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Kaltxì ma Tsylan Sympa cette histoire, mais... (oui, j'aime les "mais") "suis une uniltìranyu" Uniltìranyu est un mot Na'vi et ne s'accorde pas en genre, donc pas de "e" à la fin => même remarque pour "unitliranyue à la chevelure dorée ?"... le copier/coller est la meilleure façon de faire et répéter (par collage) ses fautes ! "un clan composé de Na’vis, mais également d’uniltiranyus" "kunsips" => Kunsìp {singulier} Hunsìp/ayhunsìp {pluriel} Même tarif, même punition... Les mots Na'vi ont un accord en nombre bien différent du Français Donc : Ne jamais modifier un mot Na'vi suivant les codes de la grammaire Française => "un clan composé de Na’vi, mais également d’uniltìranyu" (Ah, oui, uniltìranyu est un mot-composé : Unil [rêve] tìran [marcher] (le "i" à un accent, nom d'un p'tit cowboy en pâte d'amande !!!) yu {particule permet de désigner une personne accomplissant l'acte que donne le verbe} - Tawtute est un nom propre et prend donc un majuscule ;) - Kelutral est un mot Na'vi et le seul mot Na'vi avec un "é" est tuté [femme] "La vitre fragilisée par la lame de l’avatar, n’eut pas le temps de réagir" Je pense que tu as oublié un passage, non ? Si la verrière d'un AMP se met à réagir, il est temps pour moi d'arreter les psychotropes XD "coupa le Tawtute d’un coup montant. Les deux parties du corps s’écroulèrent au sol. Un à droite et l’autre à gauche." Tu viens de couper un AMP en deux ? A moins que ce ne soit le pilote descendu de sa machine mais je ne me souviens pas avoir lu que l'Humain avait quitté le cockpit... Ayvur atxantsan ayngahu frakrr ! |
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Hop édit, vu que la fonction "Edit" merdouille ... Il est un point qu'il convient d'éclaircir... J'ai toujours un mal de chien avec tes "Uniltìranyu"... Uniltìranyu désigne le Marcheur de Rêve, la personne qui "Marche en Rêve", le pilote de l'Avatar, l'Humain. Uniltìrantokx désigne l'Avatar, la machine qui interagit avec les Na'vi Je pense que tu parles de l'Avatar quand tu dit "Uniltìranyu", du coup, il convient de changer par "Uniltìrantokx" ;) |
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C'est le pilote qui était descendu de son AMP ( le premier dans lequel elle a percé les réserves d'oxygènes) qu'elle coupa en deux. Concernant le passage de la vitre, je viens de voir l'erreur. J'ai oublié de préciser "le pilote n'eut pas le temps de réagir" |
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Kaltxì ma Tsylan Je comprend mieux... Attention à ne pas faire de la Prometheusite-aigue ;) Tu devrais éditer ton histoire et mettre un passage où le pilote sors de sa machine => "Prometheusite-aigue" (terme Xellossien) : Expression visant à railler une histoire qui ne développe tellement rien que le Bluray bonus doit le faire à sa place Scott ayngahu frakrr ! |
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Je me retrouvais de nouveau sur cet étrange endroit. La porte s’ouvrit et on me laissa entrer. On me guida vers une salle contenant un grand écran. Sur les deux côtés, un écran de chaque me montrant une sorte de table ( du moins c’est ce que disait les unilitrantokx). Les personnes l’entourant étaient couvertes par l’obscurité. -Nous sommes ravis que vous ayez pu vous libérer, Faucheuse, lança une voix trafiquée -C’est normal. Qui voudrait que la RDA reste debout ? dis je d’un trait haineux La RDA ! Encore eux ! -En effet. Mais pour une fois, ce n’est pas elle qui nous cause le plus de problèmes. -Qui ? -Un criminel qu’on appelle « Fantôme » La table s’anima soudain montrant des terres entourées par de l’eau si je me fiais à ce bleu. -J’ai entendu parler de cet homme. La RDA ne cesse de diffuser des primes sur sa tête. C’est l’un des criminels les plus recherchés après ZeroS. Il est responsable de plusieurs meurtres en Europe et touchant des figures de la RDA. Récemment, il a tué le directeur marketing avec trois directeurs dont les entreprises sont partenaires de la RDA à Rome. La police et les militaires le traquent, sans résultat. -Il n’est pas appelé « Fantôme » pour rien. La seule chose qu’il laisse derrière lui, c’est un dessin de fantôme nous faisant la grimace. Après étude, on a su que c’était tiré d’un ancien jeu vidéo qui a été très célèbre dans les temps anciens. C’est une façon de narguer ses adversaires. -Si vous me parler de lui… Ce n’est pas pour rien. C’est ma cible ? -Bien deviné. « Fantôme » ne s’attaque pas qu’à la RDA. Nous subissons nous-mêmes ses crimes. Récemment, un projet visant à reconstruire la Terre grâce à Pandora a été attaqué. Treize chercheurs dont deux des plus compétents, avec cinq gardes sont morts dans une fusillade à Londres. Un point sur la carte, sur une sorte d’île près de l’eau clignota. Des images montrèrent un bâtiment dont les murs sont noirs du sans doute à un incendie. Des corps gisaient couverts par des brûlures graves tandis que d’autres avaient des trous au milieu du front. Une autre montrait le déroulement de l’attaque. Je ne comprenais rien mais je sus qu’un projectile avait d’abord entraîné une explosion à une sorte de boite que les Tawtute appelaient « consoles ». Puis les flèches montraient le reste tuant le reste des bonhommes. Certains semblaient résisté au vu des flèches provenant d'eux, tandis que d’autres se cachaient derrière. Mais aucuns n’y échappèrent. "Après vérification, on a écarté la RDA. Par ailleurs, un secteur de renseignement à Berlin a été attaqué. Toute l’équipe est morte, abattu par balle. Et quelques semaines plus tard, on avait détecté une présence près d’un secteur où ZeroS opérait." Je serrais les dents. -ZeroS est en vie ? -Ou. Ce qui nous rassure mais nous étonne également. Je me posais la question. Pourquoi l’ a-t-il laissé en vie si la présence en question était bien « Fantôme » ? -Et le projet Eagle ? -Echec. Fantôme y a également mis son grain de sel. Il a trafiqué notre base de donnée et a effacé tous les renseignements qu’on disposait pour lancer l’opération. -C’est vraiment une épine dans le pied ce gars. Très bien, je vais le traquer. Vous le voulez vivant ou mort ? -De préférence vivant. Il pourrait se révéler un allié précieux si nous arrivons à le faire rejoindre notre cause. Mais si vous n’avez pas le choix, faites ce que vous avez à faire. -Très bien. Sur ces paroles, je sortis de la salle. |
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Kaltxì ma Tsylan Cette histoire prend une tournure sympa ;) J'aime les flashback ;) => Attention à l'écriture de ZeroS, il y à une majuscule en début et fin ;) Eywa ngahu ! |
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Je rentrais à ma maison saluant mon père et ma mère. Enfin, d’après ce que j’ai pu comprendre. J’allais aussitôt dans une pièce pour m’enfermer. Je me demandais les raisons qui poussaient les Tawtute à s’isoler ainsi. Ensuite, j’ouvris une boite de données et me mit à pianoter sur un « clavier numérique » comportant divers symboles. Je fis divers recherche sur une sorte d’arbre. Ca ressemblait à notre Arbre des Ames sauf qu’il n’y avait rien. Que des données avec des images et des symboles. Je naviguais, tapotant divers symboles pour entrer dans des bases de données. Allant même vers le sanctuaire de la RDA. Après avoir visionné divers renseignements, je me levais pour donner un coup de pied d’énervement sur le pied du lit. Puis je m’assis et je me mis à réfléchir. Moi: Résumons… Donc je sais que ce Fantôme n’utilise jamais de bombes. La majorité de ces attaques s’effectuent par l’intermédiaire de fusillades. Et étant donné qu’on ne le voit pas et qu’il y a peu de preuves, il doit avoir un passé de tireur d’élite. Il est plus facile d’effacer ses traces quand on n’est pas présent sur les lieux. Par ailleurs, s’il a réussi à localiser ZéroS et à s’infiltrer dans des bases de renseignement de la Cause, il doit avoir des compétences dans l’informatique et l’infiltration. Conclusion… Ce n’est pas gagné ! Je dois avoir affaire à un ancien des forces spéciales ! Je vais voir avec Julia si elle n’a pas des renseignements sur lui. Après tout, elle est chargée de le pourchasser. Qui est cette Julia ? D'ailleurs, mes pensées se tournaient également vers une autre personne. Qui? Je l'ignorais. Mais ce qui était certain, c'est que j'avais peur d'elle. Trois ans plus tôt, dans une base de la RDA consacrée à la recherche, trois personnes étaient réunis dans salle secrète. Deux militaires et un scientifique observèrent par l’intermédiaire de caméras, un sujet dont le visage était dissimulé par un casque rempli de diverses technologies. Les militaires, à en juger par leurs médailles, étaient des hauts gradés. Scientifique : Colonel Seyler, Général Vel, c’est un honneur de vous voir. Seyler : Nous aussi docteur Dül. Vel : Vous vous doutez que nous ne sommes pas là pour faire joli. Dül : Je m’en doute. Eh bien le projet « Knife » avance un grand pas. Regardez par vous-même. Dül ordonna le début de la simulation. Tout d’abord dans un bâtiment en pleine nuit. Objectif, s’y infiltrer sans faire fonctionner l’alarme. Le sujet y parvint sans rencontrer de difficultés. Par son cerveau, les chercheurs analysèrent les différentes réactions et décisions du sujet. Ensuite, un test de combat contre une vague de cinq ennemis avec seulement un katana comme arme. Le premier ennemi chargea et eut la gorge tranchée avant même d’avoir pu réagir. Le deuxième, derrière elle, se retrouva planté. Ensuite, il se servit de son cadavre comme bouclier pour parer les feux des deux autres et avancer sans risque. Le sujet poussa ensuite le cadavre vers l’adversaire le plus proche et coupa en deux le deuxième tireur avant que celui-ci ait eu le temps de recharger son arme. Puis, après avoir un mouvement avec son arme, le sujet décapita le dernier ayant profité de la distraction pour se dégager du corps sans vie qui l’empêchait de bouger. S : Impressionnant ! S : Elle ferait un malheur sur Pandora ! V : N’exagérons pas… Mais elle pourrait se révéler utile, en effet. D : Trois ans que nous les faisons tester de manière intensif sur toutes les conditions possibles. Certains sujets étaient trop fragiles. On a du les écarter. D’autres, comme elle, réussissent les test à la perfection. S : Le résultat en vaut la chandelle V : Attendons de faire des tests en condition réel avant de lancer un processus réel. Mais le projet semble bien parti pour se concrétiser. Les deux hauts gradés quittèrent le centre à la fin de la journée après les test sur les connaissances du sujet en matière de furtivité, d'infiltration et compétences informatiques. Le docteur Dül imaginait déjà la récompense qu’il l’attendait. Il n’a pas avoué à ses imbéciles de militaire que le sujet 606 était la meilleure. Les autres étaient soit trop lents, envahis soit par le stress, soit par l’angoisse ou la folie. Il ignorait d’où provenaient ces individus et il s’en moquait à vraie dire. La RDA lui a confié la responsabilité de ce projet de création d’assassins ( afin d'éviter de négocier avec les nations pour l'intervention des forces spéciales), afin qu’ils deviennent la force cachée de l’entreprise pour estomper certaines crises dérangeantes. Il a gardé toutes les données concernant le sujet 606 afin que les assassins futurs puissent être performants. Mais cet instant de prospérité annonçait la venue de sombres événements. Fragment du journal de Dül Vendredi 23 Novembre 2141 Heure : 23h30 Entrée n°2100 Je ne comprenais pas… Tout se passait bien… Tant d'efforts et de sueurs enfin récompensés! Mais trois heures après les tests, le sujet 606 s’est mise à délirer pour je ne sais quelles raisons. Au départ, elle contemplait ses doigts, comme si c’était la première fois qu’elle les voyait. Puis, elle s’est mise à jurer dans une langue étrange. Après, elle farfouillait dans sa chambre puis ce fut le noir. J’envoyais deux gardes dans sa chambre. Aucuns ne revinrent me donner une signe de vie. Je dus mettre la base en quarantaine en appliquant le code noir. Mais je ne me rendis pas compte que je lui facilitais la tâche. En utilisant les conduites d’aération, elle parvint à se glisser dans les différentes chambres et salles. C’était horrible…. Elle massacra tout le monde sans faire la distinction entre militaire et scientifique. De plus, elle prenait un plaisir malsain si on en jugeait par son sourire arrogant. Et elle ne cessait parler cette fiche langue incompréhensible Des gardes tentèrent de l’arrêter mais c’était comme les envoyer à l’abattoir. *bruits de mouvements dans les aérations C’est elle… J’ai juste eu le temps de verrouiller les portes d’entrée pour l’empêcher de sortir d’ici. L’humanité souffre déjà assez d’elle—même. Fin de la transmission. |
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Des mercenaires engagés par la RDA étaient assis dans la banquette d’un train à sutentation magnétique, les menant tout droit à leurs objectifs. Cela faisait quelques jours que la base de recherche n°703 n’a pas donné signe de vie par le rapport audio du docteur Dül programmé à 6h, chargé de confirmer les résultats du projet « Knife ». Le docteur était assez minutieux pour et responsable pour se permettre d’arriver en retard. D’ailleurs personne n’avait répondu à l’appel. Donc une équipe de six hommes fut envoyée sur place. Soldat : Je ne la sens pas cette mission. Soldat : On a compris, Francis, tu nous la ressors à chaque fois. Francis : Peut être mais avoue, Jack, qu’un projet nommé « Couteau » n’inspire pas vraiment confiance Jack : De toute façon, peu importe, les noms qu’on leurs attribue, les projets de recherche de la RDA font toujours flipper. On ne sait jamais ce qu’ils y font. Même les gardes ne le savent pas. Francis : Ce n’est pas rassurant. Soldat : C’est bon ? Vous avez fini de faire vos pucelles ? Putain… Qui m’a foutu des froussards pareils ! Vous êtes hommes ? Francis : Oui capitaine. Mais n’empêche ce n’est pas rassurant. Capitaine : Peut être mais on est payé pour cela. Qu’on le veuille ou non. Le train s’arrêta soudainement. Toute l’équipe se regardait, l’air interrogatif tandis que le capitaine demanda à l’ordinateur de navigation, les raisons de cet arrêt. Capitaine : Pourquoi on est arrêté ? Voix électronique : La porte du hangar est fermée. Nous sommes actuellement en attente de réponses Capitaine : Ok… Peux… Voix: Réception de la base, transmission du message. Soudain une voix arriva. Une voix pleine de panique. Voix : Vous…vous êtes les secours ? Capitaine : Oui… Identifiez vous… Voix : Pas le temps… Je déverrouille la porte… Mais sitôt cela fait… Il faut partir… Elle… pourrait revenir. Je ne veux pas...être sa prochaine victime. Capitaine : Qui ? Voix : Voilà la porte est … déverrouillée. Soudain le bruit d’une lame tranchant la chair coupa la transmission. La porte du hangar se déverrouilla et le train entra. Capitaine : Les gars, vérifiez bien vos munitions et l’état de vos armes… Et surtout…Ouvrez l’œil… Soldat : Pourquoi capitaine ? Capitaine : Il y a une chose dans cette base… Une chose qui tue. Francis : Qu’est ce que je disais… On n’est pas dans la merde Jack Ta gueule, Francis ! On n’a pas besoin de tes encouragements ! La porte du wagon coulissa, montrant un hangar en bon état. Preuve qu’aucun affrontement n’a eu lieu. Capitaine : Activez vos détecteurs et surtout ouvrez l’œil. Nous ignorons à quoi nous avons affaire alors soyez prudent. L’équipe s’exécuta et activèrent une sorte couvre œil électronique contenant un mini radar. Ils sortirent de la gare et un noir obscur couvrait le couloir. Ils activèrent leurs torches attachés à leurs fusils mitrailleurs et continuèrent leurs avancées. Jack : Tout est calme. Trop. Francis : Ca va nous tomber dessus soudainement. Je le sens. Soldat : La ferme Francis ou cette chose n’aura pas besoin de te trouver. Francis : Merci Peter pour ce soutien. Capitaine : Et les gonzesses, fermez votre bouche ! A moins que vous voulez faciliter la tâche de cette chose. Ils arrivèrent enfin à une porte fermée. Capitaine : Le code noir a du être activée. Cette porte a donc été verrouillée automatiquement. Kal, à toi de jouer ! Kal , d’un accent allemand: Comme si c’était fait ! Pendant que Kal commençait à Hacker la console pour déverrouiller la porte du labo (d’après la mini-map qu’il disposait sur leurs radars), les militaires avaient leurs sens en éveil, observant l’environnement obscur qui dissimulait les dangers éventuels. Peter : Je ne veux pas être insolent capitaine, mais il n’y a rien pour l’instant qui prouve qu’il y a une chose potentiellement dangereuse se baladant. Capitaine : Et le type qui nous a ouvert ? Tu crois qu’il s’est tué tout seul ? Et puis, ne trouves tu pas bizarre qu’on est croisé personne ? Et pourquoi le code noir a été activé ? Pourquoi il n’y a pas de lumières ? Non… Quelque chose traine dans cette base. Kal : C’est fait ! La porte se déverrouilla et montra un massacre qui avait de quoi jalouser un Alien. Six cadavres d’hommes et de femmes étaient éparpillés dans toute la pièce. Certains n’avaient plus de tête. D’autres avaient la gorge tranché et certains ont été même transpercés si on en juge par la largeur des tâches de sang sur leur poitrine. La table où se passaient les expériences comportait également d’énormes traces de sang dû à des éclaboussures. L’équipe vit même que certains membres avaient des membres coupés dont ils retrouvèrent les restes loin de leurs cadavres comme si l’auteur les avait considérés comme des déchets. Cela allait des bras jusqu’aux jambes. Ce détail montrait à lui seul, la sauvagerie qu’a été témoin cette pièce. Par ailleurs, celle-ci a été mise sans dessus. Comme si elle avait été victime d’un ouragan. Des morceaux de verre montraient les restes de flacons pouvant contenir d’éventuels produits toxiques, obligeant le capitaine à prendre la décision d’isoler la pièce. Capitaine : Ne restons pas là…. Kal verrouille de nouveau la porte. Celui-ci s’exécuta. Jack : Putain… J’ignore ce qui s’est passé… Mais on devrait se tirer. Je ne tiens pas à rencontrer l’auteur de cette scène ! Peter : C’est vrai que pour faire preuve d’une telle sauvagerie, il faut vraiment avoir de la haine à revendre. Francis : Je vous avais prévenu ! On peut partir maintenant ? Capitaine : Pas avant qu’on sache ce qui s’est passé. C’est notre objectif. Et pour cela, nous devons atteindre le deuxième étage où se trouve toutes les données sur ce projet ainsi que des témoignage. Cela nous permettra peut être de savoir ce qui s’est passé. F : Mais… Si cette chose nous trouve ? C : T’as un flingue, non ? Alors sers toi en ! F : Génial… L’équipe continua son avancée avec l’impression d’être observé. Pourtant leurs détecteurs ne montraient aucuns signes aux alentours. P : Capitaine, vous n’avez pas l’impression d’être observé ? C : Si. Mais les détecteurs ne captent aucune autre présence à part nous. Un militaire s’écarta du groupe un instant, croyant avoir repéré un mouvement. J : Tom qu’est ce qui tu fous ? T : J’ai cru…. Non, en fait ce n’est rien… A peine eut il tourné le dos qu’une main lui couvrit la bouche et une lame plantée dans sa gorge, étouffa son cri. J : Tom ??? Tu branles quoi, bordel ? Toujours pas de réponses J : Si je le chope… P : Attends… C’est étrange qu’il ne réponde pas. Capitaine m’autorisez vous à accompagner Jack ? C : Permission accordée mais restez en contact permanent. Les deux soldats s’éloignèrent donc du groupe tandis que le capitaine et les soldats nommés Francis et Kal continuèrent leurs routes. L’obscurité qu’offraient les couloirs ne les rassurait pas. Ils eurent raison. Car deux yeux jaunes dont les iris ont un aspect de félin les observèrent, juste au -dessus d’eux sans qu’ils puissent s’en apercevoir. P : Jack, regarde au sol. Les deux baissèrent le regard et virent une trainée de sang. J : Ce n’est pas bon signe ça. P : Tu l’as dit. J : Enfin, il y a un espoir. Infirme soit elle. Au dessus d’eux, la silhouette les regarda avec un sourire et marmonna quelque chose avant de les suivre. Les deux soldats, regardèrent leurs détecteurs, les sens aux aguets. Enfin le trainée de sang s’arrêta devant une porte où le cadavre de Tom gisait, les yeux figés par la surprise. Un énorme trou dans la gorge et de sang séché sur son uniforme montraient le passage d’une lame. J : Eh merde !!! P : Putain !!! J, par le communicateur à leurs oreilles : Capitaine ? C : Oui, soldat de 1ere classe ? J : Où en êtes-vous ? C : Nous continuons notre avancée. Avez-vous retrouvé le soldat Tom ? J : Oui. Mais mort. C : Comment ça ? J : La gorge transpercée par une lame. Pensez vous… que ….ça serait… le Messager ou… ZéroS ? C : Non… La base est censée être secrète. J : Cet homme est une ombre. Il vient et disparait, laissant que des cadavres derrière lui. C : Cela m’étonnerait. Le Messager est un assassin, certes, mais ce n’est pas son genre de tuer des femmes. Du moins, d’après les analyses de l’enquête sur lui. ZéroS, tuerait par l’intermédiaire d’explosifs. Non, ça ne pouvaient aucun des deux. Avez-vous pensé au Fantôme ? Jack et Peter émirent un frisson à l’énonce de ce nom. Ils le craignaient presque autant que le Messager et Zéros. Jack : Je croyais que Le Fantôme ne tuait qu’à l’arme à feu ? C : Peut-être a-t-il changé de mode opératoire. Ça n’avait pas quoi rassurer. C : Dans tous les cas, rejoignez-nous. Ce n’est pas bon d’être dispersé ainsi. Surtout avec Fantôme dans les parages. P : Jack, j’ai cru entendre quelque chose derrière nous. Les deux se retournèrent et ne virent rien, juste les couloirs d’où ils venaient. J : Bon sang ! Tu fais flipper ! Ne refais plus quelque chose de ce genre P : Mais je te jure que… J : Tu ne vas pas faire comme Fr… Tout à coup, une lame lui coupa la tête et son cadavre fut poussé par un violent coup de pied. Peter esquiva le cadavre qui s’écroula sur le sol. Mais le mystérieux agresseur fut d’une rapidité fulgurante et d’un coup, lui coupa l’avant-bras-gauche et l’enchaina en le plantant avec son arme similaire à un katana. Tout cela s’est passé en quelques secondes. Le capitaine avait perdu contact avec l’équipe deux et de nouveau le bruit d’une lame tranchant la chair lui confirma que Fantôme avait de nouveau frappé. Ca ne pouvait être que lui. Qui pouvait assassiner tant de gens appartenant à la Compagnie sans faire de distinctions et à saborder la base? C : Francis, Kal, on n’est plus que trois maintenant. F : Jack et Peter sont morts ? C : Oui. Le Fantôme a frappé. Ils n’ont eu aucune chance. F : Je savais que cette base sentait l’Enfer. Ils ont retrouvé le corps sans tête de celui qui les a ouverts en arrivant aux étages et au centre de contrôle. La tête se situait à plusieurs mètres du corps et son état montrait qu’on a l’a shooté dessus, comme une balle de football. Kal, glissa sur la tablette holographique, cherchant parmi les nombreuses bases de données qu’elle contenait, cherchant des réponses à cette boucherie. K : J’ai trouvé quelque chose, capitaine. C : Visionnez ! Le soldat s’exécuta et le résultat de ses recherches fut le journal de Düle. Ils ne pouvaient espérer mieux. Ils découvrirent ainsi avec plus de détail le projet Knife. Ils découvrirent que la RDA a fourni elle-même les cobayes. Tous subirent des batteries de test très intensifs, similaires à ceux pour les forces spéciales. Et là c’était des prisonniers, dont des enfants qui entamaient tout juste leurs adolescences. Beaucoup devinrent fous et furent « nettoyés », c’est-à-dire éliminés et incinérer. D’autres étaient dominés par leurs émotions. Quelques-uns sortirent du lot dont le sujet 606. Ils eurent connaissances des différents jours du projet qui dura trois ans. C, pensa: Pauvre petite. Elle doit avoir un mental d’acier pour supporter cela Puis ils arrivèrent au dernier jour et comprirent que le sujet 606 avait fini par être atteint par la folie. Mais étant maintenant entrainée, cela a vite viré au massacre. Ils virent par la tablette la boucherie qu’elle exerçait sur le scientifique, le dépeçant avec une colère qui semblait sans limite. Un détail frappa l’équipe. C : C’est quoi ces yeux ? Kal, remets moi des images du sujet 606. Celui-ci obéit et virent une différence marquante. Le sujet 606 avait les yeux d’un vert brillant tandis que l’assassin avait les yeux jaunes et les iris étaient comparables à un félin. Par ailleurs, elle ne cessait de dire « Soaiafpi oeyä! Tiverkängup ma vrrtep pak !"