale autour de laquelle les modules pressurisés sont montés radialement. La structure centrale comporte un couloir rigide pressurisé, avec des embranchements vers chaque module. L'intérieur de chacun d'eux est formé d'une structure triangulée en matériaux composites, entourés d'une enveloppe non portante en mousse de composites. Ces modules ne comprennent pratiquement pas de métal. On trouve plusieurs sas pour l'équipage et les véhicules de réparation et d'entretien, qui ressemblent à des crabes mécaniques high-tech.

L'espace cryogénique du vaisseau est situé dans cette section. Là, des dizaines de passagers dorment paisiblement en cryo-hibernation. Leurs fonctions vitales sont entretenues et nourries par des réserves cryogéniques. Les passagers en cryo-hibernation sont des hommes des forces de sécurité de remplacement, des mineurs, des scientifiques et des opérateurs d'avatars.

A coté de cet espace, on trouve les amnio-réservoirs utilisés pour la croissance des corps de Na'vis en matériaux génétiques, qui seront "conduits" par leurs opérateurs humains.