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Planète	Pandora
Nom Terrien	Montagnes Hallelujah
Nom Na'vi	Ayram alusìng
Etudié par	Géologues
Taille	Variable
Population	Ikran / Banshee

De la roche dans les airs...

Les montagnes Hallelujah, c'est comme ça que l'on nomme les groupes de monolithes en suspens dans les airs à des centaines de mètres de la surface de Pandora. Les humains les ont nommées "montagnes Hallelujah" parce qu'elles présageaient de la valeur de l'Unobtanium. Les montagnes flottantes et les Arches de Pierre sont deux éléments caractéristiques du paysage de Pandora. Variées, certaines de la taille d'un gros rocher, d'autres pouvant atteindre jusqu'à seize kilomètres de large. Elles signalent la présence d'Unobtanium et indiquent aux pilotes de passage la présence de champs magnétiques susceptibles de perturber leur système de navigation.

Un canular...?

Les premiers explorateurs humains à apercevoir ces montagnes flottantes en furent stupéfiés, comme tout humain qui a eu la chance d'assister à ce phénomène. La vue de millions de tonnes de pierres lévitant aussi légèrement qu'un nuage paraissait inexplicable, voir hallucinatoire. De retour à la base, ces pilotes se heurtèrent à l'incrédulité de leurs camarades, qui croyaient à un canular. Dès que le premier site d'Unobtanium fut découvert, ses propriétés supraconductrices fournirent une première clé au mystère des montagnes flottantes.

Iknimaya

Ces montagnes sont considérées comme sacrées par les Na'vis. Leur nom na'vi est "roches du tonnerre", car il arrive que les masses flottantes s'entrechoquent. C'est ici qu'a lieu l'Iknimaya, un parcours d'initiation essentiel, semé d'embûches, au cours duquel le jeune Na'vi doit sélectionner, capturer et apprivoiser un Ikran (banshee), dont on trouve des nids dans les environs.

L'Unobtanium responsable ?

Les scientifiques pensèrent que le phénomène avait quelque chose à voir avec les puissants champs magnétiques de cette zone, mais ne savaient pas d'où ceux-là pouvaient provenir. Une étude de terrain menée par les géologues de la RDA établit un lien entre l'Unobtanium et ces champs. L'étude des cartes exactes des isobares magnétiques révéla la présence d'un gradient (taux de variation d'un élément météorologique en fonction de la distance) de champ autour de chaque montagne flottante avec un périmètre du champ plus puissant faisant office de "barrière magnétique". Cela expliquait leur position stable, mais soulevait la question de l'origine du phénomène.

Qu'en pensez vous ?

Il en résulta deux écoles de pensée. La première, de loin la plus importante, avancée en premier par l'université Armstrong de Dimitri Pechta de la Luna, consistait à dire qu'à l'époque où Pandora était en fusion, une sorte de mécanisme de feedback positif avait attiré de larges zones de champs magnétiques dans un gisement d'Unobtanium. Par répulsion mutuelle, ces forces avait expulsé un gros bloc de matière contenant de l'Unobtanium, lequel s'était refroidi et solidifié dans les airs. Quant à la partie de la pierre non aimantée, vu sa plus grande densité, elle s'était logée au fond de la masse en fusion lors de son refroidissement, formant le ballast nécessaire, comme la lourde quille d'un bateau. Le cratère laissé ainsi au sommet du monolithe était donc pauvre en supraconducteur et en champs magnétiques. Ce qui laissa un anneau de champ magnétique plus puissant à la circonférence du cratère, qui à son tour réussit à "ancrer" la montagne flottante. La seconde école, comptant moins d'adeptes, avançait que l'équilibre précis des montagnes avait requis une sorte de supervision consciente lors de leur création. Les partisans portèrent leur attention sur les liens globaux entre les différentes formes de vie de l'écologie des satellites, représentée par la divinité spirituelle et le phénomène naturel que les Na'vis appellent "Eywa".