! » (Pour ma famille ! Meurs démon !) Cette langue, le capitaine ne la comprenait pas mais il savait ce que c’était. F : Elle a dit quoi ? C : Je ne sais pas. Mais… Je me demande comment elle a pu apprendre cette langue. F : Que voulez vous dire Capitaine ? C. Et ce regard… Ca ressemble…Non, c’est impossible K : Capitaine, on doit savoir. C : Ce regard et cette langue… ressemble aux habitants de Pandora. F : Quoi ??? Vous voulez dire les Na’vis ? C : Oui. F : Putain… Mais là c’est une humaine ! K : Francis a raison. Je ne comprends pas. C : Je suis comme vous. Je ne sais pas d’où vient ce changement du sujet 606. Mais ce que je suis certain, c’est qu’elle ne reculera pas. Donc soyez prudent et n’hésitez pas à tirer si vous la voyez. C’est vous ou elle. Les deux soldats inclinèrent la tête pour donner leurs accords C : Bon Francis, je te confie les bases de données de Dül. Maintenant, filons d’ici. Je ne tiens pas à la croiser, surtout qu’elle a déjà tué trois membres de notre équipe. Le groupe se remit en route et descendit les escaliers, la prudence aux aguets. Ils retirèrent leurs détecteurs, ayant appris qu’un implant permettant de la rendre indétectable a été implanté dans le sujet 606. C : N’oubliez pas qu’elle peut voir dans le noir. F : Ca nous fait une belle jambe… Ils avancèrent sans rien rencontrer d’anormal. Ils parvinrent au train sans rencontrer le sujet 606 et entrèrent, en soupirant de soulagement. Ils fermèrent la porte du wagon et le capitaine ordonna au train de partir vers Moscou. C: Fouillez partout. Je trouve cela bizarre qu'on l'ait pas rencontré. L'équipe fouilla toutes les éventuelles cachettes mais rien de suspect. Enfin, ils soupirèrent de soulagement. F : On s’en est sorti ! Je suis content que cette base de malheur soit loin ! C : Pour une fois, je t’approuve. Dans la ventilation, une silhouette, les regarda, un sourire au lèvre. Julia observa au jumelle le train. Elle attendit quelques instants avant de voir les explosifs de ZéroS faire leurs effets. Le train sortit de la voie et vint s’écraser dans la neige. La jeune italienne et son équipe de cinq hommes de la Cause ne tardèrent pas à désarmer les trois membres de l’équipe que la RDA a envoyée à la base n°703. Le chef, un pure militaire, la dévisagea. Le visage de l’inspectrice était caché par un foulard et des lunettes pour la protéger de la neige ne cessant de tomber. C : La Cause… J’aurais dû m’en douter. Un malheur n'arrive jamais seul. J : Nous savons que vous vous rendez à la base 703 pour des secours. F : Cette base est maudite ! J : Ah bon ? J’imaginais pas les soldats superstitieux. C : Si vous ne croyez pas… Allez voir par vous-même. Las bas, une adolescente contrôlée par une sauvage tue tous ceux qui s’en approche. Julia voyait la peur dans leurs visages. Pour que des soldats aient peur à ce point, il y a du se passer quelque chose. Elle activa le scanner de ses lunettes. Repérant la tablette holographique, elle ordonna à un de ses hommes de le prendre. Francis tenta de résister mais la vue des armes pointées vers lui, le convainquit de rester tranquille. Voix : Une autre personne était l’intérieur. Un soldat sortit du wagon. Avec ces soldats, Julia ne l’avait pas vu entrer à l’intérieur. Il tenait dans ses bras, une adolescente de treize ans aux cheveux noirs dont la longueur dépassait ses épaules. Elle avait les yeux fermés, semblant dormir. Ses vêtements, digne d’un patient d’hôpital, était couvert d’un rouge comparable à du sang. A sa vue, les visages des soldats de la RDA étaient pétrifiés de terreurs. Julia demandait pourquoi une telle réaction à sa vue. C : Tuez la ou c’est elle qui le fera ! J : Ce n’est qu’une jeune fille de 13 ans F : Vous ne savez pas ! C’est une tueuse sanguinaire ! J : Elle n’a pas l’air ! F : Regardez les données et vous comprendrez. Et le rouge dans sa blouse ? Vous pensez que cela vient d’où ? J : Ce que je vois, c’est que c’est un sujet des expériences de la RDA. Et qu’elle n’a fait que rendre la monnaie de la pièce à ses tortionnaires. C : Abrutis ! Ce n’est pas que la RDA qu’elle cherchera à tuer ! C’est tous les humains ! J : Et bien… On verra. Mais on n’a pas besoin de vos conseils. On a alerté les autorités de Moscou. Ils ne tarderont pas à venir vous chercher. Mais concernant nous… Sur ces paroles, elle planta dans leurs corps, à l’aide des seringues, des nanomachines que ZéroS a bien voulu lui fabriquer afin qu’il puisse respecter son engagement de ne plus tuer. J : Nous serons le noir de votre esprit. Le lendemain, dans un avant poste secret de la Cause, l’adolescente se réveilla. Elle regardait les alentours d’un air interrogateur et ses vêtements avaient changé. Elle portait un jean et un tee-shirt jaune. Sa peau était également propre et ses cheveux, nettoyés. Julia : Tu es en sécurité. Ici, personne ne te fera de mal. A : Où suis-je ? J : Quelque part entre Moscou et Kiev. A : Je… Une… Quelqu'un est entré dans ma tête. J : Ne t’en fais pas pour cela. Elle ne t’embêtera plus. A : C’était quoi ? Elle m'a semblé différente. On aurait dit... Un chat. Mais un chat humanoide. Julia ne répondit pas. Comment lui annoncé que l’esprit d’une extra-terrestre habitant dans une lune située à cinq année lumière de la Terre, avait choisi son corps comme domicile? J : Ce n'est qu'un mauvais rêve. A : Ah ! Et vous êtes sûre… J : Sûre. A : Tant mieux… Ce qu’elle a fait… C’est horrible. Elle les a tous tué… Sans distinctions. Même ceux qui protestaient contre ce méchant docteur pour le traitement qui nous infligeait. Julia ne pouvait rien dire. Mais elle se doutait, en ayant visionné les données du projet Knife, que cette fille cachait un esprit particulièrement redoutable et animé par la colère et la vengeance. La RDA a dû faire des merveilles sur Pandora... Encore une fois. Pour l'instant, il était nécessaire de l’enfermer et les nanomachines de ZéroS y ont contribué et de faire surveiller cette jeune fille. Si cet esprit voyait la Terre et l’environnement que l’Homme a anéanti, elle voudrait massacrer tous les Humains sans exception. Or, tous ne sont pas comme ça. Mais en attendant qu’elle comprenne, il fallait être prudent. |
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Kaltxì ma tsylan Sympa cette tournure, on commence à voir se profiler des desseins sympathiques ;) "ZéroS, tuerait par l’intermédiaire d’explosif" Attention à cette phrase car "ZeroS" (sans accent, comme pour Kelutral XD )à acquis sa notoriété par le fait que ses petites bombinettes n'ont jamais fait de victimes. C'est un cauchemar pour les services qui sont à sa recherche car ils ne peuvent pas monter la populace contre ce personnage en vendant le fait qu'il s'en prend à eux aussi en tuant au hasard. Les quelques actes de propagandes ont été des attentats mis sur son compte car les enquêtes n'aboutissaient pas. (et avoir un bouc-émissaire c'est toujours pratique) => Faire péter des explosifs sans une seule victime (même un blessé) est quelque chose de pratiquement impossible et c'est là la force de ce personnage ;) "Elle attendit quelques instants avant de voir les explosifs de ZéroS faire leurs effets. Le train sortit de la voie et vint s’écraser dans la neige" Si je comprend bien, le déraillement fut provoqué par les explosifs de ZeroS. C'est pas trop dans l'esprit du bonhomme qui préfère s'en prendre à des structures vides, mais pourquoi pas. A noter que le déraillement n'a fait aucune victime car comme mentionné plus haut, si il y a ne serai-ce qu'une infime probabilité de faire des dégâts collatéraux, ZeroS n'agira pas ;) "Ils parvinrent au train [...] fermèrent la porte du wagon" "Sous la banquette, une silhouette, les regarda, un sourire au lèvre." Quelle équipe ayant affronté un danger quelconque irait tranquillement s'asseoir dans un moyen de transport sans l'avoir vérifié ? Bon, peut être pas une vérif' poussée, genre "allez voir les essieux" mais ne pas regarder sous les banquettes/placards/recoins, rien que pour ça, ce groupe aurait mérité de mourir aussitôt la porte fermée. Le fait qu'il n'y ai pas une ligne montrant que le groupe inspecte les lieux fait retomber le suspense comme un soufflé. Mais surtout, la menace est d'autant plus dévaluée car elle n'est même pas sournoise. C'est la même chose que dans c'te merde de Prometheus, les persos sont stupides et ce qui leur arrive n'auraient jamais eu lieu avec des persos un tant soit peu intelligents. Pour garder le fait que la menace est a bord, tu peux narrer que le groupe vérifie les compartiments mais que la fille est cachée dans une zone qui n'est (normalement) pas accessible. Ca la rend bien plus terrifiante car comme les Aliens, tu n'as aucun moyen de savoir où ils sont avant qu'ils te tombent dessus ;) La dernière discussion entre Julia et la fille n'est pas très crédible à cause d'un détail : Juila a visionné les rapports sur la tablette Elle est donc consciente du potentiel destructeur de la fille et néanmoins elle ne semble prendre aucune précaution. (la fille ne semble pas être dans une pièce sécurisée) Si Julia dit "elle ne t'embêtera plus" elle n'a aucune raison de lui cacher le fait que l'entité tierce est toujours une menace (la phrase "il ne vaut mieux pas que tu le sache" le montre) Soit elle lui explique ce qu'elle sait et lui dit qu'une solution à été trouvée (verrouiller l'entité avec des nanomachines) Soit elle reste vague et mentionne juste "elle ne t'embêtera plus" Une troisième option bien plus intéressante point de vue scénaristique serait que Julia cache la vérité derrière le voile du rêve en lui disant que tout ceci n'était qu'un cauchemar et en inventant des plausibilités pour le sang sur ses vêtements. (la fille n'a pas visionné les vidéos) Dernier petit détail " Cela faisait quelques heures que la base de recherche n°703 n’a pas donné signe de vie" j'aurai plutôt mis une durée en jours. L'esprit de la Na'vi qui à investi le corps de l'Humaine se retrouve dans un corps/environnement totalement inconnu. Un centre d'expérimentation est généralement construit comme une prison/forteresse, la fuite ou l'investissement doit être handicapé par des sécurités, grilles, etc. Du coup, pour une personne débarquant d'un monde totalement étranger, il lui faut un temps d'adaptation. Tu peux narrer le fait qu'après que les deux gardes furent envoyés voir ce qui se passait avec 606, elle disparut tout bonnement. le temps pour elle de se cacher pour : 1 : Etre terrifiée par ce nouveau corps qu'elle à du mal à bouger/comprendre 3 : Etre terrifiée par ce nouvel environnement qui n'a pas de sens à ses yeux Imagine que tu te réveilles dans le corps d'une fille qui possède la Magie dans un monde où la physique que tu connais n'est plus valable et dont le moindre objet est une énigme. En gros, essaye d'imaginer comment tu régirait dans un corps étranger dans un environnement étranger avec une langue étrangère. Allez, exercice pratique : Tu te réveilles, en plein vol, avec ça devant les yeux, descend une échelle et arrives devant ceci)... (ah oui, tu ne comprends pas la langue des gens, bien sur ;) ) 4 : Prendre ses marques et s'habituer à ce nouveau corps. 5 : Explorer ce nouvel endroit (très lentement car tout est inconnu et l'inconnu terrifie) Comme l'endroit et les expériences qui s'y déroulent ne sont pas très réglo, et comme la hiérarchie verrait d'un très mauvais oeil le fait qu'un cobaye se soit échappé, Dül va mettre se donner un peu de temps (quelques jours) avant d'en avertir ses supérieurs... On peut imaginer que c'est au moment où il va se décider à faire son rapport que l'entité va devenir une menace (elle s'est habituée à ce corps et à son environnement). Du coup, il loupe l'heure d'envoi de son rapport quotidien ce qui déclenche l'envoi d'une force d'intervention (exemple Resident Evil, Umbrella envoi une escouade car la Ruche n'a pas donné signe de vie depuis un moment) Eywa ngahu frakrr ! |
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De nos jours, Devant moi se dressait une porte. Une porte verrouillée par de la végétation l’entourant, m’empêchant d’y accéder et à la chose contenu de l’autre côté de sortir. Sur la porte, était dessinée un symbole comparable à un film des temps anciens où une faction arborait un arbre comme bannière. Je regardais la porte avec un air mêlant curiosité et frisson sans savoir pourquoi. Ensuite, le décor changea et je reconnus la chambre où je faisais à chaque fois le cauchemar annuel. « Cinq doigts aux pieds et aux mains. Ma queue disparue… Et cette peau… Une femme humaine semblait me tenir à la tête. Où est ce que suis? Je reçus une tape aux fesses. Je feulais mais de l’extérieur ce fut des cris. Des cris de bébé. Non !! Je suis à l’intérieur d’un nourrisson ! Pourquoi ??? Je devais être avec Mère, ma famille et mon clan. Qu’est ce que je fais dans un corps de tawtute ? Mes seuls souvenirs fut une marche longue dans un vaste blanc. Puis une ouverture est apparue et je suis rentrée dans une pièce où il n’y avait rien. Juste une pièce dominée par le noir. Même avec mes yeux, je ne distinguais rien. A peine avais je tourné la tête, que l’ouverture avait disparu me laissant seule dans cette salle vide et que je vis cette femme me sortant de la mère de ma réceptacle. Bon… Voyons le bon côté. Cette tawtute me donnera une seconde vie et pouvoir observer la terre natale de ces démons. Quoique… Je ne m’attendais pas à grand-chose de leur part. Je m’asseyais pour observer les scènes familiales, attendant l’heure que je jugerai propice pour apparaitre et rêvant de la terre de notre Mère. » Qui était cette personne auquel j’ai rêvé ? Et vu ton avis sur les humains, elle n’appartenait pas à notre espèce. Julia, un agent de la Cause et inspectrice à la police, m’a expliqué qu’elle m’a recueilli dans un train qui a déraillé, inconsciente et que le massacre que j’ai rêvé, n’était qu’un cauchemar. Mais un cauchemar qui paraissait si réelle. Mais entre le rêve et la réalité, la frontière était peu distinctive. Et ce rêve, je le faisais toujours à une même date… le 23 Novembre. Etrange. Mais j’ai plus urgent à penser. Femme : Comment tu te sens ma chérie ? Moi : Aussi bien qu’un jour sur cette planète poubelle. F : C’est ainsi. On ne peut pas y revenir de dessus. Moi : Maman… A ton avis… Qui serait le Fantôme ? Maman : Je ne sais pas… Dans tous les cas, on parle beaucoup de lui dans l’entreprise. Autant que ZéroS. ZéroS… J’admirais cet homme… Faire sauter des bâtiments des RDA sans faire de victimes avait de quoi susciter l’admiration. Et ses actions me poussaient à continuer mon combat contre la RDA même si c’était pour une autre raison. Par contre, le Fantôme…. Les pros de la RDA et de la Cause le craignaient et vivaient sans cesse dans la terreur d’être attaqué par lui. Seul signe. Un fantôme grimaçant et tirant la langue. Celle que je considérais comme ma mère travaillait dans la RDA à un poste assez bien placé. Elle a rejoint la Cause peu de temps avant que j’entre dans sa vie et elle fournit des informations précieuses. Moi : Maman… Tu connais les risques de cet engagement… Pourquoi ? Pour Pandora ? Maman : Non Moi : Quoi alors ? Maman : La RDA m’a arraché le cœur. Et il n’est jamais bon de faire cela à une mère. Moi : Je ne comprends pas. Maman : Tu sauras avec le temps. Un homme vint à notre niveau et s’asseyait sur une chaise. Il avait les yeux rivés sur un holoportable. Puis il repartait et revenait avec un livre. Homme : Alors…. Pak s’emploie pour exprimer le dédain….On emploie le iv comme subjonctif pour donner un sens au verbe… Raah !!! C’est quoi cette langue !? Même le chinois ou le japonais c’est plus simple ! Maman : Petit frère… Souffle un peu. Tu étudies cette langue depuis avant-hier. Homme : Peut être… Mais je ne supporte pas voir ces scientifiques me regarder avec d’un air hautain. Comme si j’étais un abruti. Maman sourit. Sa réaction paraissait l’amuser. Maman : Tu ne changeras jamais. Homme : Toi non plus. Maman : Tu manges au moins ? Homme : La nourriture fabriqué ? Oui. Pas vraiment le choix. Ah Pandora… Il parait que les Hallejuhah sont magnifiques. Ces fameuses montagnes flottantes. Je pouvais comprendre l’admiration de cet homme pour ces merveilles naturelles. L’homme alla chercher quelque chose à manger et s’assit, une barre nutritive nous servant de nourriture, à la main. Homme : Comparé à cette Terre dominé par les grattes ciels… Et sans cesse triste. Je terminais mon petit déjeuner. Si on peut appeler cela comme ça et monta dans ma chambre prendre mon katana et ma paire de Dard que la Cause m’a fourni. Je pris des sortes de couvre mains de couleurs noirs et prit mon haut du corps et l’attacha. Puis je descendis, saluais mon oncle et ma mère, puis je sortis. Pour ne pas me faire reconnaitre, je dissimulais mon visage à partir de l’extension qu’on appelait « « capuche » et un bandeau pour me couvrir les yeux. On me reprochait que mes yeux parfois devenaient blancs. Ca m’arrivait souvent quand j’étais nerveuse, énervée ou en plein combat et je ne tenais pas à me faire remarquer. Mais je me demandais les raisons de ces yeux. Pourquoi les avais je ? Je me rendis à une allée, et attendit, dos collé au mur. Des petits voyous vinrent occuper mon temps d’attente. Voyou : Qu’est ce qu’une si belle jeune femme fait elle toute seule ? Allez, déballes tout ce que tu as, si tu ne veux pas que je t’abimes ton joli visage. Et quand je dis tout, c’est tout. Au vu du ton de la voix, ça devait être un baraqué. Des ricanements derrière lui, me confirmèrent qu’ils étaient trois. Ca va aller vite même si je n’aimais pas le faire. Celui qui m’a adressé la parole devait être leur chef. Moi : Je ne cherche pas les ennuis. Alors pars ou tu ne me laisseras plus le choix. Voyou : Serais tu en train de nous menacer ? Moi : Dernier avertissement. Voyou : Qu’espères tu, petite…. Il n’eut pas le temps de finir que j’étais déjà derrière lui, ma lame ensanglantée dégainée. Son corps se sépara ensuite en deux sans qu’il ait eu le temps de réagir sous le regard effrayé de ses compagnons. Je pouvais sentir leurs frayeurs. Moi : Je vous laisse une dernière chance. Ne commettez pas la même erreur que votre ami ou alors, subissez en les conséquences Les deux voyous saisirent cette occasion pour s’enfuir à toute jambe, si j’en jugeais par les bruits des pas de course allant du côté opposé de ma position. Cette scène de violence était devenue banale dans cette ville depuis le Jugement Dernier et le début de l’enfer. Voix : Des soucis ? Je nettoyais mon arme et le rangea dans son fourreau. Moi : Un petit. Julia regarda le cadavre, d’un air impassible J : Je vois cela Moi : Je voulais te voir. C’est à propos de Fantôme. On t’a chargé d’enquêter sur lui. Julia : Oui. Il a commis récemment un meurtre un Londres. Un de nos agents. Moi : Qui étais la victime ? Juia : Valeis Stawosky, un de nos agents chargés mettre hors d’état nuire les membres des gouvernements européens corrompus par la RDA. Tout son réseau a été éradiqué par une explosion due à une balle explosive. Moi : Mais où va-t-il chercher ces armes ? Julia : Je pense qu’il se sert dans nos réserves d’armes et dans ceux de la RDA. Moi : Génial… Plus loin, Jeff Horis, responsable de la RDA de la recherche se rendait à une réunion en prenant le métro parisien, direction le centre. Son rendez-vous concernait le projet Knife dont la finalité cachait un objectif plus important que la formation d’assassins. Il ouvrit un dossier de son holoportable et regarda une photo. La seule photo qu’ils avaient de lui. Soudain, son holotable grisailla et un fantôme tirant la langue s’afficha avec un seul message « Echec et Mat, Mr Horis ». Ses mains tremblaient de peur. Comment ? La police a pourtant arrêté le Fantôme en l’utilisant comme appât. L’instant d’après, une balle lui traversa la tête devant une foule paniquée à la vue de la rapidité du meurtre et particulièrement, de son auteur. Une sonnerie parvint à nos oreilles. Julia prit une oreillette et la mit à ses oreilles. Julia : Inspectrice Alanza, je vous reçois. Voix : Inspectrice, vous avez raison. Le Fantôme voulait qu’on croie qu’on l’a coincé. Il vient de tuer Horis alors qu’il se rendait à son travail. Julia : Pouvez vous me fournir les coordonnées du lieu du crime ? Voix : On vous les a transmis. Julia regarda son holoportable et vit les coordonnées lui indiquant que le crime a eu lieu dans la ligne 6. Julia : En êtes vous certain que c’est lui ? Voix : Le crime correspond en tout point à son mode opératoire Julia : Très bien. J’arrive. Elle interrompit le contact. Moi : Il semble que le devoir t’appelle. Julia : Oui. Concernant le Fantôme. Moi : Des témoins ? Julia : Oui, mais je doute qu’ils aient vu quelque chose. Il tire toujours de loin. C’est un sniper. Moi : Tu n’as pas de détail ? Julia : C’est un assassin comme toi. Donc tu t’y connais. Moi : Puis je t’accompagner ? Julia : Bien sûr. On arriva dans les lieux. Je me mêlais à la foule et je vis le regard éternellement figé par la peur de la victime. Sur le côté droit de son crâne, au niveau du front, un trou ensanglanté, montrant le passage d’une balle de sniper. Soudain j’entendis un appel. Je m’écartais de la foule et répondis à l’appel. Moi : Allo ? Voix : Je te vois, Faucheuse. Je regardais les alentours, scrutant les bâtiments, espérant le trouver. J’abandonnais très vite. Autant chercher un loup vipère dans la forêt. Moi : Si vous voulez me parler, faites le en face de moi. Voix : Pourquoi faire ? Et puis, j’ai pu t’observer durant ton incursion chez ZLatov. Dis-moi… L’as-tu bien fait souffrir ? Moi : Ce détail ne regarde que moi. Voix : J’avoue que je n’y croyais pas au départ. Mais maintenant plus aucun doute. Moi : De quoi parlez vous ? Voix, ria : Tu ne sais pas ? Moi : Qu’est ce que je devrai savoir. Voix : As-tu vent du projet Knife ? Moi : Oui… vaguement. La famille Métallium a lancé le projet mais ca été un échec. Voix : Le projet Knife n’est qu’une façade. Il cachait un autre plus important. Moi : Laquelle ? Voix : Voyons… Aurais tu la mémoire courte. Tu as toi-même vu des dossiers y faisant référence. Je réfléchissais dans ma tête. Moi : Je ne vois pas Voix : Oh que si ! Je pense que tu vois très bien de quoi je parle. Moi Et si vous me le dites, ça serait plus simple, non ? Voix : Pourquoi faire ? Ca ne serait pas marrant sinon. La transmission cessa à ce moment là me laissant seule face à une marée de question. Je savais de quoi le Fantôme parlait. Ca ne pouvait être que lui. Mais… où voulait t il en venir? |
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Trois ans auparavant, L’homme, en fumant un cigare, tentait de mettre de l’ordre dans ses idées. Il regarda l’épais rapport qui trônait fièrement sur son bureau. Ce russe, atteignait la soixantaine, si on en jugeait par sa barbe et ses cheveux gris. Il repensait à sa vie et tout le chemin parcouru. Quand il pensait qu’il avait démarré son affaire dans un petit laboratoire quand il était encore au lycée. Maintenant, il est à la tête de l’une des entreprises les plus puissantes au niveau mondiale et la première dans son secteur d’activité principale, c’est-à-dire l’armement biologique. Il tournait son fauteuil en direction de la ville dont les grattes ciels poussaient comme des arbres et s’étendaient à perte de vue, éclairant un ciel obscur depuis l’échec du projet Bleu-Ciel. Il repensait à la commande de la puissante famille Métallium concernant une « arme humaine ». Une famille dont la réputation n’était plus à faire dans le domaine des affaires. Mais ils n’étaient pas les seuls joueurs dans la partie. Suivant le dicton « Garde un œil sur tes ennemis mais davantage sur des amis », le directeur a placé des taupes afin de comprendre les intentions et les projets de ces commanditaires. Il lui a fallu attendre deux longues années avant d’obtenir des informations. Zlatov tourna de nouveau son siège et contempla d’un regard absent, ce rapport volumineux parlant du projet Seth consistant à insérer une conscience dans une machine. Le russe était habitué aux horreurs que lui réservait le secteur de l’activité principal de son entreprise. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de sentir un frisson glacé lui parcourir le dos quand il comprenait le but de ce programme et de son évolution « CP » . Ayant senti le potentiel de sa création, il ne comptait pas la laisser entièrement au Métallium. Tandis que la collaboration avec la famille commençait à prendre fin, Zlatov avait ordonné à ses espions de récolter des échantillons d’ADN de l’enfant. La mission fut un échec. Les hommes qui revinrent furent profondément traumatisés, voire même atteint de folie, parlant sans cesse de « yeux blancs ». Zlatov entendit qu’on toquait à la porte. Zlatov: Entrez ! Zlatov se redressa et salua les deux individus. Ensuite, il les invita à une table de réunion au fond de la pièce. Le directeur leur désigna des sièges avant de s’assoir, suivit par ses invités. Zlatov: Je vous écoute professeur Le professeur, vêtu d’une blouse blanche si caractéristique des chercheurs, ajusta se lunettes avant de prendre une petite tablette. Il fit quelques manipulations avec ses doigts sur l’écran holographique avant d’afficher une série de plusieurs diagrammes suivit de photos. Atowski: Nous avons analysé les rapports sur Xelloss. Les résultats qui nous été communiqués nos taupes nous ont révélé les possibilités que l’enfant nous ouvrait. Plus rapide, plus agile. Cet enfant est tout bonnement unique ! Zlatov: Il est issu d’une fécondation in vitro. Donc ce que vous me dites ne me surprend guère. Atowski : Peut être. Mais cet enfant aurait aussi la capacité de plonger les gens qu’il regarde, dans la folie. Zlatov : Des yeux révolvers… Intéressant. Helena : Monsieur, si je puis me permettre ? Zlatov : Allez y Helena. Je vous en prie. Helena: Merci, monsieur. Il est clair que ces qualités ouvrent des perspectives intéressantes. Moi-même, je partage cet enthousiasme. Cependant, il est important de noter que le sujet « Xelloss »a un certain déséquilibre psychologique non négligeable. Il semble qu’il devient incontrôlable et parfois assoiffé de sang. Les rapports ne sont que très vagues mais il semblerait qu’autre chose réside en cet enfant. Zlatov : Que voulez vous dire ? Atowski : L’enfant se met à parler de l’ancien japonais sans l’avoir appris. Si c’était un adulte, ça n’aurait choqué personne. On se saurait dit que c’est un passionné de la langue. Mais là, nous parlons d’un enfant souffrant d’un autisme de niveau 10 et qui a de grandes difficultés à communiquer. Zlatov : Niveau 10 ? C’est possible ? Atowski : Il semble Zlatov : Je me serai bien passé de ce record. Enfin, quand vous dites, « Ancien », que voulez-vous dire ? J’avoue ne pas comprendre. Helena : J’ai effectué la traduction de quelques phrases que l’équipe a pu rapporter. J’ai étudié cette langue quand j’étais encore à l’université. Voyez-vous, les formules et les structures appartiennent au XXe siècle. Cependant, la racine correspondrait à du XIXe siècle. ZLatov : Eh bien ! Cet enfant ne cessera de surprendre. Atowski : En effet, Monsieur. Et je peux vous dire qu’avec les aptitudes de cet enfant, le projet « Ultima » avancerait à grands pas. Zlatov : Je n’en doute pas. Mais pour cela, il nous faudrait un échantillon de son ADN. Et vous savez ce qu’est devenu ma tentative pour récolter ne serait-ce qu’un cheveu de cet enfant. Atowski : Certes, mais dois je vous rappeler que nous avons une dernière carte en jeu mais elle joue de la prudence… elle surjoue, même et ne nous envoie que des bribes d'informations. Helena : Je ne la blâmerai pas car je connais les Metallium et les ai déjà vu à l'œuvre avec des personnes de leurs propres services. Je n'ose imaginer quels tourments attendent une taupe que Mr ou Mmme Metallium découvrirait. Zlatov : Je me suis laissé entendre que certaines la mafia Russe auraient des liens avec les Metallium. Helena : Ce n'est pas tout à fait exact, je dirai plutôt que les mafias Russes et Chinoises ne cherchent pas d'emmerdements avec cette famille. Les Siciliens ont payé le prix fort pour avoir tenté d'empiéter sur les gironds des Metallium, on sait ce qu'ils sont devenus… Il eut un silence angoissant à ces mots avant qu’un bip ne vienne le couper et Zlatov sentit une vibration à son poignet. Zlatov : Patientez quelques instants. Sur son poignet, un écran afficha un courrier et celui-ci toucha l’écran. A son contact, le courrier s’ouvrit, dévoilant un message. En le lisant, le directeur afficha un large sourire à ses interlocuteurs. Zlatov : Une bonne journée s’annonce. Dans le désert de la Mort, autrefois appelé Nevada, deux hommes à bord d’un véhicule de transport, ajustaient leurs masques afin de se protéger contre l’air toxique de ce désert autrefois respirable et dont le paysage n’était pas encore ravagé par les essais nucléaires. Ils ouvrirent le coffre et l’un d’eux épaula un lance roquette. Capitaine : Regarde ce petit bijou ! Le T-90, il n’y a que cela de vrai ! Soldat Vous ne prenez pas le Ravageur ? Comme son nom l’indiquait, le Ravageur était un missile autoguidé et polyvalent, capable d'être utilisé comme missile anti-aérien ou comme roquette sur la terre ferme sans voir sa capacité destructrice atténuée. Arrivé tout récemment, il a déjà prouvé son efficacité en Amérique du Sud et en Afrique. Le T-90 était, quant à lui, un plus vieux modèle, retiré du marché il y a de cela cinq ans. C’était un missile anti aérien qui avait fait son temps lors des opérations françaises effectués durant les jours qui ont suivi le Jugement Dernier. Capitaine : Ecoute… J’ai effectué une centaine de missions avec cette merveille et elle ne m’a jamais déçu ! Soldat : Mais nous ciblons la famille Métallium ! Capitaine : Raison de plus. Je te parie que ce petit avion regorge autant d’appareils de contre-mesures qu’un hérisson a de pics ! Le capitaine épaula le lance-roquette et visa un avion commençant à apparaitre au loin. Capitaine : Il est temps de voir ce que tu vaux ! Une fois que la cible fut au dessus-d ’eux et à portée de tir, le capitaine appuya sur la détente et le missile fila droit vers l’appareil volant propulsé par la charge d’éjection de l’arme. Tandis que le capitaine dirigeait manuellement le missile vers l’avion, celui-ci explosa soudainement dans le ciel Capitaine : Merde ! J’ai explosé en vol ! Soldat : Mais vous l’avez eu, on dirait Capitaine : Tu as écouté ce que j’ai dit ? Le missile a explosé en vol ! Certes près de l’appareil mais il ne l’a pas touché! Soldat : Pourtant il perd de l'altitude! Capitaine : Qu’est ce que j’en sais ? Et pour tout te dire, on s’en fiche ! L’appareil va tout de même s'écraser. Maintenant, on n’a pas plus qu’à partir à la cueillette. Le capitaine déposa la lance roquette dans le coffre et fila dans le poste conducteur suivit par son collègue qui monta en tant que passager. Les deux bouclèrent leurs ceintures avant de foncer pour suivre l’appareil. Le sol était dans un piteux état et les deux hommes à bord, ne cessaient de ressentir des secousses. Enfin, une fumée noire, derrière une colline, leur indiqua la position de ce qu’ils cherchaient. Arrivés dans les lieux, ils virent de nombreux débris éparpillés sur un rayon de deux kilomètres. L’avant, où se trouvait le cockpit, a été séparé du reste de l’appareil volant rappelant le triste destin d’un paquebot des temps anciens. Les deux mercenaires allèrent vers la partie les intéressant, c’est-à-dire l’arrière où se trouvaient la partie pour les passagers. Ils passèrent devant le reste d’une aile où on pouvait encore distingué, même morcelé, le logo de la famille Métallium. Ils descendirent de la voiture et virent, à quelques mètres de l’épave, un homme au costume noir empalé sur une poutre, les regardant avec un regard glaçant. Soldat : Serait-ce… Capitaine : Oui. Mr Mettalium… Ils restèrent un moment, figé par la terreur de ce visage d'un calme angoissant. Capitaine : Continuons. Il faut trouver le gamin ! Ou du moins ce qu’il en reste Trois heures plus tard Capitaine : Il n’est pas là. Et avec tous débris répartis… Autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Soldat : J’ai fait des prélèvements sur toutes les traces de sangs que j’ai pu trouver. Même s’il s’en est sorti, il n’a pas du être indemne. Capitaine : Très bien. On n'a plus rien à faire ici. Tirons nous de ce cimetière alors. |
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La policière sortit de son lieu de travail. Elle avait envie de rentrer chez elle après la résolution d’une affaire concernant un cambriolage qui avait duré plusieurs mois. A sa sortie, une silhouette l’attendait, dos collé à un mur. Il toussa pour signaler sa présence. Jane : Ah ! Excuse-moi, je ne t’ai pas vu! Sébastien avec un sourire : Ne t’en fais pas. J’ai l’habitude. Après tout, tu as manqué de me tirer dessus la première fois. Jane: C'est vrai. Elle sourit tandis que la silhouette se rapprocha d’elle. Ils s’embrassèrent un moment puis ils commencèrent à marcher. Jane : Tu as faim ? Sébastien : Ca dépend de quoi. Jane : Tu n’as pas honte ? Sébastien: Non, madame la policière Ils montèrent dans un train à sustentation magnétique et prirent place dans des fauteuils près de la fenêtre en se mettant face à face. IA : Fermeture des portes en cours. Pour votre sécurité, veuillez à ne pas rester à proximité au cours de la procédure. Le couple se regardèrent un moment sans dire un mot, ne s’échangeant que des regards qui en montraient long sur leurs sentiments Jane : As-tu réfléchi à ce que je t’ai dit hier ? Sébastien soupira Sébastien : Pourquoi tu y tiens tant ? Jane : Parce que j’ai envie. Sébastien : J’imagine que je ne peux pas te faire changer d’avis. Jane, sourit : Non Cinq mois plus tard, le couple passa un entretien avec une équipe médicale du centre médicale de Lyon, l’une des seules encore en état de marche depuis le Jugement Dernier. Ils remirent un dossier médical dont dépendra l’avenir de leur éventuel enfant. La policière serra les mains, angoissées tandis que son compagnon la soutenait par des sourires et des caresses au visage. Cela faisait cinqu mois qu’ils étaient dans la file d’attente et dans le stress de voir leur dossier refusé. Jusqu'à cet appel il y a cinq jours pour un entretien. Ils se présentèrent aux médecins. Ceux-ci leur indiquèrent des siège puis un, qui était en face d'eux, prit la parole. Médecin : D’après votre dossier, vous ne souffrez d’aucunes maladies et vous êtes en bonne santé. Etes-vous séparés ou en face de procédure ? Sébastien : Non. Nous sommes en couple depuis un an. Médecin : Vous vivez ensemble ou séparément ? Jane : Ensemble. Et j’espère que cela continuera. Médecin : Vous êtes mariés ? Le couple : Oui Les deux échangèrent un sourire quand ils s’en rendirent compte qu’ils ont parlé en même temps. Médecin : Cela faisait combien de temps que vous envisagez d’avoir un enfant ? Jane : Depuis six mois. A mesure qu’ils répondaient aux questions, un autre docteur tapotait dans une tablette holographique. Ensuite, les équipes s’entretinrent un moment en se tenant à l’écart puis le médecin chargé de leurs entretiens revint Médecin : Rien ne semble opposer à votre demande. Nous vous accordons tout de même un mois de réflexion pour réfléchir et confirmer votre demande. Un mois plus tard, Jane eut enfin les résultats de son examen et donc, de sa tentative avec la fécondation in vitro. Elle lisait mentalement le papier, en tremblotant. Sébastien: Alors ? Elle détacha enfin son regard du papier et se tourna vers Sébastien Jane: C'est réussi. Séb, je n'aurai jamais cru te le dire un jour, mais me voilà enceinte de toi. Les deux s'entrelacèrent, versant des larmes. Des larmes de joie. Six mois plus tard, Jane dut prendre un congé maternité en raison de sa grossesse. Elle attendait son mari, qui était parti en mission en raison de sa fonction de militaire. Elle se rendit à son entretien à son gynécologue. A chaque fois, qu’elle vit l’image de l’enfant qu’elle porte en elle dans cet écran, elle ne put s’empêcher de verser des larmes de joie. A cause des radiations, elle avait perdu espoir d’avoir un enfant. Et la fécondation in vitro était assez coûteuse. Mais le salaire de son mari fourni par la nation et, particulièrement, la RDA, a permis de rendre son désir réalité. Le gynéco inspecta le moindre recoin avec son appareil, à la quête de la moindre éventuelle anomalie. Jane : Tout va bien ? Pitié, dites-moi qu’il n’y a rien! Gynécologue : Rassurez-vous. Votre fils est en pleine forme. Jane : Fils ? Gynécologue : Oui. Elle versait des larmes de joies. Elle était contente d'avoir enfant. Mais davantage que ça soit un garçon. C’était ce qu’elle avait toujours désiré. Ne restait plus qu'à l'annoncer à son mari. Cela vint la semaine suivante. Il revenait d'une mission en Amérique du Sud. Jane: Comment ça va, mon chéri. Sébastien: Bien. Mise à part qu'on du encore été utilisé comme bulldozer par la RDA. Ca commence à m'agacer. Jane: Ils t'ont encore demandé de raser un village? Sébastien: Oui. Et la raison impliquée, c'est qu'il y aurait des personnes de la Cause qui s'y seraient cachés. Et tu sais c'est quoi la meilleure? Jane: Il n'y en avait pas. Sébastien: Oui. Et puis même si il y en avait, je trouverai toute aussi inacceptable. Je me suis engagé pour le bien de mon pays, pas pour une entreprise. Sinon, comment ça va toi? Jane: Bien Sébastien: Et l'enfant? Jane: Dis, moi tu envisages quoi comme prénom de garçon? Sébastien: C'est un garçon? Jane, sourit: Oui Sébastien: Bah... J'y ai réfléchi et je me suis dit, pourquoi pas Herny? Jane: Ca me convient Les deux sourirent et s'embrassèrent. Ils étaient heureux et attendaient avec impatience la venue de leur petit Henry. Deux mois plus tard, Le militaire parcourait l’hôpital à la quête de la chambre de sa femme. Il venait de se remettre d’une mission qui a failli lui couté la vie et voulait pouvoir serrer sa femme dans ses bras et tenir son fils. Enfin, il trouva la chambre 300, là où sa femme était installée. Il entra et la trouva. Elle l’accueillit par un sourire et tenait entre ses mains, un nourrisson. Jane : Tu ne le trouve pas mignon ? Sébastien : Notre petit Henry est aussi beau que sa mère Jane : Arrête ! Tu vas me faire rougir ! Sébastien : C’est moi ou j’ai l’impression qu’il a héritée de mes yeux ? Jane : En effet. Ça te dérange ? Sébastien : Euh… Elle rigola devant la mine hébétée de son compagnon Jane : Serais tu mal à l’aise ? Sébastien : Peut être. Mais le militaire crut voir un étrange éclat dans le regard de son fils. Un éclat blanc. Les années passèrent et Henry traversait sa dixième année. Mais l’éclat blanc dans son regard ne cessait d’inquiéter ses parents. Elle apparaissait pendant un court moment à chaque fois qu’il était tendu ou était en colère. Et cet éclat, à mesure qu’il grandissait ne cessait de s’aggraver au point que les yeux, à ses neuf ans devinrent presque blancs. Ils avaient beau consulter des médecins, tous leur dirent la même chose. Leur fils était en pleine santé et cela inquiétait davantage les parents car ils ignoraient le mal qui habitait leur fils. Un mal présent dans ses gênes. Henry : Je ne veux pas manger cela ! C’est dégoutant ! Jane : Il le faut, mon chéri. Henry : Non ! Je n’aime pas ce truc ! Jane : C’est la seule chose qu’on a pour vivre. Henry: Non ! Je ne veux pas ! Soudain, les yeux marron de Henry devinrent blancs et sa mère sentit une folie commençant à se propager en elle. Henry : Maman !? Qu’est ce qu’il y a ? Tu me fais peur ! Les yeux blancs scintillèrent encore plus fort, se nourrissant de la peur de l’enfant. Henry : Maman, j’ai peur ! Soudain, Henry s’écroula sans vie. Sa mère se remettait peu à peu de la folie qui l’habitait, alla au chevet de son enfant. Ne sentant pas de pou, elle appela aussitôt les secours avant de pratiquer des gestes de secours. Jane, en larmes : Je t’en prie, mon chéri, bats toi ! Elle continua jusqu’à l’arrivée des urgences qui le mirent dans un brancard Secouriste : Ne vous en faites pas, Madame. Votre fils est entre de bonne mains Jane, en larmes : Je vous en prie. Sauvez-le ! Le secouriste la regarda, un air ressemblant à de la compassion. Secouriste : On fera ce qu’on pourra. Plus tard, Le docteur Dolfman avala sa salive. Il n’aimait pas annoncer cela à des parents mais sa fonction l’y obligeait. Il eut de la compassion quand il va la femme effondrée tandis que son mari tentait vainement de la réconforter. Et ce qu’il allait annoncer n’allait pas arranger les choses. Jane: Alors ? Dolfman : Je suis désolé…. Nous avons fait ce qu’on a pu… Mais votre fils… Est décédé d’une attaque cérébrale La femme s’effondra dans les bras de son mari tandis que celui-ci fit son possible pour retenir son chagrin. L’extra-terrestre, maintenant installée sur la branche d’un arbre qu’elle a imaginé de son monde, regarda la tragédie avec dégoût. Comment peut-on faire cela à des frères et sœurs ? Enlever leurs enfants sans la moindre pitié. C’est… déshonorant et humiliant. Ces démons devraient avoir honte d’avoir si peu d’honneur. Et dire qu’elle avait commencé à aimer cette famille dont l’amour qui livrait à leur fille lui rappelait les siens. Mais ce qui l’inquiétait davantage, c’était que son réceptacle faisait partie des enfants enlevés. Elle ne comprenait pas. Peut-être ça avait un rapport avec ces yeux blancs. Ceux-ci apparurent lors d’une dispute avec son frère. Sous l’énervement, ses yeux se mirent à briller avec une blancheur pure. Elle a vu les parents et le frère affichés un regard de frayeur quand ils la regardèrent avant de perdre connaissance mystérieusement. Tous ces évènements effrayèrent la petite. Ne pouvant supporter ses pleurs, l’indigène dut intervenir. Fille : Maman, Papa, Grand frère… J’ai peur. Na’vi : Ils ne peuvent pas intervenir ici. Fille, en se retournant : Qui êtes vous ? Na’vie : Une personne. Comme toi. Fille: Qu’est ce que vous faites dans ma tête ? Na’vi: Moi-même je l’ignore. Écoute-moi… Je ne suis pas ton ennemie. Fille: J’ai peur… Na’vi: Je sais. Allez calme-toi. Elle s’accroupit et le fait de serrer cette fille dans ses bras lui rappelait qu’elle avait un enfant. Un enfant qui lui manque et dont l’avenir l’inquiétait. Elle chanta une chanson dans sa langue. Fille: C’est quoi ? C’est si… beau Entendre l’extra-terrestre chanter suffit à calmer la petite fille car les yeux blancs s’éteignirent. Ce chant sans rythme possédait une douceur qui suffisait à calmer n’importe quel peur. Enfin, dès qu'elle la sentit calme, l'indigène décida de revenir dans sa maison. Fille Où allez vous ? Na’vi: Chez moi. Fille: C’est où chez vous ? L’extra-terrestre sourit et franchit la porte menant à sa terre natale. La petite fille la suivit et put observer un monde inconnu. Dans le ciel, des pierres flottaient. Certains cachaient des cascades. Un arbre gigantesque était à portée de vue dont la taille impressionnait la fille. Il surplombait une forêt s’étendant à perte de vue. Elle suivit l’étrange personnage dans un recoin recouvert d’arbres possédant d’étranges feuillages. On aurait dit des lianes de couleurs roses. Na’vi: Qu’est ce que tu fais là ? La jeune fille sortit de sa rêverie et se retrouva en face de la femme. Elle pouvait voir qu’elle était bleue et ressemblait à un félin si on en jugeait par ses yeux, ses oreilles et sa queue couverte de petits poils noirs. Fille: Je ne veux pas retourner las bas… Dans le noir. Pitié… Madame la bleue….Ne me rejetez pas ! La Na’vi feula d’un air menaçant. Na’vi : Ne m’insulte pas ! La jeune fille recula par réflexe. Fille: Ecoutez… Je suis désolée si je vous ai offusquée. Na’vi: T’excuser ? Même mille pardon ne suffirait pas à combler ce que vous m’avez enlevé ! Fille: Je ne vois pas de quoi vous parlez. Na’vi: Oh que si ! Votre race nous considère comme des sauvages. Vous nous exterminez comme des vulgaires parasites alors que c’est vous qui souillez nos terres. La fille était effrayée devant le changement de comportement de celle qui l’a réconforté peu de temps avant. Et ses yeux commencèrent à briller d’une lueur argentée. Fille : C’est sombre… Je ne veux pas y retourner. En la voyant si triste, l’indigène vit sa colère redescendre. Elle comprenait la peine de la fille car elle-même, sentait la solitude la peser. Et puis, quelle guerrière serait-elle si elle traitait les enfants comme ceux qu’elle haïssait ? Elle ne vaudrait pas mieux. Et puis… Peut-être est-ce pour cela que Mère l’a mis dans ce corps. Pour veiller sur cette humaine et ne pas vivre dans la douleur et le chagrin. Na’vi : D’accord, tu peux rester. Mais que ça soit clair… Elle montra le grand arbre. Na’vi: Je t’interdis d’aller dans cet arbre. Fille: Pourquoi ? Na’vi: J’ai mes raisons. La fille réfléchit Fille : D’accord. Marché conclu La jeune fille se calma et ses yeux s’éteignirent pour redevenir vert. Puis, elle lui tendit la main gauche. La Na’vi, prudemment, tint sa droite et les deux la serrèrent. Fille: Eh bien ! J’ai l’impression que ma main n’est qu’une fourmi comparé à la vôtre ! Na’vi: Car vous êtes des petits êtres fragiles. Surtout toi, tawtute aux cheveux de l’obscurité. Les deux rigolèrent. Qui aurait cru qu’elle s’entendrait avec une tawtute ? Après l’enlèvement, l’indigène dut calmer sa protégée qui était à la fois triste et effrayée. La fille ne savait pas ce que ces hommes leur réservaient comme sort. Quant à la Na’vi, elle ne préférait ne pas y penser. Par ailleurs, elles ne pouvaient compter sur l’étrange pouvoir des yeux blancs car tous les enfants avaient les yeux bandés. De nombreuses histoires lui sont parvenues sur la cruauté des traitements que les Sawtutes infligeaient aux siens et elle se doutait que ça serait la même chose ici. Décidemment, elle ne comprendrait jamais ce peuple. Elle ressentait la peur de sa protégée, comme si c’était la sienne. Fille: Toi aussi, tu as peur ? Na’vi: Oui Fille : Que vont-ils nous faire ? Na’vi : Je préfère ne pas le savoir. |
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Je me souvenais encore de mon incursion chez OSB. Je venais à peine d’avoir mes quinze ans, c’est-à-dire il y a un an de cela. La Cause voulait que je m’infiltre pour y récupérer d’éventuels dossiers concernant des projets d’armes. J’y allais la nuit pour profiter de l’obscurité afin de masquer mon visage. J’utilisais un conduit d’aération pour entrer sans me faire remarquer. Pendant deux semaines, j’ai étudié sans relâche chaque parcelle du bâtiment à partir des données que j’ai téléchargé en piratant les bases de données de l’entreprise. Je me bénissais d’être assez petit pour pouvoir circuler dans ses conduits sans être grandement gênée par la hauteur. J’arrivais enfin au niveau de l’ascenseur. Comme je l’avais calculé, il arriva au rez de chaussée à 19H30, l’heure de départ du dernier employé administratif. Je profitais de la montée de l’ascenseur pour l’utiliser afin d’aller à mon objectif. Je trouvais la trappe discrètement et comme prévu, je trouvais les deux gardes chargés de relever ceux qui étaient présents aux portes du directeur. Je pris une grenade de type soporifique et le lança dedans. La grenade délivra immédiatement le gaz qui endormit les gardes avant qu’ils aient pu faire le moindre mouvement. Dans le dernier étage, devant le bureau du Zlatov, deux gardes veillaient la porte, arme de fusil GS-221 Raph: Allez, courage ! La relève va bientôt arriver ! Ald : Il était temps ! J’ai hâte de rentrer chez moi et me regarder un bon match de football Soudain, la porte s’ouvrit, révélant les gardes chargés de la relève, endormis. Raph : Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Ald, reste là, je vais voir ! Le garde alla prudemment vers l’ascenseur. Son collègue resta prudent, prenant soin avec son viseur de GS-221 de couvrir son collègue d’une éventuelle menace pouvant survenir. Ald: Fais gaffe, Raph. Cela ne me dit rien qui vaille Raph inspecta les deux gardes et trouva un pou. Raph: Ils sont chez Morphée. Raph tourna la tête et vit son collègue immobile, les yeux figés par la stupeur et la terreur. Et derrière lui, moi tel une ombre de l’obscurité, mon katana sortit avec une lame ensanglantée. Un instant plus tard, la tête d’Ald se sépara du corps et quelques secondes après, son corps s’écroula par terre. Raph : Ald !!! Tu vas voir, sale ordure ! Je me tournais vers mon adversaire, prête à réagir. Il allait se mettre en position de tir mais il resta immobile, les yeux pétrifiés par la terreur devant mes yeux blancs que se distinguaient de l’obscurité de ma capuche me permettant de dissimuler mon visage. Moi : Tu n’es pas cible. Si tu tiens à ta vie, tâche de ne pas te mettre en travers de ma route. Il resta un instant immobile, figé par la terreur, avant de baisser les armes. Raph : D’a…ccord. De toute façon, je sais que je ne ferai pas le poids face à vous. J’aurai à peine le temps de faire un mouvement que vous m’aurez déjà tué. Autant avouer sa défaite plutôt que de mourir pour rien. Donc si vous me permettez… Sur ces paroles, il appuya sur le rez de chaussée. Il veut être loin de cet assassin et sa méthode pour assassiner ces cibles qui donnait la chair de poule. Dès que les portes se fermèrent et que l’ascenseur commençait à descendre, Raph s’écroula, ne se remettant pas de la chance qu’il venait d’avoir. Raph : Putain ! Messager m’a laissé la vie ! Mes potes ne vont pas me croire quand je leur raconterai cela ! Je soupirais de soulagement tandis que mes yeux redevinrent verts. J’entrais dans la pièce et commença à fouiller les dossiers numériques de Zlatov. Cela me prenait énormément de temps car les dossiers étaient très bien protégés. Je me bénissais d’avoir suivi des cours de mon cousin. Cela m’a permis de perfectionner mes compétences et je parvins à forcer des serrures numériques assez perfectionné rapidement. Je téléchargeais tous les dossiers importants sur mon holoportable. Je naviguais un peu tout en ayant mes sens aux aguets pendant le téléchargement, prête à réagir aux moindres mouvements suspects. Un mouvement m’alerta, alors que le téléchargement venait de terminer. J’éteignis et rangeais mon holoportable. Des bruits de pas se rapprochaient et je sentais que ce n’était pas amical. Je me dépêchais de sortir tout en faisant le moindre bruit. J’appelais l’ascenseur et attendit, les sens aux aguets. N’importe qui pourrait l’avoir pris et je me retrouverai avec un adversaire supplémentaire à neutraliser. J’eus juste le temps d’esquiver un bras de Jaeger de l’entreprise cybernétique C-Corp, un des partenaires de la RDA et qui était censée me paralyser par une décharge électrique. Par une pirouette, je m’éloignais de mon adversaire et le fit face. C’était un baraqué et devait avoir au moins deux ans de plus que moi. Sujet 503: Identification : Kendra Kadon, fille de Daniel et Delane Kadon. Matricule 606. Aujourd’hui, agent de la Cause, nom de code « la Faucheuse ». Niveau de risque sur une échelle de 10, 8. A neutraliser de toute urgence. Mention spéciale du directeur : A capturer vivante. Moi : Génial... Faut je tombe sur un mec qui parle comme un robot! Il se rapprocha de moi, la main gauche qu’on appelait « Jaeger » à cause de la ressemblance au bras armé d’un robot venant d’un film des temps anciens. Il est utilisé par les cyborgs, notamment dans les cas d’émeutes. Depuis les jours sanglants de l’Octobre Rouge qui avait fait cent vingt huit morts dont une cinquantaine situé entre treize et dix huit ans. Les jours qui ont suivis ont vu ensuite le nombre de démissions de militaires multipliés par dix passant de dix à cent dont quarante haut gradé au moins d’une semaine traduisant un phénomène de « ras le bol » que l’appât du gain ne pouvait plus estomper Cet évènement paralysa pendant un mois les opérations de la RDA. Depuis, le Jaeger est utilisé pour les opérations anti-émeute et dans certaines opérations. Sujet 503 : Tu n’as jamais fait le poids contre moi 606, et ça ne sera pas aujourd’hui que tu me battras. Moi : Tu paries ? Sur ces paroles, je dégainais mon katana. Quant à mon adversaire, la main du jaeger se transforma en lames coupantes de même que son bras droit. Super... OSB, fabriquant de machine à tuer... On attaqua ensemble et cela se traduisit par un choc entre nos deux lames. On tentait de manœuvrer pour prendre un avantage sur l’autre. Enfin, notre attaque cessa et on se refit de nouveau face à face, mes yeux devinrent blancs. Je refusais de me rendre. Jamais je ne serai une prisonnière de la RDA et de l’OSB. Jamais !!! Et cette rage s’exprimait par mes yeux blancs. J’entendis ensuite des souffles derrière moi. J’éliminais le premier derrière moi en le décapitant, sans qu’il ait le temps de réagir. Le deuxième eut la gorge tranchée alors qu’il allait appuyer sur la détente. J’esquivais ensuite, en me mettant sur le côté gauche, une tentative pour me planter et tentait une décapitation mais il le para en mettant sa lame perpendiculairement à la mienne. J’esquivais ensuite la lame du Jaeger qui se modifia immédiatement en main. Soudain, je sentis de l’électricité me parcourir le corps. Comment ? Sujet 503 : Pratique hein ? Cette rapidité de rotation de la main. Je comprenais tout. Que je suis bête ! J’avais oublié ce détail. J’ai l’air idiote maintenant avec la main du Jaeger accroché à mon bras droit! Désolé, Julia, la Cause. J’ai échoué. Le sujet 503 regarda le corps de son ennemie se convulser avec un sourire aux lèvres. Davantage quand elle s’écroula. Cependant, elle se retient avec son bras mécanique gauche qui remplaçait celui qu’elle a perdu durant son enfance. Il écarquilla les yeux de stupeur et d’effroi. Comment est ce possible ? Personne n’a su résisté à une décharge de Jaeger jusqu’à présent. Sujet 503 : Comment as-tu fait ? Ce n’est pas possible ! Kendra se releva et fit face à son adversaire. Un détail capta l’intention du sujet 503. C’était les yeux de son adversaire qui avait changé. Au lieu d’être blanc sous la colère, ils étaient jaune et son iris donnait une impression de félins. Sujet 503 : Je comprends. Tu n’es pas ma cible. Qui es tu ? Entité : Tu as raison. Je ne suis pas Kendra et je tiens à te remercier. Sujet 503 : De quoi donc ? Entité : De m’avoir libéré de ma prison. Cependant, tu es un danger pour Kendra et je ne peux donc pas te laisser vivre. Affrontons-nous avec honneur et que le meilleur gagne. Sur ces paroles, elle attaqua et le sujet 503 para son attaqua. Il tenta de surprendre l’entité mais celle-ci l’esquiva et trancha aussitôt les doigts. Entité : Tu espères m’avoir par un même manège ? Petit inconscient ou gros imbécile ? Sujet 503 : Ah bon ? Tu vas voir ! L’entité baissa la tête pour esquiver la tentative de décapitation de son adversaire et avec sa main gauche, donna un coup de poing en menton pour faire reculer son adversaire. Elle l’enchaina par un coup de pied au ventre qui fit tomber son adversaire. Elle tenta de le planter mais le sujet 503 esquiva l’attaque en roulant sur le côté droit. Il se releva et tenta d’attaquer son adversaire. Celle-ci esquiva son attaque et découpa le corps de son adversaire par un coup diagonal allant de la taille à l’épaule droit. Puis d’une rotation, elle coupa la tête de son adversaire sans lui laisser le temps de souffler. Entité : Petite chose fragile trop confiant. Cela lui a été fatal. Elle essuya la lame avec le même respect que Kendra avant de ranger le katana dans son fourreau. Entité : Bon, selon les souvenirs de Kendra, je dois rejoindre cette personne nommée Julia. Cela tombe bien. Elle et moi, on a des choses à régler. L’entité reprit le chemin de Kendra, sortant par là où elle est entrée. A son grand soulagement, elle ne trouva aucuns obstacles et rejoignit le point de rendez-vous tout en remettant sa capuche. Une femme à la chevelure noire et attachée en queue de cheval la retrouva. Julia : Eh vous ! Qu’est-ce que vous faites dehors à une heure si tardive ? Le couvre-feu était à 22h! Allez suivez moi! Je vais vous emmener faire un séjour au poste. En chemin, es agents de la Cause organisèrent une fausse embuscade. Julia perdit donc connaissance et l’entité fut emportée par les individus. Une fois dans la planque, les agents soufflèrent. Bob : On va pouvoir parler librement maintenant. Entité : En effet. Delane : Alors ma chérie, tu as trouvé quelque chose ? L’entité défit sa capuche et tourna son regard vers la mère de Kendra. Les yeux de celle-ci était différente de ce qu'elle connaissait d'elle. Delane : Qui es tu ? Bob : Madame, qu’est ce qu’il y a ? C’est votre fille! Entité : Voici les informations que Kendra a téléchargées de vos machines d’informations. Celle-ci sortit son bloc de données après l’avoir déverrouillé. Kal : Kendra, pourquoi tu parles de toi à la troisième personne ? Entité : Je ne suis pas Kendra. Delane : Depuis quand hantes tu son corps ? Entité : Depuis qu’elle a vu le jour. Je fais partie d’elle comme elle fait partie de moi. Delane : J’ai du mal à y croire. Entité : Pourtant c’est la vérité. Et je ne suis pas à l’origine de ces yeux blancs si vous voulez le savoir. Delane, en colère : Comment pourrais je te croire ? Ces yeux ont gâché ma vie ! Julia : Car Kendra n’est pas la seule victime. L’entité tourna la tête vers Julia Entité : Julia… La femme qui m’a enfermé. Julia : Tu dois être la Na’vi qui la hante. Entité : Tu as vu juste. Sur ces paroles, elle frappa Julia d’un coup de poing au visage Entité : Je suis née libre et je le resterai. Julia : Je tiens à te présenter mes excuses mais vous comprenez les raisons qui nous ont poussés à cela. On ne pouvait pas savoir que vous étiez en elle depuis sa naissance. Entité : Ce sont vos terres. Pas les miennes. Ce que vous en faites, ne me regarde pas. A vrai dire, je ne suis pas surprise de la voir si désolée et sentant la mort. Julia : On a des choses à apprendre de vous, en effet. Entité : Beaucoup. Mais votre peuple est aveugle et le restera tant qu’il ne voudra pas ouvrir les yeux. Et je connais ce regard. Vous cachez une grande tristesse, Julia. Julia : Com…. Entité : Vous n’avez pas besoin de le savoir. Votre vie est vôtre tout comme la mienne m’appartient. Delane, Kal et Bob restèrent immobile, regardant Kendra avec des yeux mêlant admiration et crainte. Quant à Julia, elle était nerveuse. Elle savait de quoi cette Na’vi était capable et également à quel point il était redoutable pour avoir vu sa prestation à la base 703. L’entité s’éloigna de sa table et s’asseyait sur un coin de la pièce, commençant un chant de sa planète natale en regardant le ciel avec mélancolie. Entité : Teriran ayoe ayngane (Nous marchons vers toi) Zera’u.( Nous arrivons) Rerol ayoe aygane. (Nous chantons vers toi) Ha ftxey. (Alors, choisis) Awpot set fxtey aygal a l(u) ayngakip. ((Choisis l’un d’entre nous) Awpot a Na’viru yomfiying (Qui nourrira son peuple) Oëya swizaw ningay tivakuk… (Laisse ma flèche toucher le vrai) Elle s’interrompit, pensant à la scène de chasse dans lequel elle partageait des moments privilégiés avec sa famille. Entité : Mère… Tu es si loin et tu me manques. La voix de la mère de Kendra l'interrompit dans ses rêveries. Delane: Excusez moi. J'aimerai savoir une chose. Entité: Quoi donc? Delane: Pourquoi ne pas nous tuer? L'entité sourit Entité: Pourquoi le ferai je? Vous n'êtes pas des ennemis de Kendra. Elle tient même à ce réseau. Moi par contre... Je vous aurai fait payer mon emprisonnement. Delane: Que cherches tu alors? Entité: Je ne cherche rien. J'observe et j'agis quand il le faut. Ce monde n'est pas mien, comme je vous l'ai dit. Delane: Ma fille représente quoi à tes yeux? Entité: Autant que l'enfant que j'ai laissé sur la terre de notre Mère. |
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Kaltxì ma Tsany " l'indigène décida de revenir dans sa maison. [...] L’extra-terrestre sourit et franchit la porte menant à sa terre natale." Là, nous sommes dans le corps de la Na'vi sur Pandora avec la petite fille dans son esprit ? "Sur ces paroles, je dégainais mon katana et mon adversaire également." Nom de Zeus, ça en fait, des utilisateurs de Katana XD Je ne l'ai peut être jamais précisé mais j'ai laissé beaucoup sous-entendre que les Katana étaient devenu rares en 215x Utiliser une autre arme pour la personne possédant le "Bras Jaeger" serait mieux et plus intéressant (le combat entre deux armes, donc deux styles différents) Si le bras peut être modifié, il y a fort a parier qu'il dispose d'armements intégrés) "Le sujet 503 regarda le corps de son ennemie se spammer avec un sourire aux lèvres." Nom de Zeus, j'ai complètement buggé sur cette phrase... "Spammer" ? |
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Non. Le corps de la Na'vi est mort sur Pandora ( c'est d'ailleurs pour cela qu'elle considère le corps de Kendra comme une seconde naissance). Nous sommes dans la partie de l'esprit que la Na'vi habite dans Kendra et le décor a été crée par rapport aux souvenirs de la Na'vi de sa terre natale. ( Un peu comme le Messager dans Xelloss avec le jardin japonais et sa résidence). Concernant tes autres remarques, j'en ai tenu compte. En effet, le passage du regard sadique du sujet 503, le mot était "spasmer" mais je vais le remplacer par "convulser". Ca sera plus simple, je pense. |
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Durant cette brève réflexion, je me retrouvais de nouveau dans la forêt où la Na’vi avait crée dans mon esprit. Na’vi : Oel ngati kameie Kendra Je levais la tête et vit la Na’vi. Sur son dos, on pouvait voir une sorte d’arc avec des flèches de couleurs violettes. Sur son flanc, une arme ressemblant à une épée. Moi : J’ai toujours du mal à me faire avec votre présence. Elle descendit de son arbre. Na’vi : Tes souvenirs me concernant ont été effacé par ces petits machins Nano…truc. Moi : Nanomachines. Na’vi : Peu importe. Disons qu’en m’enfermant, cela a coupé le lien que j’ai établi avec toi et tu as perdu tes souvenirs. Moi : C’est vrai que je ne me souviens pas de mon enfance. Na’vi : Ce sont les effets des nanomachines de la personne que vous nommez ZéroS. Moi : Mais maintenant que tu es libre, je peux les récupérer ? Na’vi : Non. Moi : Pourquoi ? Ils sont tout de même à moi ! Na’vi : Car tu en souffrirais et je ne le veux pas Moi : Même si c’est le cas, ils font partis de moi comme de toi. J’ai le droit de les avoir ! Les oreilles de la Na’vi s’abaissa et sa queue s’agitait de façon énergique. Na’vi : Je t’ai dit ma réponse et je ne changerai pas d’avis sur la question. Tu n’es pas prête à accepter certaines vérités. Moi: Mais tu n’es pas ma mère ! Na’vi gronda d’un air menaçant : N’oublie pas Kendra que tu es chez moi. Moi : Mais toi, tu es dans ma tête ! Na’vi : Je n’ai pas choisi d’y être. Moi: Même ! Et puis ce sont mes souvenirs ! Na’vi : Rectification. Nos souvenirs, petit être fragile Moi : Je suis sûre que n’y étais pas ! Na’vi : J’étais toujours là. C’est juste que tu ne t’aies pas aperçu de ma présence. Moi : Enfin… Je vois que tu défendras ta position. C’est inutile d’insister. Peux-tu, au moins, me dire si tu connais le projet Knife ? Na’vi : Je ne connais pas ce nom. Mais je te conseille de regarder les dossiers que tu as téléchargés de chez Zlatov. Je pense que tu trouveras la réponse à tes questions. Je pris mon bloc de données et commençait à pirater le réseau de la Cause. Je voudrai savoir ce que l’habitante de Pandora me voulait me dire. Je vis que le dossier Ultima a été consulté par Julia il y a de cela trois jours. J’inspectais les historiques et remarqua qu’il y ait allé au moins quatre fois en un mois. Je décidais donc d’ouvrir le dossier « Ultima ». Je composais le mot de passe puis j’entrais dans le dossier. Plus je naviguais, plus je comprenais l’horreur de ce projet. Tout cela est parti d’un enfant nommé Xelloss. Mes yeux blancs venaient donc de lui. Il y eut de nombreux rapports sur moi. Pas étonnant, j’étais un de leurs cobayes qui a réussi à s’échapper. Un autre sujet fait l’objet de rapport. Des données sur ses capacités, ses réactions lors de test et sa prestation dans différentes opérations comme Black Star, Jade et Lune. Des images me montraient des villages en Amazonie et en Inde dont les murs rouge étaient dus à des couleurs de sangs. Des cadavres d’hommes, femmes et enfants décapités, coupés en deux ou plantés par une arme blanche. Qui a bien pu faire cela ? Je trouvais une photo et j’écarquillais les yeux de stupeur. Je reconnaissais cet individu. J’entendis des bruits de pas derrière moi et je me dépêchais de me déconnecter. Julia : Qu’est ce qu’il y a Kendra ? Moi : Rien. Je faisais le tour des actualités voire si Fantôme avait encore frappé. Julia : Et alors ? Moi : Rien pour l’instant. Je vais enquêter de mon côté. Je te tiendrai informée si j’ai des nouveautés. Julia : Je ferai de même. Je sentis qu’elle se doutait de quelque chose. Mais peu m’importait. Zlatov a bien mérité ce qui lui était arrivé au vu du nombre de familles qu’il a brisé pour son projet Ultima. Dont la mienne qui a perdu un fils. A l’intérieur de moi, je vis la Na’vi qui commençait à danser, comme pour fêter un événement heureux. J’entendis dans ma tête des bruits de tambours, dont la musique était particulière. En effet, il n’y avait pas de rythme. Mais c’était si doux, si innocent… Elle s’interrompit, la queue s’agitant d’un excité. Na’vi, d’un air ex cité : Il sera prêt quand ? Moi : Bientôt. Patience. Un an plus tard, Julia vit la navette transportant Kendra vers Pandora s’éloigner dans le ciel. Elle rentra ensuite chez elle. A peine était- elle rentrée qu’elle entendit un bruit. Elle sortit son Wasp et montra aux étages. A peine eut –t elle atteint le dernier qu’elle entendit un bruit sur sa droite. A peine s’était elle retournée qu’une lame se planta en elle. En voyant le visage de son assassin, une larme en sortit. Julia : Par… donne-moi. L’assassin sortit sa lame du corps de l’inspectrice qui s’écroula sur le sol. Puis, disparut dans l’obscurité de la nuit. J’étais dans mon sommeil de cryogénisation, nécessaire pour le voyage de cinq ans vers Pandora. Heureusement que la Na’vi à l’intérieur chantait bien. Cela m’avait permis de me reposer car j’aurai besoin d’énergies pour aller sur Pandora. Je lui avais demandé si j’étais assez prête pour entrer au Kélutral. Elle avait cessé de chanter et me regarda avec un son air sérieux que je n’appréciais pas du tout. J’en avais même peur et c’était difficile de m’effrayer. Moi : Ok… J’ai compris Na’vi : Je veux bien te montrer l’entrée. Je n’en revenais pas de mes yeux. Moi : Vraiment ? Tu.. ? Na’vi : A moins que tu préfères que je change d’avis ? Moi : Non pas du tout ! Na’vi : Alors en route. On parcourra la forêt. On croisa un troupeau d’Hexapodes. Enfin… Les Hexapodes selon les souvenirs de ma locataire qui étaient en train de manger. Des prolémuris parcouraient des arbres. Un se fit même attraper par un Banshee et lança un couinement plaintif. La dure loi de la vie. Je restais parfois immobile, parcourant du regard la beauté de cette forêt. D’autant qu’elle brillait. Cette espace pleine de vie. J’avais du mal à imaginer que tout cela est issue d’une Na’vi mélancolique. Si Pandora ressemblait vraiment à cela, j’avais hâte de la voir réellement. Na’vi : Je peux comprendre ton admiration. Tu viens d’une terre morte ou agonisante. Ici, c’est plein de vie. Ca change de votre Terre. Moi : C’est clair. J’ai hâte de le voir en vrai. Na’vi : Notre Mère sait créer et veille à ce que l’équilibre de la vie soit respecté. Moi : Tu parles d’Eywa ? Na’vi : Oui. On arriva enfin au Kélutral. Je vis d’autre Na’vis se consacrer à différentes activités. Certains discutaient en tissant. Certains revenaient de la chasse avec leurs butins. D’autres préparaient le repas avec la proie que les chasseurs ont ramené. Des mères s’occupèrent de leurs enfants. Mais tous ne sont que des souvenirs. Des fantômes de la Na’vi. C’était peut-être cela qu’elle appelait sa famille. Son clan. On arriva à l’entrée. Devant nous, un Na’vi, si on se fiait aux vêtements, devait être le chef. Il avait les cheveux tressés vers l’arrière discutant avec une autre. Etant de dos, on ne put voir le visage de son interlocutrice. Olo’eyktan : Je te jure, petite sœur. Une vraie furie ! On croirait un Palulukan qui s’est réincarné en membre du Peuple ! Smuktu: En même temps… Elle attend un enfant. Olo’eyktan : Mais cela, c’est quand elle est normale ! La sœur rigola Olo’eyktan : Ce n’est pas drôle ! Smutku : Tu as bien choisi ton âme sœur ! Olo’eytkan : A la base, on était destiné à ne faire qu’un. Tu te souviens de la fierté qu’on eut ma Sa’nu et ma Sempu quand ils ont appris que j’étais choisi ? Smutku : Je n’étais pas là, je te rappelle. Je passais la cérémonie d’Union avec Sil’yey Olo’eykan : Ah oui ! L’olo’eyktan des Oltyis. Ils t’ont finalement accepté ? Smuktu : Oui. Ils ont eu un peu de mal au début mais ça ira mieux avec le temps. J’avançais et parcourais l’entrée. Tout était vide, mise à part les fantômes des Na’vis. J’eus même droit à des enfants en train de jouer. Moi : Tu es une véritable base de donnée toi ! J’imagine que les souvenirs que tu gardes secrets sont en hauts ? Na’vi : Tout être en est un avec sa sécurité. Toi-même tu l’es. Moi : On peut dire… Mais une base de données après le passage d’un virus qui a tout effacé. Na’vi : Les souvenirs ne peuvent être effacés. Ils sont juste enfouis dans ta tête mais tu n’en as pas conscience. Moi : Peut-être. Mais dis-moi, il y a une raison pourquoi tu gardes en mémoire toutes ces personnes ? Na’vi : Ma terre me manque. Moi : Je n’en doute pas mais cela ne répond pas à ma question. Vois-tu… Quand je suis entrée, je n’ai pas senti de joie, ni de la mélancolie mais de la tristesse et de la colère. Na’vi : Tes capacités sensorielles m’étonneront toujours, petite chose fragile. Moi : Merci. Mais je pense que tu n’y es pas étrangère. Alors ? Na’vi, en baissant les yeux, les oreilles et la queue basse: Tu le sais. Moi, en fronçant les sourcils: Morts ? Na’vi : Oui. Moi : Comment ? Na’vi : Un raid des démons du Ciel. Sur Terre, vous les nommez la RDA. Moi, soupirant: Evidemment… Il n’y a qu’eux pour faire ce genre de chose. Je contemplais les enfants. Eux qui avaient la vie devant eux… Brisés par la cupidité. J’entendis des bruits de goutte tombant sur le sol. Puis des cris de douleurs venant d’en haut. Je me rendis à la spirale et une goutte me parvint au visage. Il était rouge. Rouge comme du sang. Je me tournais vers la Na’vi Moi : Qu’est ce qu’il y a là haut ? Na’vi : Des choses que tu ne devrais pas voir. Moi : Comme mes souvenirs ? Na’vi : Oui. Et bien d’autres choses. Moi : C’est-à-dire ? Na’vi : Une facette de moi-même. Et pas la plus agréable. Moi : Génial… Déjà qu’avec ce côté, je la craignais comme une fille a peur de sa mère quand elle savait qu’elle allait se faire gronder. Je n’osais pas imaginer l’autre facette de ma locataire. Et les bruits n’annonçaient rien de bon. Le réveil… Enfin, si on peut appeler un sommeil cryogénisé une sorte de repos. Je frottais mes yeux et contemplait Pandora à travers un hublot. Il était vrai qu’elle était pleine de vie. Rien qu’en la voyant dans l’espace, je pouvais comprendre que certains l’aient défendus en soutenant les Na’vis. J’allais ensuite vers mon casier et pris mes affaires. Dans ma tête, je sentais les bruits de tambours et l’impatience de ma locataire de revenir sur sa terre natale. Moi : Arrête avec ces tambours ! Je vais finir comme le Maitre après! (Le Maitre est l'un des grands adversaires du héros de la série de Docteur Who. Lui-même Seigneur du Temps, il a également eu, comme le Docteur, plusieurs formes ( celui que je vous présente est sa dernière ( du moins de ce que je sais pour l'instant), lors de la fin de la saison 5). Fou, à cause des couloirs du temps, il n'entendait sans cesse, dans sa tête, quatre bruits de tambours. (Les raisons... Bah, il faut regarder! xD)) Na’vi : Désolé… Mais cela faisait vingt deux ans que j’attendais cela. Moi : Ca, si je ne l’avais pas compris… C’est que je suis sourde et aveugle !!! Je me bandais les yeux avant de rejoindre les autres dans le Valkyrie nous reliant à l’Enfer. Un instructeur nous mettait au frais sur les règles de sécurité. Mettre un masque à oxygène…. Ca me paraissait évident, enfin… Na’vi : Comment vous faites pour vivre avec ces masques ? Je ne comprendrai jamais Moi : Nous n’avons pas le choix. Si nous ne les avons pas, c’est la mort en quelques minutes Na’vi : Justement. Pour manger ? Moi : Bah… On improvise Na’vi : Sans doute…. Vivement que tu rejoignes ton uniltirantokx. Je n’ai pas envie de parcourir de nouveau la terre de notre Mère avec un tel handicap ! Moi : Tu crois que j’ai envie de le faire ? Je ne suis pas encore suicidaire à ce qui me semble. Na’vi : On ne sait jamais. Après tout, vous êtes des créatures bien étranges et pleines de surprises. Moi : Vous pensez que vous ne l’êtes pas, vous ? Na’vi : Cela dépend des points de vue. Moi : En effet. Je sentis ensuite qu’on me secouait. Capitaine : Alors ? La petite dort ? Moi : Si seulement…. Capitaine : Attends…. Ce bandeau…. Le fait qu’on envoie une adoloscente dans une terre aussi hostile que Pandora… Serais tu… Moi : Peut être. Capitaine : Je n’y crois pas !!! La RDA n’a qu’à bien se tenir !!! La Faucheuse est ici !! Moi : Inutile de le crier sur les tous les toits aussi. A moins que tu veuilles une démonstration ? Le capitaine gloussa et je sentis de la peur. Je rigolais et lui donnait une tape sur l’épaule. Moi : Je rigole ! Mais j’aimerai garder ma présence secrète si ça ne te dérange pas. Capitaine : Difficile... Il y a beaucoup de gars de la Cause ici. Et vous êtes une célébrité. Presque autant que ZéroS. Moi : Génial… Na’vi : En même temps… Tu aurais dû t y attendre. Moi : C’est vrai. Moi, au soldat: Sinon, c’est où l’entrée ? Avant qu’une horde de fan se mette à vouloir des autographes de moi ? Quelque part, sur Pandora, une ombre se tenait assise à une chaise, semblant méditer. Elle repensait à tout ce sang que l’entreprise l’a obligé à faire couler. Mais la RDA l’a sous estimé. Ils ne pouvaient le contrôler autant qu’ils voudraient. Les nanobombes implantés ont été désactivé par ses soins. Quant aux nanomachines, la majorité étaient mystérieusement hors services probablement à cause de la cryogénisation. Cela l’arrangeait. Mais certaines résistaient encore et lui dictaient une dernière consigne. Une consigne qui fut la raison de sa venue. Eliminer l’agent «Faucheuse ». Des données rapportant qu’elle viendrait sur Pandora. Et peut être, enfin la paix tant espérée. |
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Norm : Voilà ton avatar J’observais l’avatar qui flottait dans l’amiotank, contenue dans un liquide bleu, une sorte de cordon ombilical au nombril. L’avatar me ressemblait… Mais de loi, si on devait ajouter les caractéristiques des na’vis. Et toujours ces cheveux longs ! Raah !!! Ca va être encore génial à coiffer ! Norm était, on peut dire, un vétéran du programme Avatar. En effet, il était là lors de la bataille de l’Arbre des Ames où Eywa a corrigé le Peuple du Ciel et les a renvoyé de l’Enfer. Il a perdu même son avatar durant l’affrontement et attend une livraison de la Cause. Je m’en doutais quand j’avais vu des têtes que je connaissais sur Terre mais là… Quand j’ai appris cela, j’étais pour ainsi dire…Sur le cul. A l’intérieur de moi-même, je me pris une tape sur la tête. Moi : Aie Na’vi : Sois un peu plus polie ! Norm, en me voyant frotter l’arrière de ma tête : Il y a un problème ? Moi : Rien… Ca va… Juste le réveil qui est un peu difficile. Norm, avec un sourire : Je comprends. C’est un peu dur après cinq ans de congélation. Moi : Tu n’es pas mère, je te rappelle ! Et puis, je ne l’ai pas dit, je l’ai pensé ! Na’vi : C’est comme si tu parlais pour moi. Moi : Eh ! C’est toi la locataire, je te rappelle ! Na’vi : Tu veux avoir un aperçu de ce qu’elle peut te faire la locataire ? Elle me saisit par le col et me suspendit en l’air, comme si je ne pesais rien. Comme pour réprimander un enfant. Moi : Remets-moi au sol ! J’étais tellement frustrée que je le disais à haute voix. Norm : Tu disais quoi? Je n’ai pas trop compris. Moi : Rien… « T’es contente ? Je vais passer pour une folle maintenant ! » Na’vi : Ca ne changera pas. Moi : Je te déteste. Norm : Tu es bizarre…Enfin, viens, je vais te montrer ton confident. Je le suivis et vit un holoportable. Moi, en montrant le mien: Désolé, j’en ai déjà un Norm : Peut être mais celui-là, c’est pour toute l’équipe. Ca nous permettra de te tracer si jamais tu as un problème et c’est utile pour les recherches. Moi : Tu peux te mettre là où je pense, tes recherches! Jamais je ne laisserai quelqu’un regarder ma vie privée ! Moi : Tous ceux qui ont un avatar en ont ? Norm : Oui et tu ne feras pas exception. Moi : Pfff…. Norm : J’ai entendu des soldats murmurer que la Faucheuse serait ici. Moi : Bah tant mieux, non ? Norm : Je ne sais pas. La Faucheuse est connue, tout comme le Messager, pour ses assassinats. D’où son surnom et le fait qu’elle laisse une carte avec une tête de mort à la fin. J’en ai des frissons rien que d’y penser. J’entends encore les bruits de tambours dans ma tête Moi : Qu’est ce que je t’ai dit ? Na’vi : Désolé Moi: Aie aie… Je n’imagine pas ce que ça va être quand je serai dans mon avatar… Sur une colline flottante, une silhouette observait le paysage, d’un air absent comme perdu dans ses pensées. Le couinement de son compagnon volant le réveilla. Tsylan : Qu’est ce qu’il y a Txon ? Celle-ci continua et par son lien, Tsylan sentit qu’elle voulait lui dire quelque chose. Tsylan : Qu’est-ce que… Ce n’est pas vrai !!!!! Non, ne me dis pas…. Txon poussa un petit couinement, comme pour l’approuver Tsylan, soupira : Comme si Ludsey n’était pas suffisant ! Txon frotta sa tête contre son chasseur. Tsylan, sourit en la caressant: Oui. Moi aussi, je t’aime bien. Quand je pense que tu as failli me réduire en charpie à l’Iknimaya. Un an plus tôt, Lutsey et Joltsyn profitaient du sommeil de Tsylan pour discuter. Joltsyn : Grande sœur, il serait peut être temps que tu lui fasses passer l’Iknimaya. Non ? Ludsey, les oreilles abaissées : Il n’est pas encore prêt. Joltsyn : Est-ce vrai ? Ou parce tu as peur pour lui ? Ecoute…Je peux comprendre mais tu ne feras que retarder l’échéance. Tôt ou tard, tu seras obligée de lui faire passer. Il ne peut pas devenir l’un des nôtres sans avoir d’Ikran. Ludsey : Je sais. Mais j’ai du mal. L’Iknimaya n’est pas une épreuve facile et il peut y perdre son uniltirantokx… Joltsyn : Si j’avais cru qu’un jour tu t’inquiéterais pour un tawtute…. Ludsey : Petite sœur… Je ne comprends pas ce qui m’arrive ces temps-ci. Joltsyn : Tu le sais. Mais tu es trop fière pour l’accepter. Ludsey : Qu’est ce que je suis censée comprendre ? Joltsyn : Que tu es bien une Koltyan. Ludsey : Dois je prendre cela pour un compliment ? Joltsyn lui sourit Joltsyn : Ecoute… Si tu veux mon avis, tu t’inquiètes pour rien. Tsylan a l’air de quelqu’un d’habitué à ces situations. Ludsey : Habitude ne veut pas dire réussite. Joltsyn : Retarder l’inévitable n’arrangera pas les choses non plus. Ludsey : Sans doute. Je vais y réfléchir. Extrait du journal de Ben Journal de bord, Entrée n°117 Quand je me réveillais le matin, j’eus un mauvais pressentiment. Je pris un petit déjeuner et j’eus la visite de la boule dog à la chevelure rousse. Moi : Oh bonjour ! Vous êtes venus me sermonner comme d’habitude ? Grace : A quoi ça servirait ? Non, je suis venue te parler un peu des soltyisas. Moi : Et qu’allez vous m’apprendre ? Le fait que leur précédent Kélutral a été détruit par la RDA ? Elle écarquilla les yeux de stupeur. Grace : Comment ? Moi, en haussant les épaules : Pas compliqué. Quelques petits piratages de dossiers et une recherche dans la bibliothèque de Pandora ont suffi à savoir cela. Grace : Je vois que tu sais utiliser tes ressources. Moi : Je n’ai pas eu le choix dans mon métier. On n’est pas que des brutes sans cervelles, tirant sur tout ce qui bouge comme vous le croyez. Grace : Je n’ai pas eu de bons exemples. Moi : Si vous le dites… Grace : Donc tu sais les raisons qui ont poussé les Soltyisas à être si hostile envers nous. Moi : Oui… A mon grand regret. A mon réveil dans mon avatar, je découvris Ludsey, assise en tailleur. Ludsey : Enfin ! Tu fichais quoi avec ton corps de tawtute. Moi : Une discussion avec Grace. Ludsey : Grace… Ce nom me dit quelque chose. Moi : C’est celle qui enseignait notre langue à tes sœurs adoptives. Ludsey : Ah ça y est ! Neytiri et Sylwanin m’ont dit beaucoup de bien d’elle. Moi : Sans doute. Mais pour moi, c’est une boule-dog avec une perruque. Ludsey : C’est quoi un boule dog ? Moi : Un animal terrestre. Ludsey : Vous utilisez de drôles de mots. Moi : Mais tu ne m’as pas attendu pour que je te fasse un récapitulatif des expressions humaines. Je me trompe ? Ludsey : Non. Prends ton meresh’ti cau’pla ( « rien à voir ». arme de jet utilisé pour attraper des animaux. Souvent utilisé pour l’Iknimaya.) Moi : Ah. Ca sent l’Iknimaya à plein nez. Ludsey : Tu as vu juste. J’ai hâte de savoir quel Ikran va te choisir pour être son taronyu. Je me mis à grimper les collines menant à l’Iknimaya pour traverser mon épreuve de chasseur, guidé par les sœurs jumelles. J’ai remarqué que Ludsey était inquiète (C’est ce que je suppose avec ses oreilles abaissés) malgré les sourires qu’elle me faisait. Je me demande bien pourquoi. J’aurai sans doute la réponse plus tard. Et je dois dire que la voir sourire… C’est agréable. Moi qui a toujours eu le droit à la tête d’assassin. Une fois que l’escalade était terminée, on a parcourut un pont constitué de végétation. Enfin, on arriva au repère des Ikrans. Ludsey : Te souviens tu de ce que je t’ai dit. Moi : Difficile de ne pas s’en rappeler. Tsahaylu ou la mort. On ne peut pas faire mieux comme pense-bête. Ludsey, sourit Vous êtes toujours aussi râleurs ? Moi : De là où je viens, oui. Bon, ce n’est pas en discutant que ça sera fait. Plus vite c’est terminé, mieux c’est ! Sur ces paroles, j’allais vers le repaire des Ikrans, mon meresh’ti cau’pla sorti. J’observais chaque Ikran d’un œil attentif. Il était clair que je n’étais pas le bienvenu mais à chaque fois, que je m’en approchais, il reculait. Un de couleur rouge feula d’un air menaçant vers moi. Moi, en approchant: Tu veux te battre ? Il continua de feuler mais il reculait. Etrange… Il ne se comportait pas de la même manière que les autres. Il semblait me détester mais il ne pouvait m’approcher. C’est étrange. Soudain, mon instinct me disait de faire attention derrière moi. Ludsey : Tsylan ! Derrière toi ! Instinctivement, je roulais sur la gauche et j’esquivais une attaque aérienne d’un Ikran de couleur noire. Il prit de la hauteur avant de se retourner en ma direction. Moi, en faisant tourner mon arme : A nous deux ! Je le vis, foncer de nouveau vers moi, gueule en avant. Mais à la dernière seconde, il changea de direction atterrit devant moi et m’assena un coup avec sa queue qui plaqua au mur. Cette attaque m’ayant pris par surprise, je laissais tomber mon arme de jet. Putain… C’est vraiment ma veine ! Au moins, il n’est pas tombé dans le vide car ça ne m’aurait pas arrangé ! L’Ikran se retourna vers moi. Je pus voir le contour rouge de ses yeux. Avec cette tête, il ressemblait à un Narguaguga enragé (Un montre du jeu Monster Hunter Freedom Unite). Il m’attaqua avec sa gueule en direction de ma tête et je parvins à me tirer de cela par une roulade vers la droite. Je pris mon arme et j’eus juste le temps de voir l’Ikran se ruer vers moi. J’esquivais en me mettant à la droite et je parvins à imposer une muselière à cette foutue gueule à l’aide de mon « rien à voir ». Mais je me pris un coup de griffe de son aile gauche sur l’œil de même côté quand il se retourna pour faire face à moi. Merde !! Ca fait mal !!! Je reculais sur la douleur qui ressemblait à une brûlure atroce. Je sentais le sang couler sur ma joue. Moi : Tu veux jouer au dur ? Très bien ! Sur ces paroles, je profitais que l’Ikran était occupé avec l’obstacle que j’ai imposé à sa gueule pour le pousser dans le vide. Ludsey : Tsylan !!!! Je parvins à caler mes pieds solidement vers les ouvertures que me laissaient les ailes sur le dos. Je n’aimais pas trop avoir la tête à l’envers mais bon il fallait faire avec. Obliger d’utiliser ses ailes pour voler, l’Ikran dut me laisser des secondes de répits qui me seront précieuses. Je parvins, enfin, à saisir un de ses antennes à l’aide de ma main gauche, malgré les tentatives de l’animal pour m’en empêcher en effectuant des virages ou des loopings (c’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai pu avoir l’antenne plus facilement, bien que je faillis tomber dans la fin de l’acrobatie). Je fis tsahaylu juste avant que la bestiole eut l’ingénieuse idée de retourner dans colline pour s’accrocher aux parois. Je sentis aussitôt une conscience me traverser et je voyais Pandora d’un autre œil. De l’œil d’un animal volant. C’était …incroyable et indescriptible. J’ordonnais à l’Ikran par la pensée de revenir à leur repère pour que je puisse me mettre correctement sur son dos. Je ne voulais pas prendre de risque. Quand mon Ikran atterrit, je décrochais mes pieds et je tombais dos sur le sol devant les rires des deux sœurs. Moi : Ce n’est pas drôle ! Bon sang, j’ai failli y passer ! Ludsey : Maintenant, tu dois voler. Moi : Je ne l’ai pas fait là !? Ludsey, sourit : On ne triche pas Tsylan. Tu as fait tsahaylu pendant qu’elle volait. Moi : Elle ? Ludsey : C’est une femelle. Tu ne le savais pas ? L’Ikran émit un grondement et je sentis qu’elle se moquait de moi Moi : Ce n’est pas marrant ! Les deux sœurs appelèrent leurs destriers volants, firent tsahaylu et montèrent. Ludsey : Je m’impatiente Tsylan. De plus, il faut soigner ton œil blessé. Moi : J’arrive Sur ces paroles, je montais sur le dos de ma nouvelle amie et par le lien, lui demanda de voler. Moi, au décollage: Vous allez voir un pro du pilotage en action ! Ludsey, sourit: C’est ce qu’on va voir. Les deux ne tardèrent pas à me suivre et on prit la route vers le Kélutral des Soltyisas. Fin de l’extrait Journal de bord Entrée n°1, 12 mai 2155 Bon… Je suis obligée de commencer ce rapport… Par où commencer ? Ah oui ! J’ai hâte de me connecter à mon avatar. Cela faisait cinq ans que j’attendais cela. Et dans tous les sens du terme, si vous voulez le savoir ! On m’a un peu fait un récapitulatif des règles de sécurité. Et j’ai fait les connaissances de l’équipe. Paul, Vanessa (la petite ami de Norm en plus (information importante)), Vince, Mayuko, une perche qu’on nommait Terranas, et…. Celui-là, il ne vaut mieux pas que je le croise…. Sinon, je n’arriverai pas à me retenir. Fin du rapport Na’vi : Peut être il est comme toi. Il n’a pas choisi cela. Laisse-lui une chance. Moi : M’a-t-on en laisser une ? Non. Na’vi : Je vois que ta douleur est encore vive malgré les années Moi : Comment ça ne pourrait pas être le cas ? S’il n’a pas été né, j’aurai vécu une vie heureuse avec ma famille. Na’vi : Kendra… Les choses ne sont jamais aussi simples. C’est toi-même qui me l’as fait comprendre. Alors, donne-lui une chance. Il est peut être une victime comme toi. Moi : Parce que c’est toi, je me contenterai de l’observer. Mais garde à lui s’il creuse trop profondément. Je rangeais ma base de données qu’on m’a donnée quand je vis Paul venir me chercher. |
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Paul : Elle est prête l’ado pour sa première connexion? Moi : Oui. On traversa le couloir. Paul me désigna ma chambre de lien. J’ouvris le couvercle, m’allongeais à l’intérieur. Paul : As-tu eu des soucis particuliers ces temps-ci ? Moi : Oui. Qu’on me traite comme une petite gamine et une infirme! Paul, sourit : Tu es un peu la plus jeune. Et le bandeau recouvrant tes yeux ne facilite pas les choses. Moi : Méfiez vous des apparences. Sur ces paroles, je descendis le couvercle, sous l’air amusé de Paul. Informaticien : Lancement de la liaison. L’écran holographique affichait un cerveau et un chiffre croissant. Informaticien : Liaison à 25%. Le lien est stable L’écran afficha très vite 60% Informaticien : Lien puissant et stable. L’écran montra enfin 100% Dans ma tête, j’étais dans la forêt. Mais tout se mit à changer soudainement. Des fantômes de Na’vis m’entouraient, faisaient un bruit de tambour avec leurs instruments, comme pour souligner l’importance de ce qui se passe. Enfin, j’ouvris les yeux. Mais à peine l’ai-je fait que la Na’vi reprit immédiatement le contrôle, me remettant dans son monde. Quelque chose clochait. Ma locataire n’agirait pas comme cela sans raison. Quoique, l’avatar lui donnait une deuxième naissance…. L’environnement changea et plusieurs autres indigènes firent leurs apparitions. Certains dansaient autour d’un feu, portant des déguisements à ce qui me semble. D’autres entamèrent une musique dont je reconnus le rythme bien que c’était la première fois que je l’entendais. Pourtant… Mon intuition disait le contraire. A l’extérieur, la Na’vi contempla ses doigts puis ses pieds en les faisant bouger. A son sourire, on croirait une gamine à qui on a offert le cadeau qu’elle voulait. Na’vi : Tswin, Kxetse. Enfin !!!! Sur ces paroles, elle se leva. Elle souriait à chaque pas. Je pouvais la comprendre. Cela faisait vingt deux ans qu’elle attendait cela. Scientifique : Non vous devriez vous rassoir. On n’a pas fini les tests Na’vi : Test ?? Je n’en ai pas besoin ! Paul : Kendra, tu vas me faire le plaisir de reposer ton cul sur le lit. Na’vi en lui souriant : Une guerrière doit savoir se débrouiller seule. Paul : Oui si tu le dis… Mais tu vas m’obéir ou je te coupe net ta liaison. Na’vi : Pourquoi ??? Il n’y a pas de problèmes à ce qui me semble. Paul : Pour l’instant. Na’vi : J’ai attendu trop longtemps ! Paul : Eh ben, tu attendras encore un peu. La Na’vi gronda. Ses oreilles étaient abaissées et sa queue s’agitait. Na’vi : On croirait entendre mon frère ! Paul : Oui et bien si tu ne veux pas que frère Paul te prive de ton jouet, tu vas faire tes batteries de test illico ! La Na’vi ne fit rien et obéissait. Elle savait que Paul pouvait couper la liaison, risquant de détruire sa couverture. Le grondement et les signes de mécontentements mettaient mal à l’aise les scientifiques chargés d’elle. Scientifique : Très bien, on va se présenter d’abord, hein ? Je m’appelle Patrick et elle, c’est Caroline. Na’vi : Enchanté… Bon on commence ? Caroline : Mademoiselle est impatiente on dirait. Na’vi : Quand on a attendu aussi longtemps que moi, vous le comprendrez. Caroline : Ah…Ces ados. Je me demande quelle mouche a piqué la Cause pour envoyer une gamine ici. La Na’vi gronda encore plus fort à cette remarque Caroline : Ok… On se calme! Désolé si je t’ai vexé. Mais essayez de comprendre. La Na’vi soupira. A l’intérieur d’elle, la fête continuait. Je pris même un peu de boisson et je peux dire qu’ils s’y connaissent en alcool car ça m’a mis K.O aussi sec. Moi : La vache !!! Ce n’est pas pour les débutant ça ! La Na’vi traversa les tests en soupirant bien qu’elle souriait intérieurement en me voyant. Evidemment, pour elle, ce n’était rien ce qu’elle lui demandait. Elle avait hâte de sortir. La queue la trahissait. Na’vi : Sortir !! Je dois sortir !!! J’ai attendu ce moment depuis trop longtemps ! C’est fini ? Patrick : Oui. Vous pouvez y aller. Il n’eut pas besoin de le répéter deux fois. Elle se leva aussi sec et courut vers la porte de SAS. Elle le poussa et vit la forêt en face d’elle. Des larmes s’écoulèrent sur sa joue. Des larmes de joie. Na’vi : Je suis revenue Mère Moi : Euh…. Aurais-tu oublié un détail ? Na’vi : Quoi ? Moi : MOI !!!!!Pourquoi tu m’as enfermé ? Tu veux l’avatar pour toi toute seule ou quoi ? Na’vi : Non. Moi : Alors quoi ? Na’vi : Je n’ai pas eu le choix. Les gênes de Xelloss se sont exprimées de manière plus vive sur ton unitlirantokx. Si je n’étais pas intervenue, tu aurais fait paniquer tous les occupants de la base Le fait que je me suis vite adaptée à mon avatar impressionnait Paul et les scientifiques. Mais également, à se poser des questions que je devrais répondre un jour. Mais le plus tard sera le mieux. La Na’vi se mit à s’entrainer ensuite dans le camp d’entrainement d’avatar. Enfin… Pour elle, c’était plus de la révision que de l’entrainement. Et je pensais que même révision n’était pas le bon mot Plutôt amusement. Et je percevais déjà les regards intrigués des autres pilotes qui se demandèrent comment une adolescente peut-elle faire mieux qu’eux avec trois ans d’entrainement voire davantage, en à peine une journée. Moi : Moi qui ne voulais pas me faire remarquer… C’est un peu mort. Na’vi : J’ai fait quelque chose de mal ? Moi : Non. Tu as réagi normalement. Un peu trop même. Na’vi : Je peux te laisser les commandes si tu veux. Moi : Pour qu’ils me voient avec les yeux blancs et me prennent pour le Messager ? Non merci. Na’vi : Je l’aime bien ce personnage. Moi : Peut être mais moi je déteste ce malade. Surtout que c’est à cause de lui que j’ai les yeux blancs. Na’vi : Il n’y est pour rien. Moi : Au contraire ! Na’vi : Comme tu voudras. J’espère que ton opinion évoluera avec le temps et ta colère cessera de t’aveugler. Le soir venait de tomber. Les bioluminiscences révélaient la splendeur de la forêt. Mais cette beauté sera la dernière qu’elle verra de ses yeux. Des flammes ravagèrent un Kélutral. Au sol, des cadavres de guerriers et de guerrières gisaient au sol, des trous aux ventres et à l’épaule. D’autres avaient brûlés et étaient réduits à l’état de cendre. Elle-même se tenait à l’aide de son bâton, malgré les trous au ventre. Elle devait gagner du temps… Pour la survie de son clan. Na’vi : Je suis la Tsahik des Oltyis !!! Je me battrai jusqu’au bout ! Mère peut très bien attendre encore un peu ! La Tsahik se releva, soutenue par son arme. Et alla vers la bataille qui faisait encore rage bien qu’il ne restait que dix guerriers debout. Une armure de métal se tourna vers elle. D’une roulade rapide, elle se mit en dessous et perça les réserves d’air tawtute d’un coup bien placé. Un de ses démons pointait son arme vers elle mais elle fut plus rapide et lui transperça le corps. Elle le projeta dans les airs comme un vulgaire projectile. Elle enchaina aussitôt par un combo de coups circulaires, transperçant les adversaires qui eurent le malheur d’être dans son sillage. . Elle commençait à voir trouble. Ses forces commencèrent à le quitter. Elle sentit la menace derrière elle. Elle se baissa et coupa la main droite d’une armure de métal. Elle prit appuie sur une pierre et transperça le pilote avant qu’il ait le temps de réagir. Sa vitre déjà endommagée ne put le protéger contre cette attaque. Le robot tomba sur le dos. Elle sentait des présences hostiles tout autour d’elle et les balles dans le dos le confirmèrent. Elle serra les dents face à la douleur. Mais rien ne fera reculer sa détermination. Du sang sortit de sa bouche. Mais elle se releva encore et tua de nouveau un en lui coupant le corps. Six guerriers étaient encore debout. Soldat : Mais tu vas crever, sale sauvage! Sa vision devint de moins en moins visible. Les douleurs commençaient à devenir insupportables. Mais il lui en fallait plus pour la terrasser. Trois maintenant. Elle se battra pour défendre son peuple. Jusqu’à son dernier souffle. Elle se releva de nouveau, même si ces pas devenaient de plus en plus lourds et hésitants. Elle se prit une balle à l’épaule droite, puis une à l’épaule gauche et une à la poitrine. Son sang coulait à flot dans sa bouche. Les râles se firent plu nombreux. Personne. Il ne restait qu’elle. Na’vi : Pour ma… famille… Pour toi… Elle eut juste le temps d’en transpercer un autre avant de de se mettre de nouveau à genou à cause de cette blessure. Un dernier râle avant qu’une balle lui traversa la tête, mettant fin à ses souffrances et à son combat. Elle se trouva devant un vaste blanc. Elle entreprit donc une longue marche. Enfin, après avoir marché ce qui lui semblait une éternité, une ouverture se dessina. Elle le franchit. Derrière, le noir. La faille se renferma, la faisant sombrer dans l’obscurité. Ce fut l’obscurité la plus complète. Même ses yeux ne pouvaient lui indiquer où elle était. Elle utilisa ses autres sens. Rien que du vide. Elle marcha. Longuement avant d’entendre quelque chose. Un battement. A peine audible. Elle continua sa marche mais toujours rien. Cependant, les battements se firent de plus en plus forts. Quelque chose naissait. Quoi donc ? Ca grandissait. Ca n’arrêtait pas. Le noir continuait d’être présent mais l’indigène sentait que l’espace se rétrécissait. Que se passait t-il ? Elle ne comprenait pas. Cela dépassait ses connaissances en tant que Tsahik. Etait-ce une épreuve que Mère lui imposait ? Enfin, la lumière se dessina et elle put voir une femme lui tenant la tête et la faire sortir en entier du ventre de sa mère. Tsahik : Cinq doigts aux pieds et aux mains. Ma queue disparue… Et cette peau…. Où est ce que suis ? Pour vérifier si le bébé respirait, la sage-femme donna une tape aux fesses de celui-ci. L’indigène feula pour exprimer son mécontentement mais ce furent seulement les cris du bébé qui répondirent. Tsahik : Je suis à l’intérieur d’un nourrisson ! Cela expliquerait donc ce vide que j’ai vu et ces espaces qui se réduisaient. Pourquoi ??? Je devais être avec Mère, ma famille et mon clan. Qu’est-ce que je fais dans un corps de tawtute ? Bon… Voyons le bon côté. Cette tawtute me donnera une seconde vie et pouvoir observer la terre natale de ces démons. Quoique… Je ne m’attendais pas à grand-chose de leur part. L’indigène s’asseyait et observa les scènes familiales, attendant l’heure que je jugerai propice pour apparaitre et rêvant de la terre de notre Mère. La Tsahik ferma les yeux. Le noir se transforma. Petit à petit, des montagnes flottantes se dessinaient haut dans le ciel. Ensuite, des arbres se formèrent donnant naissance à une forêt. Un arbre se distingua et grandissait d’une manière exponentielle. Quand il acheva sa croissance, il atteignit une taille gigantesque. Autour de chamane, des arbres à lianes roses se dessinaient. Mais quelque chose ne venant pas de la mémoire fit son apparition. Une porte se dressa devant elle, barrière de son esprit avec celle de son hôte. En son centre, se dressait un arbre. Tsahik : Le temps viendra. L’esprit est encore trop jeune. Pour l’instant, je me contenterai d’observer. Il est temps de voir comment les Sawtute traitent leurs semblables. Mais au fond d’elle, elle n’avait pas grand espoir. Pour elle, ce peuple est perdu et restera aveuglé par son arrogance. Six ans plus tard Elle respirait l’air frais d’une zone supposée « dangereuse » si on devait se fier à la tête de mort sur le panneau d’entrée. Mais pour elle, ça lui rappelait sa terre natale. Les parents de la fille ne comprenaient pas cette obsession de sa part pour cette zone. Comment le pouvait –il d’ailleurs ? Elle grimpait sur le tuyau éjectant de l’eau toxique dans le lac et contemplait ce paysage dévasté, sans vie, hormis les villes dont les grattes ciels dominaient l’horizon. Comme pour atteindre les nuages noirs. Na’vi : Même leur terre, il ne la respecte pas. Ouvrier : Eh petite ! Descend de là ! C’est dangereux ! Na’vi : On ne peut jamais être tranquille ! Non, je ne bougerai pas ! Ouvrier : Allez petite ! Sois raisonnable ! Na’vi : Non ! Ouvrier : Ecoute… Je vais venir te chercher…Surtout reste où tu es. La Na’vi l’entendit grimper et vit un homme portant un masque au visage. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus. En le voyant, la Na’vi, par réflexe, recula d’un pas en feulant. Ouvrier : Je ne suis pas ton ennemi ! Mais tu ne peux rester ici, c’est dangereux ! C’est hautement toxique ici ! Attends… Tu n’as pas de masques ! Et tu ressembles à la fille qui a disparu il y a quelques jours ! Ne bouge pas ! Na’vi : Ne t’approche pas de moi. Laisse-moi tranquille ! Ouvrier : Sois raisonnable ! Ici, on traite l’ubnotanium. C’est presque aussi irrespirable que Pandora ! La Na’vi gronda d’un air menaçant. A l’extérieur, ce fut seulement les yeux qui montrèrent sa colère ainsi que les dents serrés. Ouvrier : C’est pour ton bien ! Aucuns humains ne supporteraient cet air sans masque. Na’vi : Jamais je ne porterai cela !! Cependant le corps montrait le contraire. Elle commençait à s’étouffer et elle ressentait des brûlures au niveau de sa poitrine. Face à cette réaction, elle perdit l’équilibre et tomba à la renverse. L’ouvrier parvint à lui saisir le bras droit et à la ramener au-dessus du tuyau. Il prit le masque qu’il avait trouvé près du tuyau d’évacuation de l’acide, est utilisé pour détruire les déchets, et lui mit au visage. Les instruments du masque lui indiquèrent une respiration stable de la jeune fille. Il souffla. De peu et on retrouvait plus rien d’elle ou serait morte d’asphyxie. A ce moment-là, il vit que le bras gauche manquait. Ouvrier : Ca aurait pu être pire, ma jolie. Bon, je vais appeler la famille et à moi la récompense. A l’hôpital, je regardais incrédule l’avant-bras mécanique qu’on venait de me greffer. Je ne comprenais pas trop les raisons de son implantation. J’entendis une conversation. Docteur : Votre fille est un cas rarissime. Peu de personne ont réussi à s’adapter aussi rapidement avec leurs bras mécaniques. Maman : J’aurai préféré qu’elle n’en ait pas du tout Docteur : Ca vous devez voir avec elle, les raisons qu’ils l’ont poussé à aller dans une usine de traitement de l’ubnotanium. Surtout que d’après son dossier médical, ce n’est pas la première fois qu’elle s’y rend. Papa : On le sait. Elle y va tous les ans. On ne sait pas pourquoi. Quand on lui pose la question, elle ne le sait pas non plus Docteur : Je connais un bon psychiatre. Ceci n’est pas dans mes spécialités. Tenez voici son adresse. Maman : Je vous remercie. Docteur : Je vous en prie. C’est à ce moment là que mes parents entrèrent. Maman : Comment ça va ma chérie ? Moi, en regardant incrédule mon bras métallique : Oui… Papa : Qu’est ce qui t’as pris de te mettre sur ce tuyau ! Bon sang ! Tu aurais pu en mourir ! Moi : C’est pour ça que j’ai ce bras ? Et de quoi vous parlez ? Maman : Tu ne t’en rappelles pas ? L’usine où tu as l’habitude d’aller. Moi : Vous me parlez toujours d’une usine tous les ans mais à chaque fois, je ne sais pas de quoi vous parlez. Papa : L’usine à traitement d’ubnotanium. Et ta dernière incursion aurait pu t’être fatale. Ca ne peut plus durer. Ta mère et moi, on va discuter pour te faire voir un spécialiste. Moi : Mais papa… Papa : Il n’y a pas de mais Je grommelais des jurons. Je ne sais ce qui m’arrivait tous les ans mais ça inquiétait mes parents et ce bras métallique me rappelait que quelque chose clochait dans ma tête. Aurait il une autre présence en moi ? Ce qui expliquerait les raisons que je ne me souvienne pas de mes incursions à l’usine. Peut être que ce spécialiste m’aiderait à voir plus clair. Pourtant, je sentis de la colère en moi. Mais une colère que je n’arrivais pas à m’expliquer. La Tsahik se sentit offusquée face à cette décision. Comment osait t ils lui demander à voir un « psychiatre »alors qu’eux, ils ne sont pas fichus de respecter les terres que leur mère leur a confié. C’est plutôt à eux d’en voir. On m’emmena voir un psychiatre nommé Docteur Daling. Moi je l’appelais docteur Rosbif car il incarne à merveille la caricature qu’on fait des anglais. Moustache recourbé vers l’avant. Chapeau en cuir avec la canne y allant. Et, bien sûr, à chaque séance, j’ai droit à l’odeur parfumé du thé à la menthe. Cela m’énervait mais une autre partie de moi se sentait apaisée. Mais bon sang ! D’où venait cette contradiction !? Mes parents lui expliquèrent le mal que je souffrais puis me laissèrent. Rosbif : Alors, Kendra Kadon, c’est bien cela ? Moi : Oui. Rosbif : Tes parents m’ont raconté ce qui vous arrive. Mais j’aimerai avoir ta version si ça ne te dérange pas. Qu’est ce que je n’aime pas cet accent british… Moi : Quand ça m’arrive, j’ai l’impression de… Comment dire… Dormir. Le docteur Rosbif tapait dans son holotable pendant que je parlais. Rosbif : Tu n’as absolument aucuns souvenirs de ce qui s’est passé ? Moi : Non. Rosbif : Pas un bruit ? Une odeur ? Moi : Vous êtes sourd ? Je viens de vous dire que non ! Rosbif : Restons calme… Pas besoin de s’énerver… Et pendant ce sommeil, à quoi tu rêves ? J’en frémis à cette pensée. Moi : Il fait noir. Sombre, et je suis seule. Rosbif : Et dans ce noir, il y a quoi ? Moi : Rien. A cela, Rosbif semblait réfléchir. Rosbif : Aurais tu une sensation étrange quand ça t’arrive ? Moi : Non. Ca arrive soudainement. Il continuait de pianoter dans sa base de données. Rosbif : Aurais tu des réactions que tu ne comprends pas ? Moi : Euh… Parfois, c’est le cas. Rosbif : je semble savoir ce que c’est. Il convoqua ensuite mes parents. Delane : Alors ? Vous savez ce qu’elle a ? Rosbif afficha un visage sombre Rosbif : Je pense que votre fille souffre d’un dédoublement de personnalités. Delane : Cela veut dire ? Rosbif : Que votre fille a deux personnalités en elle. Je ne sais pas encore la nature du deuxième mais les symptômes qu’elle m’a cité confirme cette hypothèse. Daniel : Et que peut on faire ? Rosbif : Pas grand chose. Il faudrait que moi ou votre fille, discute avec l’autre personnalité. Ce qui risque d’être difficile. Daniel : Pourquoi ? Rosbif : Il est impossible de prévoir quand l’autre personnalité arrive et cela peut arriver à tout moment. Même en cet instant. Il faudra effectuer des séances supplémentaires pour que je puisse en savoir un peu plus. En attendant, je vous conseille de lui mettre un traceur et quelque chose pour la neutraliser. Nous ignorons la dangerosité de l’autre personnalité et il ne faut pas prendre de risques. C’est surtout pour te faire de l’argent. Génial… Il me manque plus que la lèse et je serai comme un animal de compagnie. De mieux en mieux… La Tsahik écoutait la conversation avec attention. Tsahik : Il va falloir que je laisse Kendra tranquille. Faire mes apparitions commence à devenir trop risqué. Sur ces paroles, elle alla à l’étage supérieur du Kélutral fictif. Sept ans plus tard, Moi : Je n’en peux plus… Des tests …. Encore des tests… Je sens qu’on essaye de me manipuler. De faire de moi un outil. Tsahik : Dans ce cas, libère toi de tes chaines. Moi : Comment ? Tsahik : En usant du langage des armes. Moi : Quoi ??? Non… Je ne tuerai pas. Tsahik : Pourquoi ? Moi : Ca serait leur donner raison. Faire de moi un assassin. Je refuse. Tsahik : Dans ce cas, laisse-moi me salir les mains à ta place. J’ai l’habitude de tuer tes semblables. Moi : Comment ? Tsahik : Ils ne m’ont laissé pas le choix. Elle contempla ses mains, ses doigts. Le bras mécanique lui fit rappeler la faute qu’elle a commise et qui a failli coûter cher à son réceptacle. Moi : Ils ne tarderont pas. Tsahik : Tu as raison. La Tsahik cassa le miroir avec un violent coup de poing de sa main gauche. Elle ignora la douleur et le sang coulant dans sa main. Elle prit un morceau de verre et éteignit toute source de lumière. Tsahik : J’espère qu’ils n’ont pas peur du noir. Les lumières s’éteignirent, plongeant la salle dans le noir. Soldat : Sujet 606, sortez sans aucunes résistances. Il n’eut que le silence pour lui répondre. Les deux serrèrent leurs armes avec tension. Soldat : Prêt Jean ? Soldat, en inclinant la tête : Quand tu veux, Olivier. Jean déverrouilla la porte avec son passe. Olivier entra en premier. L’arme en avant, bientôt suivi par son collègue. Les deux, par leurs lampes intégrées à leurs armes. Ils virent que la pièce était envahi par le désordre. Jean : Ca fout la frousse tout ça. Un détail capta Olivier. Il pointa son arme vers le miroir et vis des débris au sol. Olivier : Pourquoi briser le miroir ? A moins que… Jean !!! La seule réponse qu’il eut fut un cadavre tombant au sol avec un râle. En éclairant la direction où venait le bruit, il vit Jean s’étouffant, la gorge tranchée où du sang ne cessait de couler sur le sol. Il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et un coup de pied mit son arme à terre. Olivier tenta un crochet droit que son adversaire esquiva en se baissant et planta son adversaire. Sous la douleur, il recula. Son agresseur prit l’arme. Olivier : Non !!! Pitié !!! Son adversaire prit l’arme par le canon et se servit de la crosse comme massue. Il le frappa au crâne jusqu’à lui fracasser complètement. Je sentais le plaisir qu’elle prenait à le faire et cela m’horrifiait. A la fin, il ne restait pratiquer plus rien de la tête. Moi : Pourquoi as-tu fait cela ? Tsahik: C’est tout ce que votre espèce mérite. Le sujet 606 vit le poignet d’un couteau. Elle sourit. Enfin une arme qu’elle connaissait. Elle le prit. Ensuite, elle déchira une partie de l’uniforme de sa dernière victime et banda la blessure qui continuait à saigner. Moi : Je ne sais pas ceux qui t’ont fait cela. Tu es sans doute tombé sur de mauvaises personnes. Mais on n’est pas tous pareil. Tsahik : C’est faux !!! Vous êtes tous pareil ! Moi : Alors pourquoi tu m’acceptes ? Tsahik : Car je n’ai pas le choix. Elle sortit de la pièce. Une voix métallique ne cessait de gronder « Alerte Rouge. Code Noir activé. Pour votre sécurité, toutes les portes ont été verrouillés jusqu’à la désactivation de la procédure. Veuillez garder votre calme » La Tsahik reniflait. Cela empestait l’odeur de Sawtute. Voix : Ne bouge plus !! Rends toi, tu n’as aucune chance ! Moi : Partez !!! La Tsahik sourit devant les cinq hommes qui lui faisaient face, munis de fusils CARB. Na’vi : Je sens que je vais m’amuser ! Sur ces paroles, ses yeux devinrent blancs. Sergent : Ne la regardez pas ! Tsahik : Oui ! Fermez les yeux ! Ca va être plus amusant ! Ils tirèrent une salve en face d’eux. L’indigène, en reculant simplement, évita la rafale, un sourire aux lèvres. Les yeux n’ayant pas d’utilité, elle les désactiva. Enfin, la salve s’arrêta. Soldat : On l’a touché ? Sergent : Je ne pense pas. Je n’ai pas entendu le bruit d’un corps tombant. Restez vigilant. Surtout gardez les yeux fermés. Si vous croisez son regard, c’est terminé ! Ca ne rassurait pas son équipe, qui avançait à l’aveuglette. Et ce n’est pas la voix de leur radar leur indiquant un danger immédiat qui risque de les rassurer. Elle lança son couteau vers la gorge du soldat situé au milieu du groupe qui passait devant elle. Le cri d’agonie et de chute du soldat alertèrent les autres qui se mirent à tirer vers où leur semblaient le bruit. Ce qui fit sourire l’indigène car sans le vouloir, les soldats lui ont facilité la tâche en se tirant dessus. Les multiples bruits de chute lui confirmèrent. Sergent : Putain ! On s’est fait avoir comme des abrutis ! Tsahik : En effet Le sergent vit les yeux blancs du sujet 606. Sergent, tremblant : Laisse moi tranquille ! Tsahik en sortant le couteau du cadavre : Pourquoi ? On venait tout juste de commencer Le sergent lentement arriva à pointer son arme vers elle que son adversaire prit plaisir à arrêter en le plantant à l’épaule gauche. La Tsahik prit l’arme du sergent et s’en servit également comme massue qui mit à terre le sergent. Ensuite, elle prit position en plaçant ses genoux sur les bras et pris son couteau. Et la scène qui arriva m’horrifia davantage. Elle donna plusieurs coups à la gorge de sa victime. Puis s’empressa de lui trancher la gorge comme pour couper un morceau de viande tandis que sa victime s’étouffait dans son sang. Enfin elle parvint à son objectif, c’est-à-dire séparer la tête du corps. Elle balança ensuite la tête comme un vulgaire déchet sur les murs. Moi : Pourquoi fais tu cela ? Tsahik : Ils m’ont enlevé ce que j’ai de plus cher. Ils saccagent nos terres, tuent nos enfants. Ils méritent de souffrir. Moi : Je ne sais pas ce qui s’est passé mais si tu fais comme eux, quelle sera la différence entre toi et eux ? Tsahik : Pourquoi je prends la peine de discuter avec un tawtute ? Vous ne voyez rien et vous ne faites qu’apporter le malheur. Elle désactiva les yeux et chercha un moyen d’entrer. Enfin, elle trouva une ouverture dans les conduits. Elle grimpa et parvint à s’y glisser à l’intérieur Moi : Ecoute… Tsahik : Tais-toi !!! Moi : Non je ne me tairai pas. A l’intérieur de ma tête, le temps changea. Il pleuvait à non plus finir et des éclairs violets déchiraient le ciel. Un animal, ressemblant de loin une panthère, poussa un cri puissant et s’avançait vers moi en dressant sa cuirasse d’un air menaçant. Il avait l’air redoutable et je n’avais pas envie de le savoir. Moi : Ok, tu as gagné. L’animal baissa sa cuirasse et retourna dans la forêt. Comme je le craignais ma locataire continua son avancée et arriva au laboratoire. Elle descendit. Docteur Qual : C’est toi à l’origine de cette mascarade !? Tu vas retourner dans… Elle prit le bras de l’individu et le colla au paroi. Docteur Qual : Qu’est ce que… Non arrête D’un coup sec, il coupa le bras gauche du scientifique et le jeta comme un vulgaire déchet sous les cris de la victime et horrifiés des témoins. Celui-ci se releva. Mais le sujet 606 saisit ses cheveux et le mit sur la table. Scientifique : Non… Ecoute, je m’excuse ! Tsahik : Même mille pardons ne suffiraient pas ! Et sur ces paroles, elle coupa la tête de sa victime par un coup puissant. Elle lança ensuite la tête sur les autres scientifiques. J'assistais impuissante à la boucherie que ma locataire était en train d’effectuer. Natasha, une des scientifiques que j’aimais bien, se retrouva la gorge tranchée. Michael perdit une jambe droite avant d’être planté à la poitrine. Lana perdit sa tête après que la Na’vi l’ait collé dos à la table comme pour la sacrifier. Paul eut la gorge tranchée. Quant à Vance, il connut un sort encore plus terrible. Etant le dernier, elle prit son temps. Elle commença par lui couper les doigts. Ensuite les bras puis les jambes. Et elle le termina en lui tranchant la gorge, le laissant agoniser tandis qu’elle mettait la pièce sans dessus-dessous, délivrant une rage que je pouvais ressentir par la fréquence des éclairs violets. Ensuite, elle reprit le conduit et continua son chemin. Tandis qu’elle rampait, les orages se calmèrent dans la forêt mais la pluie continuait toujours avec intensité. Elle entendit ensuite des bruits de voix. Celle de Düle et les éclairs revinrent avec intensité. Düle : C’est elle… J’ai juste eu le temps de verrouiller les portes d’entrée pour l’empêcher de sortir d’ici. L’humanité souffre déjà assez d’elle—même. Elle descendit en feulant. Düle : Ecoute… On peut s’expliquer. Ma locataire se jeta sur lui avec une telle rapidité qu’il n’eut pas le temps de sortir son arme. Elle le mit à terre et commença à le dépecer vivant. Tsahik : Soaia fpi oeyä Tiverkängup ma vrrtep pak !"! J’en étais malade. Je voyais les intestins qu’elle sortait, le foie, les poumons et le cœur qu’elle sortit et coupa avec son couteau avant de les jeter par terre. Puis elle coupa un œil et coupa une main ainsi que son passe. Ensuite, elle retourna dans les conduits. Elle rampa jusqu’à ce qui semblait être le centre d’alimentation. Elle sortit de la conduite discrètement et se jeta sur le premier soldat chargé de la garde, sans que celui-ci ait eu le temps de réagir en le plantant au crâne. Et en un instant, elle arriva au deuxième et lui trancha la gorge sans qu’il ait le temps de réagir. Elle lança le couteau sur le troisième qui se retrouva planté à la poitrine et infligea un coup de genou au dernier qui la mettait en joue. Elle le prit et le poussa vers les conduites d’alimentation en électricité. Elle le regarda crier de douleur quelques instants à cause des charges électriques très puissantes du centre. Ensuite, sa peau devint rouge, puis les os se montrèrent avant de noircir pour devenir de la cendre. Le garde ayant le couteau planté à la poitrine, se releva. Elle sentit le danger et en un instant, elle arriva à son niveau. Tsahik : Je me suis toujours demandé à quoi cela servait. J’ai vu, par mes rêves, ce genre de produit dans vos demeures de métals. Sur ces paroles, elle montrait un flacon contenant du liquide transparent. Je lisais l’étiquette et je lisais acide sulfurique. Elle sourit. Tsahik : Maintenant que j’ai un cobaye… Soldat : Non… Attendez… Vous… Sur ces paroles, elle l’immobilisa en posant sa main sur la gorge et obligea à avaler le produit. Immédiatement, il cria et se plaignit de brûlure. Elle entendit le crier avec un plaisir en pianotant dans le panneau. Elle utilisa le passe, ensuite la main puis l’œil pour entrer. Une fois l’accès autorisé, elle activa la procédure de désactivation de l’électricité. On entendait le pauvre soldat crier sa douleur puis le silence. Elle tourna la tête et elle le vit mort. Quelques secondes après, l’obscurité domina la base. Par réflexe, Wilse s’était caché dans un casier à la cuisine et avait vu le sujet 606 massacrer son mentor en l’égorgeant comme si c’était un porc. Nel, l’assistant de son mentor se retrouvera avec un crochet servant à suspendre la viande planté au cou et Polka, la polonaise, enfermée dans la chambre froide. Le sujet 606 la regarda mourir lentement avec un sourire aux lèvres. Il aurait voulu intervenir mais la peur l’avait paralysé. Le sujet 606, une fois qu’elle était sûre qu’ils étaient morts, alla au frigidaire. Elle prit un peu de nourriture et mangea, un moment, bien que cela semblait la dégoûter si on en juge par la grimace qu’elle faisait. Une fois son repas terminé, elle retourna d’où elle était venue, c’est-à-dire la conduite d’aération, en quête d’autre massacres. Quelques heures plus tard, la faim finit par dominer la peur et le dégoût de Wilse qui prit dans les réserves de nourritures pour se nourrir. De toute façon, mise à part 606, personne n’en aurait plus besoin à présent. Et ce fut ainsi pendant quelques jours. Wilse, pétrifié de peur, préférait rester dans la cuisine malgré les cadavres qui pourrissaient, dégageant une odeur nauséabonde. Mais il préférait leurs compagnies que celui de 606. Celle-ci revenait une fois par jour pour se nourrir avant de repartir en vadrouille. Il décida donc de sortir. Il devait alerter les autorités pour qu’ils engagent une mission du secours. Du moins, espérait-il. Mais c’était mieux que de ne rien faire. Il prit un couteau de cuisine afin de pouvoir se défendre. Au moins, essayer. Il espérait atteindre le centre de contrôle, qui devait fonctionner, ayant son centre d’alimentation indépendante. Si le sujet 606 ne l’a pas désactivé également. Il rampa pendant un moment, les oreilles en alerte, à l’affut du moindre bruit suspect. Enfin, il atteignit son objectif et se dépêcha d’aller dans le centre de contrôle. Il utilisa son passe pour entrer dans la base de données. A son grand soulagement, tout fonctionnait. Heureusement que les passes du personnel pouvait donner accès à n’importe quel console sauf les portes en cas de Code Noir. Il n’y avait personne mise à part le cadavre de Düle dont la puanteur devenait insupportable. Enfin, par la caméra, il vit un train en attente d’entrer. Un espoir commençait à l’envahir. Mais des bruits dans les conduits devenant de plus en plus audible raviva sa peur. Il fallait qu’il se dépêche. Wilse : Vous…vous êtes les secours ? Capitaine : Oui… Identifiez vous… Wilse : Pas le temps… Je déverrouille la porte… Mais sitôt cela fait… Il faut partir… Elle… pourrait revenir. Je ne veux pas sa prochaine victime. Capitaine : Qui ? Il sentit une présence derrière lui et il se retrouva avec une lame plantée à la nuque. Il s’écroula sous la douleur, du sang sortant de sa bouche par des toux. Il vit le sujet 606 le regardant avec un sourire. Celle-ci le retourna, prit le couteau et le décapita. Elle shoota ensuite la tête, comme un ballon de football dans la pièce, laissant une énorme tâche de sang sur le mur où la tête termina son chemin. Elle vit le train entrer. Sujet 606 : Irayo tawtute. Sur ces paroles, elle reprit le chemin du conduit d’aération qui lui permettait de se déplacer librement jusqu’à présent. |
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Paul : Elle est prête l’ado pour sa première connexion? Moi : Oui. On traversa le couloir. Paul me désigna ma chambre de lien. J’ouvris le couvercle, m’allongeais à l’intérieur. Paul : As-tu eu des soucis particuliers ces temps-ci ? Moi : Oui. Qu’on me traite comme une petite gamine et une infirme! Paul, sourit : Tu es un peu la plus jeune. Et le bandeau recouvrant tes yeux ne facilite pas les choses. Moi : Méfiez vous des apparences. Sur ces paroles, je descendis le couvercle, sous l’air amusé de Paul. Informaticien : Lancement de la liaison. L’écran holographique affichait un cerveau et un chiffre croissant. Informaticien : Liaison à 25%. Le lien est stable L’écran afficha très vite 60% Informaticien : Lien puissant et stable. L’écran montra enfin 100% Dans ma tête, j’étais dans la forêt. Mais tout se mit à changer soudainement. Des fantômes de Na’vis m’entouraient, faisaient un bruit de tambour avec leurs instruments, comme pour souligner l’importance de ce qui se passe. Enfin, j’ouvris les yeux. Mais à peine l’ai-je fait que la Na’vi reprit immédiatement le contrôle, me remettant dans son monde. Quelque chose clochait. Ma locataire n’agirait pas comme cela sans raison. Quoique, l’avatar lui donnait une deuxième naissance…. L’environnement changea et plusieurs autres indigènes firent leurs apparitions. Certains dansaient autour d’un feu, portant des déguisements à ce qui me semble. D’autres entamèrent une musique dont je reconnus le rythme bien que c’était la première fois que je l’entendais. Pourtant… Mon intuition disait le contraire. A l’extérieur, la Na’vi contempla ses doigts puis ses pieds en les faisant bouger. A son sourire, on croirait une gamine à qui on a offert le cadeau qu’elle voulait. Na’vi : Tswin, Kxetse. Enfin !!!! Sur ces paroles, elle se leva. Elle souriait à chaque pas. Je pouvais la comprendre. Cela faisait vingt deux ans qu’elle attendait cela. Scientifique : Non vous devriez vous rassoir. On n’a pas fini les tests Na’vi : Test ?? Je n’en ai pas besoin ! Paul : Kendra, tu vas me faire le plaisir de reposer ton cul sur le lit. Na’vi en lui souriant : Une guerrière doit savoir se débrouiller seule. Paul : Oui si tu le dis… Mais tu vas m’obéir ou je te coupe net ta liaison. Na’vi : Pourquoi ??? Il n’y a pas de problèmes à ce qui me semble. Paul : Pour l’instant. Na’vi : J’ai attendu trop longtemps ! Paul : Eh ben, tu attendras encore un peu. La Na’vi gronda. Ses oreilles étaient abaissées et sa queue s’agitait. Na’vi : On croirait entendre mon frère ! Paul : Oui et bien si tu ne veux pas que frère Paul te prive de ton jouet, tu vas faire tes batteries de test illico ! La Na’vi ne fit rien et obéissait. Elle savait que Paul pouvait couper la liaison, risquant de détruire sa couverture. Le grondement et les signes de mécontentements mettaient mal à l’aise les scientifiques chargés d’elle. Scientifique : Très bien, on va se présenter d’abord, hein ? Je m’appelle Patrick et elle, c’est Caroline. Na’vi : Enchanté… Bon on commence ? Caroline : Mademoiselle est impatiente on dirait. Na’vi : Quand on a attendu aussi longtemps que moi, vous le comprendrez. Caroline : Ah…Ces ados. Je me demande quelle mouche a piqué la Cause pour envoyer une gamine ici. La Na’vi gronda encore plus fort à cette remarque Caroline : Ok… On se calme! Désolé si je t’ai vexé. Mais essayez de comprendre. La Na’vi soupira. A l’intérieur d’elle, la fête continuait. Je pris même un peu de boisson et je peux dire qu’ils s’y connaissent en alcool car ça m’a mis K.O aussi sec. Moi : La vache !!! Ce n’est pas pour les débutant ça ! La Na’vi traversa les tests en soupirant bien qu’elle souriait intérieurement en me voyant. Evidemment, pour elle, ce n’était rien ce qu’elle lui demandait. Elle avait hâte de sortir. La queue la trahissait. Na’vi : Sortir !! Je dois sortir !!! J’ai attendu ce moment depuis trop longtemps ! C’est fini ? Patrick : Oui. Vous pouvez y aller. Il n’eut pas besoin de le répéter deux fois. Elle se leva aussi sec et courut vers la porte de SAS. Elle le poussa et vit la forêt en face d’elle. Des larmes s’écoulèrent sur sa joue. Des larmes de joie. Na’vi : Je suis revenue Mère Moi : Euh…. Aurais-tu oublié un détail ? Na’vi : Quoi ? Moi : MOI !!!!!Pourquoi tu m’as enfermé ? Tu veux l’avatar pour toi toute seule ou quoi ? Na’vi : Non. Moi : Alors quoi ? Na’vi : Je n’ai pas eu le choix. Les gênes de Xelloss se sont exprimées de manière plus vive sur ton unitlirantokx. Si je n’étais pas intervenue, tu aurais fait paniquer tous les occupants de la base Le fait que je me suis vite adaptée à mon avatar impressionnait Paul et les scientifiques. Mais également, à se poser des questions que je devrais répondre un jour. Mais le plus tard sera le mieux. La Na’vi se mit à s’entrainer ensuite dans le camp d’entrainement d’avatar. Enfin… Pour elle, c’était plus de la révision que de l’entrainement. Et je pensais que même révision n’était pas le bon mot Plutôt amusement. Et je percevais déjà les regards intrigués des autres pilotes qui se demandèrent comment une adolescente peut-elle faire mieux qu’eux avec trois ans d’entrainement voire davantage, en à peine une journée. Moi : Moi qui ne voulais pas me faire remarquer… C’est un peu mort. Na’vi : J’ai fait quelque chose de mal ? Moi : Non. Tu as réagi normalement. Un peu trop même. Na’vi : Je peux te laisser les commandes si tu veux. Moi : Pour qu’ils me voient avec les yeux blancs et me prennent pour le Messager ? Non merci. Na’vi : Je l’aime bien ce personnage. Moi : Peut être mais moi je déteste ce malade. Surtout que c’est à cause de lui que j’ai les yeux blancs. Na’vi : Il n’y est pour rien. Moi : Au contraire ! Na’vi : Comme tu voudras. J’espère que ton opinion évoluera avec le temps et ta colère cessera de t’aveugler. Le soir venait de tomber. Les bioluminiscences révélaient la splendeur de la forêt. Mais cette beauté sera la dernière qu’elle verra de ses yeux. Des flammes ravagèrent un Kélutral. Au sol, des cadavres de guerriers et de guerrières gisaient au sol, des trous aux ventres et à l’épaule. D’autres avaient brûlés et étaient réduits à l’état de cendre. Elle-même se tenait à l’aide de son bâton, malgré les trous au ventre. Elle devait gagner du temps… Pour la survie de son clan. Na’vi : Je suis la Tsahik des Oltyis !!! Je me battrai jusqu’au bout ! Mère peut très bien attendre encore un peu ! La Tsahik se releva, soutenue par son arme. Et alla vers la bataille qui faisait encore rage bien qu’il ne restait que dix guerriers debout. Une armure de métal se tourna vers elle. D’une roulade rapide, elle se mit en dessous et perça les réserves d’air tawtute d’un coup bien placé. Un de ses démons pointait son arme vers elle mais elle fut plus rapide et lui transperça le corps. Elle le projeta dans les airs comme un vulgaire projectile. Elle enchaina aussitôt par un combo de coups circulaires, transperçant les adversaires qui eurent le malheur d’être dans son sillage. . Elle commençait à voir trouble. Ses forces commencèrent à le quitter. Elle sentit la menace derrière elle. Elle se baissa et coupa la main droite d’une armure de métal. Elle prit appuie sur une pierre et transperça le pilote avant qu’il ait le temps de réagir. Sa vitre déjà endommagée ne put le protéger contre cette attaque. Le robot tomba sur le dos. Elle sentait des présences hostiles tout autour d’elle et les balles dans le dos le confirmèrent. Elle serra les dents face à la douleur. Mais rien ne fera reculer sa détermination. Du sang sortit de sa bouche. Mais elle se releva encore et tua de nouveau un en lui coupant le corps. Six guerriers étaient encore debout. Soldat : Mais tu vas crever, sale sauvage! Sa vision devint de moins en moins visible. Les douleurs commençaient à devenir insupportables. Mais il lui en fallait plus pour la terrasser. Trois maintenant. Elle se battra pour défendre son peuple. Jusqu’à son dernier souffle. Elle se releva de nouveau, même si ces pas devenaient de plus en plus lourds et hésitants. Elle se prit une balle à l’épaule droite, puis une à l’épaule gauche et une à la poitrine. Son sang coulait à flot dans sa bouche. Les râles se firent plu nombreux. Personne. Il ne restait qu’elle. Na’vi : Pour ma… famille… Pour toi… Elle eut juste le temps d’en transpercer un autre avant de de se mettre de nouveau à genou à cause de cette blessure. Un dernier râle avant qu’une balle lui traversa la tête, mettant fin à ses souffrances et à son combat. Elle se trouva devant un vaste blanc. Elle entreprit donc une longue marche. Enfin, après avoir marché ce qui lui semblait une éternité, une ouverture se dessina. Elle le franchit. Derrière, le noir. La faille se renferma, la faisant sombrer dans l’obscurité. Ce fut l’obscurité la plus complète. Même ses yeux ne pouvaient lui indiquer où elle était. Elle utilisa ses autres sens. Rien que du vide. Elle marcha. Longuement avant d’entendre quelque chose. Un battement. A peine audible. Elle continua sa marche mais toujours rien. Cependant, les battements se firent de plus en plus forts. Quelque chose naissait. Quoi donc ? Ca grandissait. Ca n’arrêtait pas. Le noir continuait d’être présent mais l’indigène sentait que l’espace se rétrécissait. Que se passait t-il ? Elle ne comprenait pas. Cela dépassait ses connaissances en tant que Tsahik. Etait-ce une épreuve que Mère lui imposait ? Enfin, la lumière se dessina et elle put voir une femme lui tenant la tête et la faire sortir en entier du ventre de sa mère. Tsahik : Cinq doigts aux pieds et aux mains. Ma queue disparue… Et cette peau…. Où est ce que suis ? Pour vérifier si le bébé respirait, la sage-femme donna une tape aux fesses de celui-ci. L’indigène feula pour exprimer son mécontentement mais ce furent seulement les cris du bébé qui répondirent. Tsahik : Je suis à l’intérieur d’un nourrisson ! Cela expliquerait donc ce vide que j’ai vu et ces espaces qui se réduisaient. Pourquoi ??? Je devais être avec Mère, ma famille et mon clan. Qu’est-ce que je fais dans un corps de tawtute ? Bon… Voyons le bon côté. Cette tawtute me donnera une seconde vie et pouvoir observer la terre natale de ces démons. Quoique… Je ne m’attendais pas à grand-chose de leur part. L’indigène s’asseyait et observa les scènes familiales, attendant l’heure que je jugerai propice pour apparaitre et rêvant de la terre de notre Mère. La Tsahik ferma les yeux. Le noir se transforma. Petit à petit, des montagnes flottantes se dessinaient haut dans le ciel. Ensuite, des arbres se formèrent donnant naissance à une forêt. Un arbre se distingua et grandissait d’une manière exponentielle. Quand il acheva sa croissance, il atteignit une taille gigantesque. Autour de chamane, des arbres à lianes roses se dessinaient. Mais quelque chose ne venant pas de la mémoire fit son apparition. Une porte se dressa devant elle, barrière de son esprit avec celle de son hôte. En son centre, se dressait un arbre. Tsahik : Le temps viendra. L’esprit est encore trop jeune. Pour l’instant, je me contenterai d’observer. Il est temps de voir comment les Sawtute traitent leurs semblables. Mais au fond d’elle, elle n’avait pas grand espoir. Pour elle, ce peuple est perdu et restera aveuglé par son arrogance. Six ans plus tard Elle respirait l’air frais d’une zone supposée « dangereuse » si on devait se fier à la tête de mort sur le panneau d’entrée. Mais pour elle, ça lui rappelait sa terre natale. Les parents de la fille ne comprenaient pas cette obsession de sa part pour cette zone. Comment le pouvait –il d’ailleurs ? Elle grimpait sur le tuyau éjectant de l’eau toxique dans le lac et contemplait ce paysage dévasté, sans vie, hormis les villes dont les grattes ciels dominaient l’horizon. Comme pour atteindre les nuages noirs. Na’vi : Même leur terre, il ne la respecte pas. Ouvrier : Eh petite ! Descend de là ! C’est dangereux ! Na’vi : On ne peut jamais être tranquille ! Non, je ne bougerai pas ! Ouvrier : Allez petite ! Sois raisonnable ! Na’vi : Non ! Ouvrier : Ecoute… Je vais venir te chercher…Surtout reste où tu es. La Na’vi l’entendit grimper et vit un homme portant un masque au visage. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus. En le voyant, la Na’vi, par réflexe, recula d’un pas en feulant. Ouvrier : Je ne suis pas ton ennemi ! Mais tu ne peux rester ici, c’est dangereux ! C’est hautement toxique ici ! Attends… Tu n’as pas de masques ! Et tu ressembles à la fille qui a disparu il y a quelques jours ! Ne bouge pas ! Na’vi : Ne t’approche pas de moi. Laisse-moi tranquille ! Ouvrier : Sois raisonnable ! Ici, on traite l’ubnotanium. C’est presque aussi irrespirable que Pandora ! La Na’vi gronda d’un air menaçant. A l’extérieur, ce fut seulement les yeux qui montrèrent sa colère ainsi que les dents serrés. Ouvrier : C’est pour ton bien ! Aucuns humains ne supporteraient cet air sans masque. Na’vi : Jamais je ne porterai cela !! Cependant le corps montrait le contraire. Elle commençait à s’étouffer et elle ressentait des brûlures au niveau de sa poitrine. Face à cette réaction, elle perdit l’équilibre et tomba à la renverse. L’ouvrier parvint à lui saisir le bras droit et à la ramener au-dessus du tuyau. Il prit le masque qu’il avait trouvé près du tuyau d’évacuation de l’acide, est utilisé pour détruire les déchets, et lui mit au visage. Les instruments du masque lui indiquèrent une respiration stable de la jeune fille. Il souffla. De peu et on retrouvait plus rien d’elle ou serait morte d’asphyxie. A ce moment-là, il vit que le bras gauche manquait. Ouvrier : Ca aurait pu être pire, ma jolie. Bon, je vais appeler la famille et à moi la récompense. A l’hôpital, je regardais incrédule l’avant-bras mécanique qu’on venait de me greffer. Je ne comprenais pas trop les raisons de son implantation. J’entendis une conversation. Docteur : Votre fille est un cas rarissime. Peu de personne ont réussi à s’adapter aussi rapidement avec leurs bras mécaniques. Maman : J’aurai préféré qu’elle n’en ait pas du tout Docteur : Ca vous devez voir avec elle, les raisons qu’ils l’ont poussé à aller dans une usine de traitement de l’ubnotanium. Surtout que d’après son dossier médical, ce n’est pas la première fois qu’elle s’y rend. Papa : On le sait. Elle y va tous les ans. On ne sait pas pourquoi. Quand on lui pose la question, elle ne le sait pas non plus Docteur : Je connais un bon psychiatre. Ceci n’est pas dans mes spécialités. Tenez voici son adresse. Maman : Je vous remercie. Docteur : Je vous en prie. C’est à ce moment là que mes parents entrèrent. Maman : Comment ça va ma chérie ? Moi, en regardant incrédule mon bras métallique : Oui… Papa : Qu’est ce qui t’as pris de te mettre sur ce tuyau ! Bon sang ! Tu aurais pu en mourir ! Moi : C’est pour ça que j’ai ce bras ? Et de quoi vous parlez ? Maman : Tu ne t’en rappelles pas ? L’usine où tu as l’habitude d’aller. Moi : Vous me parlez toujours d’une usine tous les ans mais à chaque fois, je ne sais pas de quoi vous parlez. Papa : L’usine à traitement d’ubnotanium. Et ta dernière incursion aurait pu t’être fatale. Ca ne peut plus durer. Ta mère et moi, on va discuter pour te faire voir un spécialiste. Moi : Mais papa… Papa : Il n’y a pas de mais Je grommelais des jurons. Je ne sais ce qui m’arrivait tous les ans mais ça inquiétait mes parents et ce bras métallique me rappelait que quelque chose clochait dans ma tête. Aurait il une autre présence en moi ? Ce qui expliquerait les raisons que je ne me souvienne pas de mes incursions à l’usine. Peut être que ce spécialiste m’aiderait à voir plus clair. Pourtant, je sentis de la colère en moi. Mais une colère que je n’arrivais pas à m’expliquer. La Tsahik se sentit offusquée face à cette décision. Comment osait t ils lui demander à voir un « psychiatre »alors qu’eux, ils ne sont pas fichus de respecter les terres que leur mère leur a confié. C’est plutôt à eux d’en voir. On m’emmena voir un psychiatre nommé Docteur Daling. Moi je l’appelais docteur Rosbif car il incarne à merveille la caricature qu’on fait des anglais. Moustache recourbé vers l’avant. Chapeau en cuir avec la canne y allant. Et, bien sûr, à chaque séance, j’ai droit à l’odeur parfumé du thé à la menthe. Cela m’énervait mais une autre partie de moi se sentait apaisée. Mais bon sang ! D’où venait cette contradiction !? Mes parents lui expliquèrent le mal que je souffrais puis me laissèrent. Rosbif : Alors, Kendra Kadon, c’est bien cela ? Moi : Oui. Rosbif : Tes parents m’ont raconté ce qui vous arrive. Mais j’aimerai avoir ta version si ça ne te dérange pas. Qu’est ce que je n’aime pas cet accent british… Moi : Quand ça m’arrive, j’ai l’impression de… Comment dire… Dormir. Le docteur Rosbif tapait dans son holotable pendant que je parlais. Rosbif : Tu n’as absolument aucuns souvenirs de ce qui s’est passé ? Moi : Non. Rosbif : Pas un bruit ? Une odeur ? Moi : Vous êtes sourd ? Je viens de vous dire que non ! Rosbif : Restons calme… Pas besoin de s’énerver… Et pendant ce sommeil, à quoi tu rêves ? J’en frémis à cette pensée. Moi : Il fait noir. Sombre, et je suis seule. Rosbif : Et dans ce noir, il y a quoi ? Moi : Rien. A cela, Rosbif semblait réfléchir. Rosbif : Aurais tu une sensation étrange quand ça t’arrive ? Moi : Non. Ca arrive soudainement. Il continuait de pianoter dans sa base de données. Rosbif : Aurais tu des réactions que tu ne comprends pas ? Moi : Euh… Parfois, c’est le cas. Rosbif : je semble savoir ce que c’est. Il convoqua ensuite mes parents. Delane : Alors ? Vous savez ce qu’elle a ? Rosbif afficha un visage sombre Rosbif : Je pense que votre fille souffre d’un dédoublement de personnalités. Delane : Cela veut dire ? Rosbif : Que votre fille a deux personnalités en elle. Je ne sais pas encore la nature du deuxième mais les symptômes qu’elle m’a cité confirme cette hypothèse. Daniel : Et que peut on faire ? Rosbif : Pas grand chose. Il faudrait que moi ou votre fille, discute avec l’autre personnalité. Ce qui risque d’être difficile. Daniel : Pourquoi ? Rosbif : Il est impossible de prévoir quand l’autre personnalité arrive et cela peut arriver à tout moment. Même en cet instant. Il faudra effectuer des séances supplémentaires pour que je puisse en savoir un peu plus. En attendant, je vous conseille de lui mettre un traceur et quelque chose pour la neutraliser. Nous ignorons la dangerosité de l’autre personnalité et il ne faut pas prendre de risques. C’est surtout pour te faire de l’argent. Génial… Il me manque plus que la lèse et je serai comme un animal de compagnie. De mieux en mieux… La Tsahik écoutait la conversation avec attention. Tsahik : Il va falloir que je laisse Kendra tranquille. Faire mes apparitions commence à devenir trop risqué. Sur ces paroles, elle alla à l’étage supérieur du Kélutral fictif. Sept ans plus tard, Moi : Je n’en peux plus… Des tests …. Encore des tests… Je sens qu’on essaye de me manipuler. De faire de moi un outil. Tsahik : Dans ce cas, libère toi de tes chaines. Moi : Comment ? Tsahik : En usant du langage des armes. Moi : Quoi ??? Non… Je ne tuerai pas. Tsahik : Pourquoi ? Moi : Ca serait leur donner raison. Faire de moi un assassin. Je refuse. Tsahik : Dans ce cas, laisse-moi me salir les mains à ta place. J’ai l’habitude de tuer tes semblables. Moi : Comment ? Tsahik : Ils ne m’ont laissé pas le choix. Elle contempla ses mains, ses doigts. Le bras mécanique lui fit rappeler la faute qu’elle a commise et qui a failli coûter cher à son réceptacle. Moi : Ils ne tarderont pas. Tsahik : Tu as raison. La Tsahik cassa le miroir avec un violent coup de poing de sa main gauche. Elle ignora la douleur et le sang coulant dans sa main. Elle prit un morceau de verre et éteignit toute source de lumière. Tsahik : J’espère qu’ils n’ont pas peur du noir. Les lumières s’éteignirent, plongeant la salle dans le noir. Soldat : Sujet 606, sortez sans aucunes résistances. Il n’eut que le silence pour lui répondre. Les deux serrèrent leurs armes avec tension. Soldat : Prêt Jean ? Soldat, en inclinant la tête : Quand tu veux, Olivier. Jean déverrouilla la porte avec son passe. Olivier entra en premier. L’arme en avant, bientôt suivi par son collègue. Les deux, par leurs lampes intégrées à leurs armes. Ils virent que la pièce était envahi par le désordre. Jean : Ca fout la frousse tout ça. Un détail capta Olivier. Il pointa son arme vers le miroir et vis des débris au sol. Olivier : Pourquoi briser le miroir ? A moins que… Jean !!! La seule réponse qu’il eut fut un cadavre tombant au sol avec un râle. En éclairant la direction où venait le bruit, il vit Jean s’étouffant, la gorge tranchée où du sang ne cessait de couler sur le sol. Il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et un coup de pied mit son arme à terre. Olivier tenta un crochet droit que son adversaire esquiva en se baissant et planta son adversaire. Sous la douleur, il recula. Son agresseur prit l’arme. Olivier : Non !!! Pitié !!! Son adversaire prit l’arme par le canon et se servit de la crosse comme massue. Il le frappa au crâne jusqu’à lui fracasser complètement. Je sentais le plaisir qu’elle prenait à le faire et cela m’horrifiait. A la fin, il ne restait pratiquer plus rien de la tête. Moi : Pourquoi as-tu fait cela ? Tsahik: C’est tout ce que votre espèce mérite. Le sujet 606 vit le poignet d’un couteau. Elle sourit. Enfin une arme qu’elle connaissait. Elle le prit. Ensuite, elle déchira une partie de l’uniforme de sa dernière victime et banda la blessure qui continuait à saigner. Moi : Je ne sais pas ceux qui t’ont fait cela. Tu es sans doute tombé sur de mauvaises personnes. Mais on n’est pas tous pareil. Tsahik : C’est faux !!! Vous êtes tous pareil ! Moi : Alors pourquoi tu m’acceptes ? Tsahik : Car je n’ai pas le choix. Elle sortit de la pièce. Une voix métallique ne cessait de gronder « Alerte Rouge. Code Noir activé. Pour votre sécurité, toutes les portes ont été verrouillés jusqu’à la désactivation de la procédure. Veuillez garder votre calme » La Tsahik reniflait. Cela empestait l’odeur de Sawtute. Voix : Ne bouge plus !! Rends toi, tu n’as aucune chance ! Moi : Partez !!! La Tsahik sourit devant les cinq hommes qui lui faisaient face, munis de fusils CARB. Na’vi : Je sens que je vais m’amuser ! Sur ces paroles, ses yeux devinrent blancs. Sergent : Ne la regardez pas ! Tsahik : Oui ! Fermez les yeux ! Ca va être plus amusant ! Ils tirèrent une salve en face d’eux. L’indigène, en reculant simplement, évita la rafale, un sourire aux lèvres. Les yeux n’ayant pas d’utilité, elle les désactiva. Enfin, la salve s’arrêta. Soldat : On l’a touché ? Sergent : Je ne pense pas. Je n’ai pas entendu le bruit d’un corps tombant. Restez vigilant. Surtout gardez les yeux fermés. Si vous croisez son regard, c’est terminé ! Ca ne rassurait pas son équipe, qui avançait à l’aveuglette. Et ce n’est pas la voix de leur radar leur indiquant un danger immédiat qui risque de les rassurer. Elle lança son couteau vers la gorge du soldat situé au milieu du groupe qui passait devant elle. Le cri d’agonie et de chute du soldat alertèrent les autres qui se mirent à tirer vers où leur semblaient le bruit. Ce qui fit sourire l’indigène car sans le vouloir, les soldats lui ont facilité la tâche en se tirant dessus. Les multiples bruits de chute lui confirmèrent. Sergent : Putain ! On s’est fait avoir comme des abrutis ! Tsahik : En effet Le sergent vit les yeux blancs du sujet 606. Sergent, tremblant : Laisse moi tranquille ! Tsahik en sortant le couteau du cadavre : Pourquoi ? On venait tout juste de commencer Le sergent lentement arriva à pointer son arme vers elle que son adversaire prit plaisir à arrêter en le plantant à l’épaule gauche. La Tsahik prit l’arme du sergent et s’en servit également comme massue qui mit à terre le sergent. Ensuite, elle prit position en plaçant ses genoux sur les bras et pris son couteau. Et la scène qui arriva m’horrifia davantage. Elle donna plusieurs coups à la gorge de sa victime. Puis s’empressa de lui trancher la gorge comme pour couper un morceau de viande tandis que sa victime s’étouffait dans son sang. Enfin elle parvint à son objectif, c’est-à-dire séparer la tête du corps. Elle balança ensuite la tête comme un vulgaire déchet sur les murs. Moi : Pourquoi fais tu cela ? Tsahik : Ils m’ont enlevé ce que j’ai de plus cher. Ils saccagent nos terres, tuent nos enfants. Ils méritent de souffrir. Moi : Je ne sais pas ce qui s’est passé mais si tu fais comme eux, quelle sera la différence entre toi et eux ? Tsahik : Pourquoi je prends la peine de discuter avec un tawtute ? Vous ne voyez rien et vous ne faites qu’apporter le malheur. Elle désactiva les yeux et chercha un moyen d’entrer. Enfin, elle trouva une ouverture dans les conduits. Elle grimpa et parvint à s’y glisser à l’intérieur Moi : Ecoute… Tsahik : Tais-toi !!! Moi : Non je ne me tairai pas. A l’intérieur de ma tête, le temps changea. Il pleuvait à non plus finir et des éclairs violets déchiraient le ciel. Un animal, ressemblant de loin une panthère, poussa un cri puissant et s’avançait vers moi en dressant sa cuirasse d’un air menaçant. Il avait l’air redoutable et je n’avais pas envie de le savoir. Moi : Ok, tu as gagné. L’animal baissa sa cuirasse et retourna dans la forêt. Comme je le craignais ma locataire continua son avancée et arriva au laboratoire. Elle descendit. Docteur Qual : C’est toi à l’origine de cette mascarade !? Tu vas retourner dans… Elle prit le bras de l’individu et le colla au paroi. Docteur Qual : Qu’est ce que… Non arrête D’un coup sec, il coupa le bras gauche du scientifique et le jeta comme un vulgaire déchet sous les cris de la victime et horrifiés des témoins. Celui-ci se releva. Mais le sujet 606 saisit ses cheveux et le mit sur la table. Scientifique : Non… Ecoute, je m’excuse ! Tsahik : Même mille pardons ne suffiraient pas ! Et sur ces paroles, elle coupa la tête de sa victime par un coup puissant. Elle lança ensuite la tête sur les autres scientifiques. J'assistais impuissante à la boucherie que ma locataire était en train d’effectuer. Natasha, une des scientifiques que j’aimais bien, se retrouva la gorge tranchée. Michael perdit une jambe droite avant d’être planté à la poitrine. Lana perdit sa tête après que la Na’vi l’ait collé dos à la table comme pour la sacrifier. Paul eut la gorge tranchée. Quant à Vance, il connut un sort encore plus terrible. Etant le dernier, elle prit son temps. Elle commença par lui couper les doigts. Ensuite les bras puis les jambes. Et elle le termina en lui tranchant la gorge, le laissant agoniser tandis qu’elle mettait la pièce sans dessus-dessous, délivrant une rage que je pouvais ressentir par la fréquence des éclairs violets. Ensuite, elle reprit le conduit et continua son chemin. Tandis qu’elle rampait, les orages se calmèrent dans la forêt mais la pluie continuait toujours avec intensité. Elle entendit ensuite des bruits de voix. Celle de Düle et les éclairs revinrent avec intensité. Düle : C’est elle… J’ai juste eu le temps de verrouiller les portes d’entrée pour l’empêcher de sortir d’ici. L’humanité souffre déjà assez d’elle—même. Elle descendit en feulant. Düle : Ecoute… On peut s’expliquer. Ma locataire se jeta sur lui avec une telle rapidité qu’il n’eut pas le temps de sortir son arme. Elle le mit à terre et commença à le dépecer vivant. Tsahik : Soaia fpi oeyä Tiverkängup ma vrrtep pak !"! J’en étais malade. Je voyais les intestins qu’elle sortait, le foie, les poumons et le cœur qu’elle sortit et coupa avec son couteau avant de les jeter par terre. Puis elle coupa un œil et coupa une main ainsi que son passe. Ensuite, elle retourna dans les conduits. Elle rampa jusqu’à ce qui semblait être le centre d’alimentation. Elle sortit de la conduite discrètement et se jeta sur le premier soldat chargé de la garde, sans que celui-ci ait eu le temps de réagir en le plantant au crâne. Et en un instant, elle arriva au deuxième et lui trancha la gorge sans qu’il ait le temps de réagir. Elle lança le couteau sur le troisième qui se retrouva planté à la poitrine et infligea un coup de genou au dernier qui la mettait en joue. Elle le prit et le poussa vers les conduites d’alimentation en électricité. Elle le regarda crier de douleur quelques instants à cause des charges électriques très puissantes du centre. Ensuite, sa peau devint rouge, puis les os se montrèrent avant de noircir pour devenir de la cendre. Le garde ayant le couteau planté à la poitrine, se releva. Elle sentit le danger et en un instant, elle arriva à son niveau. Tsahik : Je me suis toujours demandé à quoi cela servait. J’ai vu, par mes rêves, ce genre de produit dans vos demeures de métals. Sur ces paroles, elle montrait un flacon contenant du liquide transparent. Je lisais l’étiquette et je lisais acide sulfurique. Elle sourit. Tsahik : Maintenant que j’ai un cobaye… Soldat : Non… Attendez… Vous… Sur ces paroles, elle l’immobilisa en posant sa main sur la gorge et obligea à avaler le produit. Immédiatement, il cria et se plaignit de brûlure. Elle entendit le crier avec un plaisir en pianotant dans le panneau. Elle utilisa le passe, ensuite la main puis l’œil pour entrer. Une fois l’accès autorisé, elle activa la procédure de désactivation de l’électricité. On entendait le pauvre soldat crier sa douleur puis le silence. Elle tourna la tête et elle le vit mort. Quelques secondes après, l’obscurité domina la base. Par réflexe, Wilse s’était caché dans un casier à la cuisine et avait vu le sujet 606 massacrer son mentor en l’égorgeant comme si c’était un porc. Nel, l’assistant de son mentor se retrouvera avec un crochet servant à suspendre la viande planté au cou et Polka, la polonaise, enfermée dans la chambre froide. Le sujet 606 la regarda mourir lentement avec un sourire aux lèvres. Il aurait voulu intervenir mais la peur l’avait paralysé. Le sujet 606, une fois qu’elle était sûre qu’ils étaient morts, alla au frigidaire. Elle prit un peu de nourriture et mangea, un moment, bien que cela semblait la dégoûter si on en juge par la grimace qu’elle faisait. Une fois son repas terminé, elle retourna d’où elle était venue, c’est-à-dire la conduite d’aération, en quête d’autre massacres. Quelques heures plus tard, la faim finit par dominer la peur et le dégoût de Wilse qui prit dans les réserves de nourritures pour se nourrir. De toute façon, mise à part 606, personne n’en aurait plus besoin à présent. Et ce fut ainsi pendant quelques jours. Wilse, pétrifié de peur, préférait rester dans la cuisine malgré les cadavres qui pourrissaient, dégageant une odeur nauséabonde. Mais il préférait leurs compagnies que celui de 606. Celle-ci revenait une fois par jour pour se nourrir avant de repartir en vadrouille. Il décida donc de sortir. Il devait alerter les autorités pour qu’ils engagent une mission du secours. Du moins, espérait-il. Mais c’était mieux que de ne rien faire. Il prit un couteau de cuisine afin de pouvoir se défendre. Au moins, essayer. Il espérait atteindre le centre de contrôle, qui devait fonctionner, ayant son centre d’alimentation indépendante. Si le sujet 606 ne l’a pas désactivé également. Il rampa pendant un moment, les oreilles en alerte, à l’affut du moindre bruit suspect. Enfin, il atteignit son objectif et se dépêcha d’aller dans le centre de contrôle. Il utilisa son passe pour entrer dans la base de données. A son grand soulagement, tout fonctionnait. Heureusement que les passes du personnel pouvait donner accès à n’importe quel console sauf les portes en cas de Code Noir. Il n’y avait personne mise à part le cadavre de Düle dont la puanteur devenait insupportable. Enfin, par la caméra, il vit un train en attente d’entrer. Un espoir commençait à l’envahir. Mais des bruits dans les conduits devenant de plus en plus audible raviva sa peur. Il fallait qu’il se dépêche. Wilse : Vous…vous êtes les secours ? Capitaine : Oui… Identifiez vous… Wilse : Pas le temps… Je déverrouille la porte… Mais sitôt cela fait… Il faut partir… Elle… pourrait revenir. Je ne veux pas sa prochaine victime. Capitaine : Qui ? Il sentit une présence derrière lui et il se retrouva avec une lame plantée à la nuque. Il s’écroula sous la douleur, du sang sortant de sa bouche par des toux. Il vit le sujet 606 le regardant avec un sourire. Celle-ci le retourna, prit le couteau et le décapita. Elle shoota ensuite la tête, comme un ballon de football dans la pièce, laissant une énorme tâche de sang sur le mur où la tête termina son chemin. Elle vit le train entrer. Sujet 606 : Irayo tawtute. Sur ces paroles, elle reprit le chemin du conduit d’aération qui lui permettait de se déplacer librement jusqu’à présent. |
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Journal de bord 13 avril 2155 Entrée n°2 Pour me faire remarquer, je n’ai pas fait mieux. Déjà que certains connaissent mon passé mais là, c’est le pompon. Ma prestation lors du premier jour au camp d’entrainement des Avatars avaient impressionné plus d’un. Et je suis harcelée sans cesse, pour leur révéler ma « botte secrète.». Heureusement que certains membres de l’équipe ne me harcelait pas avec ça. Mais je ne suis pas rassurée quand même. Sinon, aujourd’hui, première sortie d’avatar. Et j’avoue avec honte, que je me suis éclipsée discrètement de l’équipe dès qu’on avait atteint la forêt. Pas ma faute ! L’autre était trop contente et impatiente ! J’en ai profité pour me balader. Grimper sur les arbres. J’ai même pu voir des prolémuris et un Banshee chasser. La rapidité de l’attaque m’a surpris. J’ai à peine eu le temps de voir l’Ikran foncer et ouvrir sa gueule sur la malheureuse victime qui poussa un couinement plaintif. J’entends des bruits en bas et ça s’agite. Je vais jeter un coup d’œil. Fin de l’entrée. Je rangeais le bloc de données et poursuivit une troupe de loups vipères qui s’agitait. Moi : Tu penses qu’ils ont trouvé une proie ? Tsahik : C’est probable. Dans tous les cas, reste en hauteur et ne te fait pas repérer. On ne sait jamais. Leur force réside dans l’union. Moi : J’ai lu ça sur le rapport confidentiel. Je suivis les créatures, intriguée par leurs comportements. Ils arrivèrent devant un groupe d’individus. D’après ce que je sentais il y avait trois présences humaines dans des corps plus grands qu’eux. Ca devait être des pilotes d’avatar. Par ailleurs, leurs odeurs me le confirmèrent. Deux étaient pleine de vie. Il y avait également un Pa’li car je ressentais la présence d’un animal et je reconnaissais l’odeur de ces chevaux pandoriens. Concernant le troisième, ses forces semblaient le quitter. Attends une minute… Qu’est ce… Quoi ???? Serait ce… Je verrais cela plus tard. Pour l’instant, le groupe courrait un danger et il fallait trouver un moyen d’attirer l’attention des Loups-vipères ailleurs. De plus, ils réagissaient bizarrement, comme si ils attendaient quelque chose. Moi : Ton avis ? Tsahik : C’est étrange… On dirait qu’Eywa leur demande de protéger ces individus. Moi : Comment tu peux le savoir ? Il n’y a rien qui se passe ! Tsahik : Cela ne ressemble pas aux habitudes des Nantang d’agir ainsi. Ce qui me fait pencher sur cette hypothèse. Dans tous les cas, notre Mère veut que ces individus vivent. Moi : Si tu le dis… Mais les protéger de quoi ? De nous? Le bruit de pas et de paroles d’humains approchant me confirma. Parfois j’aimerai avoir tort. Tsahik : Tu n’es pas la seule à penser cela si ça te rassure. Moi : Mais !!! Euh !!! Je ne peux rien penser sans que tu le saches ? Tsahik, en tournant le doigt de gauche à droite : Non. Par instinct, je commençais à sortir mes Wasp que j’ai eu l’intelligence d’amener malgré les reproches de ma locataire. Tsahik : Ce n’est pas nécessaire Moi : Pourquoi ? Tsahik : Aie confiance en notre Mère En effet, je vis les Nantang en train de massacrer les humains. Ceux-ci regardaient le sol d’un air paniqué et quand ils surent où venaient le danger, il était déjà trop tard. La présence des trois avatars ont disparu. Ils ont du profiter de la diversion pour s’échapper. Mais cette présence… J’avais cru… Tsahik : Laisse le suivre son chemin. Moi : Ce que tu sembles oublier c’est que nos chemins sont liés ! Tsahik : Tu te trompes. Vos chemins se croisent mais ne se ressemblent pas. Moi : Mais d’où tu sors cette sagesse ? Tsahik : La réponse viendra en temps voulu, petite chose fragile. A ce moment là, je sentis une autre présence. Une présence qui ressemblait à un Na’vi. Etrange. J’entendis le bruit à peine indistinct d’arbre qui bouge et je sentais une odeur de sueur. Je me mis à le suivre. La vache, il se déplaçait vite pour un humain. C’était comme si il était habitué à se déplacer ainsi. Tsahik : Penses tu que c’est un vétéran comme le tawtute Norm ? Moi : Je ne sais pas. Je sens la présence d’un Na’vi mais quelque chose cloche. Je ne sais pas quoi. Mais pourquoi penses tu à un unitliranyu ? Tsahik : Je pense à un ancien. La présence ne ressemble pas à un membre du Peuple, ni totalement à un tawtute. On aurait dit…Un mélange des deux. Moi : On lui posera la question. Il se déplaçait vite. La vache ! Il allait en arbre aussi facilement qu’un piéton marchant sur un trottoir. J’avais du mal à le suivre. Je ratais une branche et je me cassais, on peut dire, royalement la figure et je tombais sur les fesses d’un air presque cartoon. J’entendis la Na’vi rire à n’en plus finir de ma prestation. Moi : Ca va ! Tu aurais pu prendre les commandes au lieu de te gausser ! Va falloir que je m’habitue à leurs déplacements. Tsahik : Je voulais voir comment tu t’en sortais. Et je n’ai pas été déçue. Moi : Sadique Je me relevais en grommelant des jurons. A ce moment, je m’aperçus que je n’étais pas seule. Plus loin, dans un clan composé de Na’vis et d’Avatars, un jeune Na’vi de vingt deux ans s’entrainait. Il venait de terminer son épreuve de l’uniltaron. Il tentait de manier vainement un bâton de combat et s’entrainait avec un autre. Mais les résultats furent plutôt décevants. Na’vi 1 : Pourquoi persistes tu ma tsmukan ? Tu vois bien que cette arme ne t’es pas destinée. Na’vi 2 : Tu ne comprendras pas ma Tsuwokan. Tsuwokan : Tu peux toujours essayer ma Lidsey Lidsey : Ce sont des choses qui ne peuvent pas s’expliquer. Tsuwokan : Ton comportement nous inquiète. Tu vas souvent en forêt, sans un mot, et tu ne reviens que la nuit. Lidsey : J’en ai besoin. Tsuwokan : Ecoute… Je comprends le fait que perdre quelqu’un de proche est difficile. Mais cela fait partie du cycle de la vie qu’Eywa a installé. Chaque être est destiné à la rejoindre un jour ou l’autre. Lidsey resta silencieux à cette remarque et se contenta de revenir au Kélutral, bâton à la main. Tsuwokan entendit des pas se rapprocher de lui et par son lien, sut que c’était sa moitié. Tsuwokan : Ma yawnetu (mon amour), je m’inquiète. Lidsey est de plus en plus distant depuis la mort de sa grand-mère. Tyhu : Laisse-lui le temps. On ne se remet pas de sa peine comme cela. Ce qui me surprend, c’est les raisons qui le poussent à vouloir manier ce bâton. Tsuwokan : Peut-être que ça a un rapport avec sa famille. Tyhu : Ca n’explique pas son obsession de vouloir le manier. Il faut en apprendre plus. Tsuwokan, en serrant les dents : Je n’aime pas espionner les autres. Tyhu : Je sais. Mais on n’a pas le choix si on veut savoir le mal que souffre Lidsey. Lidsey, arc entre les épaules ayant un carquois de trois flèches, parcourait la forêt. Il ne cessait de penser à sa grand-mère qui l’avait élevé. Maintenant qu’elle était partie, il se sentait seul, même si le Com’Ava était une famille pour lui. Peut-être que s’il ouvrait son cœur, ils sauront le réconforter. Cela faisait déjà six mois qu’il avait rejoint ce clan composé de Na’vis et d’Avatars. Au départ, il avait eu du mal à accepter les uniltiranyu. Mais avec le temps, il s’est habitué à leurs présences et au fait que les Sawtute ne sont pas tous maléfique. D’ailleurs, l’olo’eyktan en est un. Soudain, il vit les branches s’agiter. Il arma sa flèche, prêt à réagir. Une masse semblait tomber et il vit une uniltiranyu atterrir les fesses à terre d’une manière si comique qu’il ne put s’empêcher de lancer un rire discret. Elle avait tenue habituelle des unilitiranyu. Sur ses deux flancs, deux appareils de morts. Un était juste à côté d’un couteau. Elle avait les cheveux dont la longueur montrait sa jeunesse. Uniltiranyu Génial…Il a fallu que je rate mon coup. Ah !!! Fais chier !!! Et arrête de te marrer ! Ce n’est pas drôle ! Bon sang ! Au départ, Lidsey prit la remarque pour lui. Mais il s’aperçut vite que l’individu parlait toute seule. Chose encore plus étonnante, elle portait un bandeau lui couvrant les yeux. Il crut entendre un bruit derrière lui. Il tourna la tête juste un instant. Mais quand il repositionna son regard vers l’endroit où était la tawtute, celle-ci avait disparu. Unilitranyu : C’est moi que tu cherches ? Je fis face à un Na’vi, mes deux Wasp dégainés. Il portait une sorte de protection au torse. Un collier ornait son cou ressemblant à une sorte de banshee. Il avait un cache sexe vert. Une sorte de brassard marron à l’avant-bras gauche et deux protections aux genoux de couleur noir. Je sentais également deux autres présences, pas loin de nous d’ailleurs. Moi : Dis à tes amis de baisser leurs armes. Na’vi : Je suis seul. Moi : Je n’aime pas faire du mal. Mais je n’hésiterai pas s’ils m’y obligent. Na’vi : Qu’est ce qui prouve que tu tiendras paroles ? Moi : Cette remarque est valable aussi pour vous. Mais je vais vous prouver ma bonne foi. Je mis mes armes à terre. Moi : Cela vous suffit ? Le Na’vi me faisant face, me regarda d’un air soupçonneux avant de poser son arc également. Les deux autres présences se rapprochaient. Je distinguais, avec plus de précision, que l’esprit d’un était habité par une entité ayant la même origine que l’individu que je poursuivais avant ma chute. L’autre était une Na’vi. Je sentais une profonde connexion entre eux. Tsahik, feula de dégoût : Un tawtute avec une sœur ! Quelle folie l’habitait t elle? Moi : Je ne vois pas où est le problème. Et c’est vraiment le moment pour me faire ce genre de réflexion inutile ! Et puis je croyais que tu avais compris que nous n’étions pas tous maléfique. Tsahik : Les blessures du passé ne guérissent pas. Et puis… Je ne le connais pas autant que toi. Moi : Va falloir faire preuve de plus d’ouverture. Je tournais ma tête brièvement vers eux. Je ne sentais pas d’hostilité. Cependant, il y en avait derrière moi. Soudain, je sentis un coup derrière la tête qui me fit perdre connaissance. Lidsey regarda le corps de cette uniltiranyu en rangeant son couteau. Quelque chose d’étrange émanait d’elle. Mais quoi ? Tsuwokan : Tu n’étais pas obligé de faire cela. On aurait pu discuter. Surtout qu’elle avait l’air ouverte. Lidsey : Ah bon ? Sur ces paroles, il prit le couteau et le montra à ses amis. Lidsey : Des êtres perfides. Elle attendait qu’on se dévoile pour nous tuer. Tyhu : Même si elle était hostile, on l’aurait maitrisé avant qu’elle ait fait le moindre mouvement. Lidsey : Je ne doute pas de vos capacités. Mais cette tawtute se déplace comme un démon ! Tyhu : C’est-à-dire ? Lidsey : J’ai à peine tourné la tête un instant qu’elle était déjà derrière moi alors qu’elle se trouvait devant. A ces mots, Tsuwokan semblait perturbé. Ses oreilles abaissées trahissaient son anxiété. Tyhu : Il y a un problème chéri ? Tsuwokan : Rien. Lidsey : En fait, pourquoi vous m’avez suivi ? Tyhu :Tu t’isoles. C’est la preuve d’un mal être. Soudain, l’uniltiranyu se releva. Elle se frottait la tête. Puis elle le tourna vers le groupe surpris. Elle s’inclina et fit le salut respectueux des Na’vis. Uniltiranyu : Oel ngati kameie ma tsmukan e tsmuke. Les trois rendirent son salut. Je me réveillais dans la forêt aux lianes roses qu’on appelait Arbre des Ames. Je me frottais la tête. Quelle idiote ! J’aurais dû faire attention à mes arrières. Tsahik : Tu n’as pas fait assez attention. Parfois il faut agir au lieu de réfléchir. Moi : Je ne suis pas ici pour tuer. Tsahik : Agir ne veut pas forcément dire « tuer ». Tyhu : Quel est ton nom ? Tsahik : Je me nomme Kendra. A qui ai-je l’honneur ? Tsuwokan : Je me nomme Tsuwokan. Voici mon amour, Tyhu et Lidsey, un jeune adulte. Lidsey semble captiver l’attention de ma locataire. J’entendis des piaillements vers les arbres de la forêt. En y allant, je vis des prolémuris, semblant regarder au loin d’un air curieux. Moi : Tu le connais ? Tsahik : Non. Moi : Alors pourquoi il te fascine ? Tsahik : Pour rien… Mais je sentais qu’elle me cachait quelque chose. Mais quoi ? Je verrai cela plus tard. Nous avons plus urgent à penser pour l’instant. Elle alla vers Lidsey et le dévisagea avec froideur. Tsahik : Tu devrais avoir honte ! Oser s’attaquer à une personne désarmée et en plus par derrière. Tu n’es pas digne d’être un guerrier. Lidsey : Parce que vous, vous avez de l’honneur ? Tsahik : Si tu fais comme eux, tu ne vaudras pas mieux. Lidsey : Je ne laisserai pas une vermine m’insulter ! Tsuwokan : Lidsey, attend ! Il n’eut pas le temps que Lidsey dégaina son poignard et tenta de la planter. La Na’vi esquiva l’attaque sans difficultés. Il tenta un revers qu’elle évita également. Il n’eut pas le temps d’exercer la moindre mouvement qu’il ressentit une douleur au torse dû à un coup de poing de l’indigène. Elle l’enchaina aussitôt par un coup de pied au visage. Aussitôt Tsuwokan se mit au milieu, les deux dagues dégainées tandis que Tyhu inspecta la blessure de Lidsey qui avait le nez en sang. Tsahik : Abaisse tes armes. Je voulais juste punir ce jeune guerrier de sa lâcheté. Moi : Si c’était le cas, pourquoi l’avoir laissé en vie ? Tsahik : C’est la jeunesse. Sa colère l’aveugle. Je ne peux pas lui reprocher cela. Souffrant moi-même de ce mal. Je restais silencieuse à cette remarque. Je regardais les arbres. Les prolémuris étaient toujours là, avec leurs yeux exprimant la curiosité. Non… Elle ne laissait pas en vie ce guerrier parce qu’il était aveuglé par sa jeunesse. C’était la curiosité. Mais de quoi ? Tsuwokan : Pardonne-moi de ne pas te croire. Elle leva les mains et les mit sur la tête. Tsahik : Je me rends. Ca vous va ? Moi : Eh !!!! Je n’ai pas envie de me rendre ! Tsahik : Tu dois trouver une famille. Moi : J’en ai déjà une ! Tsahik : Nous savons toutes les deux que ce n’est plus le cas. A ces mots, mon cœur se serra. Un Banshee se matérialisa devant moi. Il était violet et ses motifs étaient jaunes. Il lança des petits piaillements, et il se frotta sa tête vers moi, comme pour me réconcilier. Lidsey se releva, les yeux pleins de colère face à cette humiliation mais Tyhu le stoppa. Tyhu : Ne laisse pas la colère aveugler ton jugement. Elle s’est rendue. Lidsey : Mais qu’allons nous faire d’elle ? On ne peut pas la ramener au Kélutral ! Tsuwokan : Et pourquoi pas ? Elle ne nous a pas réellement montré qu’elle était une menace. Lidsey : C’est peut être une ruse. Tsahik : J’ai une solution à votre problème. J’ai repéré une habitation pas loin d’ici. Je peux y élire résidence. Les trois la regardèrent d’un air surpris. Tyhu : C’est honnête. Mais seras tu te débrouiller seule ? Tsahik : Ne vous inquiétez pas pour cela. Et je me suis habituée à la solitude Je comprenais cette proposition. Pour elle, Hell’s Gate était comme une prison et la forêt, la liberté.. Je ne fus donc pas surprise. Tsuwokan : Très bien. Tsahik : Je vais vous la montrer. La Tsahik récupéra mes armes, et les rangea. Les Na’vis firent de même. Puis on entama une marche. Le jour commençait à décliner quand on arriva à une habitation en bois si j’en juge par l’odeur de la pourriture installé. Je sentis même la présence de stigbats dans le domaine. Tsahik : Voilà. Vous saurez à présent où me trouvez. Tsuwokan : Etes sûr de ne pas venir ? Tu sais, notre clan est composé de Na’vis et d’Uniltiranyus. Tu ne serais pas seul. Tsahik : C’est gentil, Tsuwokan. Mais je préfère la solitude pour l’instant. Tsuwokan vit qu’elle ne changera pas d’avis. Tsuwokan : Comme tu voudras. Lidsey : Je garderai un œil sur toi. Pour savoir si tu es un menace ou pas. Tsahik, haussant les épaule : Si ça peut te faire plaisir. Mais elle était en fait contente d’elle, si j’en jugeai par le cri de contentement de l’Ikran. Mais que cherchait t elle, bon sang ? Tsuwokan : Si un jour, tu souhaites rejoindre notre clan, je plaiderai en ta faveur. Tsahik : Merci mais je pense que ça ne sera pas pour toute suite. Chaque chose en son temps. Tsuwokan : Eywa Ngahu ma Kendra Tsahik : Eywa Ngahu ma Tsuwokan Je fis de même pour Tyhu et Lidsey. Je sentis ensuite leurs présences s’éloigner petit à petit. Une fois qu’ils étaient loin, ma locataire entra. Elle effleura les murs, sentant des trous. Je reconnaissais la marque. Les nuages commençaient à apparaitre dans le ciel Tsahik : Ton peuple a encore apporté le malheur au mien. Moi, honteuse : Je le sais. Les nuages obscurcissent bientôt le ciel. La pluie s’abattit. Puis des orages dont je reconnaissais les éclairs violets. Heureusement que ce n’était qu’une illusion. Mais ça n’annonçait rien de bon. Elle était en colère. Ce qui fut le cas car elle commençait à péter les étagères où étaient posés des livres. Le tableau, déjà usé par le temps et les balles, se retrouva avec un énorme trou dû à un poing rageur. J’entendis des cris de stigbats exprimant leurs mécontentements d’être dérangés. Mais ils n’étaient pas hostiles. Tsahik : Tuer !!! C’est tout ce que vous savez faire !!! Tuer !! Détruire !! Moi : On n’est pas tous comme ça. Pense à Norm, l’équipe d’Avatar ou à Jake Sully, le sixième Toruk Makto. Tsahik : Tu as raison. Enfin, l’averse se calma et le beau temps a repris ses droits. Tsahik : Bon, il est temps que je trouve une arme. Moi : Mais tu en as déjà ! Tsahik : Je ne veux pas utiliser des armes de Sawtute. Je veux utiliser une arme que j’ai moi-même conçu. Ayant perdu la mienne au cours de la fin de ma première vie. Sur ces paroles, elle sortit du bâtiment et alla dans la forêt. Elle renifla. Elle détecta l’odeur d’une proie. Elle toucha une sorte d’empreinte. Dans son monde, je voyais un Na’vi, arc dégainé et armé, se camouflant dans la végétation. Elle continuait son chemin s’arrêtant pour renifler et sentir les empreintes. Enfin, elle trouva un troupeau de Yérik. Ou Hexapode dans notre langue. Doucement, tel un félin, elle s’avança, couteau dégainé. L’attaque fut aussi rapide que mortel. L’animal n’eut pas le temps de réagir qu’elle était déjà sur lui et le planta. Les autres partirent en courant. Tsahik : Je te vois mon frère et te remercie de nourrir notre Peuple. Que notre Mère t’accueille et me pardonne. Sur ces paroles, elle l’acheva Moi : C’est obligé de faire cela. Je veux dire… C’est un animal. Eywa comprendrait que tu le tues par nécessité Tsahik : Tu as beaucoup de choses à apprendre, petite chose fragile. On respecte la vie ici. Tout être est enfant d’Eywa et donc notre frère. Moi : En gros, c’est comme si vous demandez pardon pour un fratricide ? Tsahik : Si c’est ta manière de voir les choses… Moi : Je n’y comprends rien. Je sais que vous avez un profond respect pour votre nature et Eywa. Mais au point de s’excuser pour avoir tué un Hexapode par nécessité, j’avoue que j’ai du mal. Tsahik, sourit : Tu comprendras. J’ai tout le temps pour perfectionner tes connaissances. Moi : Génial… Je sens que ça va être fantastique… Elle fabriqua ensuite un petit feu de camp, pas loin du camp. Elle fit cuir la viande avant de la manger. C’était savoureux. Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi bon jusqu’à présent. Tsahik : Tu peux te déconnecter de ton unitlirantokx. Je veillerai sur lui. Moi : Tu veux te débarrasser de moi ? Tsahik : Non. Mais vous connecter à ce corps épuise le vôtre. Et ici, la faiblesse n’est pas permise. D’ailleurs, même si je le voulais, je ne pourrai pas. Nous sommes liées. Moi : D’accord. Prends en soin. Tsahik : Aie confiance. Sur ces paroles, je pensais à déconnecter. Et me revoilà, sortant du caisson de lien. Je regardais mes mains. Cinq doigts. Beige. J’étais bien dans mon corps humain. Dans ma tête, j’étais dans la forêt des arbres des âmes. On dirait qu’elle avait raison. Ce que je trouvais d’étrange, c’est que la base était silencieuse. Je ne tardais pas à me rendre compte pourquoi. Ils sortirent un pilote du caisson n°6, situé juste à côté de la mienne. Ils le mettaient dans un lit médical qu’ils dépêchèrent de transporter ailleurs. L’aura du pilote s’éteignait peu à peu. L’aura que je reconnus comme celui que je détestais. Son sort m’importait peu. Qu’il aille rejoindre Eywa, je m’en moque. Je ne suivis pas la foule et alla directement dans mon compartiment. Comme personne n’était dans les douches, j’en ai profité pour en prendre une. Ahh… Rien n’est meilleur pour mettre de l’ordre dans ses idées. Je réfléchissais à la réflexion qu’a faite ma locataire sur mon destin et celui de Xelloss. Ca me convenait. Tant qu’il ne faisait pas partie de mon destin, ça me va. Mais une autre question me taillade. Elle me semblait sage. Top sage pour son âge. Il va falloir que j’y jette un œil. Dans la forêt de l’arbre des Ames, la Na’vi apparut. Tsahik: Chaque chose en son temps. Tu auras les réponses à tes questions. Merde !!! J’avais oublié notre lien. Bon, pour enquêter sur elle, va falloir attendre. Mais il y a autre chose que j’aimerai savoir Na’vi : Que cherches tu ? Norm me semblait avoir tout dit sur le programme Avatar. Moi : Norm parlait au début d’un autre soldat présent avec eux. Je veux savoir qui c’est. Je sortis de la douche, m’essuya avant de m’habiller pour la nuit. J’allais sur mon lit et sortit mon holotable. Je commençais la procédure de piratage. Avec Xelloss sur le point de casser sa pipe, ils ont suffisamment de choses à se préoccuper que cela. De toute façon, j’effacerai les traces de mon passage derrière moi. Après avoir navigué dans la base de données, je trouvais enfin ce que je voulais. Je regardais dans le programme Avatar, la liste de l’équipe de 2154. Et ce que je vis, confirma mes soupçons. |
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Tsahik : On dirait ton oncle. Moi : C’était. Il est dit qu’il est mort le 22 août 2154. Mais tu sais à quoi je pense ? Tsahik : Evidemment. Tu crois qu’Eywa ait pu transférer sa conscience dans son autre corps. Ce qui me semblerait logique. Moi : Il ne manque plus de savoir dans quel clan il appartient. Je ne savais pas à ce moment là que les résultats seraient plus importants que je l’aurai cru. En particulier pour ma locataire. Je lisais le dernier rapport sur lui, établi par un certain capitaine Dyle et je sus que mon oncle a succombé aux charmes d’une indigène. Je consultais la vidéo où on la voyait. A sa vue, ma locataire dégagea un sourire d’un instant qui s’effaça immédiatement. Moi : Tu la connais ? Tsahik : Mes connaissances sont dépassées. Beaucoup de choses se sont passés depuis mon départ. Moi : Ca ne répond pas à ma question. Tsahik, les oreilles abaissées : Non Moi : Vos oreilles vous trahissent Tsahik : Je n’ai pas à y répondre. Moi : Ecoute… J’accepte que vous vouliez cacher votre vie privée. Cependant, ici, c’est un membre de ma famille qui est concerné. Je pense que j’ai le droit de savoir. Tsahik : Et tu déduis que je la connais parce que j’ai souri ? Moi : Un jour, vous devrez me révéler ce que vous cachez. Vous savez qu’avec notre lien, ce n’est qu’une question de temps avant que je le sache. Tsahik : Si on en revenait à l’essentiel ? Après des recherches, on sut l’identité de l’amour de mon oncle. Elle se nommait Ludsey Koltyan, fille ainée de Silwyn et de Tsikey, dernière Tsahik et dernier chef d’un clan nommé Soltyisa. . L’indigène disparut dans la forêt. J’avais l’impression qu’elle me dissimulait quelque chose. Je regardais le Kélutral. Les réponses à ma question devait être las bas. Il fallait que je saisisse le bon moment. Mais notre lien m’empêchait de le faire. Attend… Elle était partie. Du moins, je ne la voyais pas. C’était maintenant ou jamais. Je cherchais dans la base de données, l’identité de ma locataire. Mes recherches furent longues mais je trouvais enfin son identité et je comprenais d’où venait cette sagesse. Je consultais le dossier de Ludsey. Alors apparut une image de Grace Augustine. « Je suis le docteur Grace Augustine. Combien de temps je suis sur Pandora ? Je l’ignore. Les jours se confondent mais là n’est pas le sujet du dossier. » Sur ces paroles, elle prit une cigarette et l’alluma à l’aide d’un briquet. « Alors Ludsey… La première fois que j’ai entendu parler d’elle, c’est de la bouche de Sylwanin, avant l’incident de l’école » Elle resta un moment silencieuse, fumant sa cigarette, avant de continuer. « Ludsey est la fille adoptive de Mo’at et d’Eytukan, et donc la petite sœur de Sylwanin et Neytiri. Je sus plus tard, qu’elle faisait partie des Soltyisas, un clan qui a disparu il y a une vingtaine d’années. Du moins, censée. Pas plus tard que cette année, j’ai appris que Ludsey est l’olo’eyktan actuel des soltyisas. Une fonction qu’elle a prise après la mort de Sylwanin. Par ailleurs, elle avait une sœur jumelle, nommée Joltsyn. Je vais essayer d’en savoir plus mais ce n’est pas gagné. Elle ne porte pas les humains dans son cœur. Je peux la comprendre. A sa place, j’aurai agi de la même manière. Mais d’après Neytiri, il reste une chance de pouvoir l’aborder. Mais je me demande comment ce caporal ait pu pénétrer les soltyisas sans se faire étriper. » Il eut ensuite un rapport de Paul sur elle datant du 13 Octobre 2154 « J’ai eu le droit à une célébrité pandorienne. L’oloe’yktan des Soltyisas. En personne ! Elle s’était déjà fait connaitre au départ des forces de la RDA de Hell’s Gate. Norm n’avait pas arrêté de nous en bassiner là-dessus. Elle faisait partie du top 3 avec Jake et Neytiri. On pouvait dire que la chatte était à la limite de nous sortir ses griffes. Il ne fallait pas dire un mot de travers au vu de ses regards menaçants. Elle était venue pour des tests. Les résultats nous firent comprendre qu’elle défendait sa portée de trois jours. On les lui a communiqués. Elle semblait être à la fois heureuse mais terrifiée. Je me demandais bien les raisons qui pourraient faire peur à une terreur pareille. » Donc…Elle était enceinte à ce moment-là. Sachant que le rapport datait de cinq mois et que les Na’vis, contrairement à nous, doivent porter leur enfant pendant dix mois… Cela veut dire qu’elle était à la moitié de sa grossesse en ce moment. Et pas forcément la meilleure étape… Au Kélutral des Omatikiyas, Jake regarda le petit uniltiranyu d’une dizaine d’années s’éloigner quand un cri le sortit de ses rêveries. Le cri d’un Ikran. Il leva la tête et vit une ombre noire tournoyant autour de l’entrée. Enfin, la créature atterrit avec un petit cri. Une silhouette descendit. Une silhouette que Jake reconnaissait parfaitement. Jake : Ça fait longtemps. Na’vi, sourit : Voyons Jake ! Ca fait à peine sept mois ! Jake : Allez viens ! Je pense que Neytiri voudrait des nouvelles de sa sœur. Na’vi : Le contraire m’aurait étonné. Au fait, ma eylan, où est ta dague ? Jake, sourit : Toujours aussi observateur à ce que je vois. Même si il ne te restait qu’un seul œil ! Neytiri fit son apparition et remarqua l’invité. Cela permit à Jake d’éviter de répondre à la question. Du moins temporairement. Neytiri : Oel ngati kameie ma Tsylan Celui-ci s’abaissa avec respect Tsylan : Ohel ngati kameie, ma Tsahik Neytiri. Neytiri, sourit : Je ne le suis pas encore. Mais merci. Tsylan : Je suis sûr que tu feras une bonne Tsahik. Après tout, tu es la sœur adoptive de ma petite tigresse d’amour. Neytiri : J’aurai aimé. Mais ma première cérémonie a été un peu un fiaso Tsylan, surpris : Fiaso ? Tu veux dire fiasco, non ? Neytiri : Rahhh !! Vous êtes agaçant avec vos expressions ! Tsylan et Jake se regardèrent, cachant leur fou rire. Ils se prirent une violente gifle au visage. Tsylan et Jake : Aie !!! Neytiri : Vous n’avez pas honte !? Tsylan, se frottant la joue: Il n’y a pas de doute. Tu es vraiment sa sœur ! Neytiri : En parlant de sœur, que devient ma petite palulukan ? Tsylan : Eh bien… Comment dire… Neytiri : Ca ne va pas ? Tsylan : Si…. Mais… Disons… Jake : Ca sent quelque chose de gros. On lance les paris ? Ce fut au tour de Tsylan. Il lui fit une violente tapette à la tête. Jake : Aie !!! Tsylan : On ne rigole pas avec l’enfer que je suis en train de vivre ! Neytiri : Enfer ? C’est quoi ? Jake, en se frottant la tête : C’est difficile à explique…Pour faire simple, c’est quand tu vis dans des conditions difficile. Mais pourquoi tu dis cela ? Tsylan : Eh bien… Imagine une femelle hippopotame avec son petit. Jake : Non ! Elle est enceinte ? Neytiri : Ludsey est enceinte ? Elle regarda Tsylan avec plus d’attention. Une peinture bleu foncé d’un Angtsik sur l’avant bras gauche capta l’intention de Neytiri. Neytiri : Je crois comprendre comment elle a fait. La cérémonie de l’Union ? Tsylan : Ouais… Elle est assez douée pour me mettre dans des situations embarrassantes. Neytiri et Jake rigolèrent devant le visage rouge de Tsylan Tsylan : Pourrais je savoir ce qui vous fait rire ?! Jake : Tu verrais ta tête ! Neytiri : Aussi rouge qu’une salade ! Jake : Tomate, mon amour. Tsylan : Ca se voit que vous ne vivez pas avec cette furie ! Neytiri : Justement. Je le sais aussi bien que toi. Tsylan vit une silhouette qui attira son attention en compagnie d’un avatar d’une très grande taille. Il sortait pour sans doute s’entrainer. Tsylan : Ale’yah est ici ? Elle est finalement revenue ? Neytiri : Oui. Jake a accepté qu’elle revienne parmi nous et Eywa a montré qu’elle en était digne. Tsylan : Je suis content alors que la grossesse de Ludsey l’ait empêché de m’accompagner. Si elle le voyait, elle risquerait de créer un scandale. Quoique… Elle pourrait me surprendre. Etant donné qu’elle est olo’eyktan… Mais avec sa grossesse… Elle a tendance à agir avant de réfléchir. Jake : Comment la connais tu ? Il se prit une tape à l’arrière de la tête Jake : Aie !!! Neytiri : Skxwang ! Tsylan est le partenaire de Ludsey. Ils ont partagé leurs souvenirs lors du tsahaylu ! Tsylan : C’est vrai que tu n’as pas été futé sur ce coups-là, Jake. Sans être vexant. Jake : Ca va ! Neytiri : Cela est arrivé juste avant qu’elle nous communique sa décision de rejoindre les Soltyisas pour devenir chef. Tsylan : Qui est la perche qui l’accompagne ? Jake : Terranas. Il est arrivé récemment. Tsylan : Des avatars continuent de revenir ici ? Nang ! Je m’absente seulement cinq mois et voilà ce qui tombe ! Contrairement à ce qu’il disait, Tsylan était au courant de la venue de ces élus d’Eywa. La déesse lui a bien indiqué cela lors d’un de ses rêves. Mais il ne connaissait pas leurs noms. Maintenant il en connaissait deux. Donc sa surprise était sincère. Tsylan : Jake… Tu n’as toujours pas répondu à ma question. Jake : Laquelle ? Tsylan : Où est ta dague ? La future Tsahik, après cette réflexion, regarda l’emplacement de la dague et vit qu’il manquait effectivement l’arme. Neytiri : Ne me dis pas que tu l’as perdu !? Jake : Non, mon amour… Neytiri : Alors où est ta dague ? Jake regarda Tsylan avec un œil noir. Jake : Je… l’ai prêté. Neytiri : Prêté ??? A qui ??? Tsylan : J’avoue que la réponse à cette question m’intéresse. A qui donc es-tu prêt à confier ta vie ? Jake : Euh… Jake vit le regard sévère de Neytiri et le regard inquisiteur de Tsylan. Les deux combinés pouvaient faire craquer n’importe qui. Jake : A Xelloss. Neytiri : Quoi ???? Tsylan: Xelloss ? Un avatar, je présume ? Jake : Comment l’as-tu su ? Tsylan : Xelloss n’est pas un nom na’vi. Mais c’est qui ? Jake : Une personne assez…. Particulière. Neytiri : Très particulière… Tsylan, regarda l’expression de Neytiri : Je crois voir le personnage. Jake : Tu restes combien de temps ? Tsylan : Je vais rester la journée. Je vais repartir le lendemain. Sinon, ma tigresse me fera la peau. Surtout qu’elle est très difficile en ce moment. Neytiri : Elle est à combien ? Tsylan : Cinq mois. Neytiri : Effectivement. Heureusement que Joltsyn est là. Tsylan : Si elle n’était pas jumelle, j’aurai dit la même chose. Jake : Mon pauvre Tsylan ! Je te plains ! Tsylan : Et tu as quoi l’être. Il ne leur révéla pas l’existence d’une éventuelle portée de Txon. Le lendemain, j’eus du mal à me réveiller. Les révélations d’hier hantaient encore ma tête. A la forêt des arbres des âmes, ma locataire fit son apparition. Moi : J’ai fait une petite recherche sur vous. Tsahik : Ah ? Et qu’as-tu découvert ? Moi : Que vous étiez Tsahik. Tsahik : En effet. Moi : Et que vous vous nommez…. Naltsyn Luutzin Tilwa’ite. Je fus surprise de ne pas la voir étonnée. Moi : Vous ne réagissez pas ? Naltsyn : Non. Je savais qu’en venant ici, tu trouverais mon identité. Un jour ou l’autre. Moi : Pourquoi ne pas me l’avoir dit alors ? Naltsyn : Pour t’apprendre. Ici, il est nécessaire d’utiliser toutes les ressources à ta disposition. La seule chose que je peux te reprocher, c’est d’avoir cherché sur la base de donnée de Hell’s Gate au lieu des Arbres des Ames. Je pris un petit déjeuner et j’allais vers mon caisson de lien. La voix de Paul m’interrompit. Paul : Kendra, on ne t’a pas vu quand Xelloss était sur le point de casser sa pipe. Moi : J’étais fatiguée par la liaison et je suis allé me coucher après avoir joué avec mon holotable. Tu peux regarder si tu veux. Paul : On vient d’apprendre, c’est que quelqu’un a profité qu’on soit aux urgences et préoccupé par le chat noir pour lancer un coup d’œil sur les dossiers. Naltsyn : Tu n’as pas été aussi discrète que tu croyais, on dirait. Moi : Comment ont-ils fait pour le savoir ? J’ai bien fait attention. Paul : Si je tombe sur lui, je lui foutrais tellement de coups de pied au cul qu’il aura du mal à s’assoir. Moi : J’espère que tu le trouveras. Eh mince ! Ils doivent avoir un phénomène en informatique pour avoir débusqué mon intrusion. Naltsyn : Acceptes que tu as fait une erreur. Mais il n’a pas été suffisamment grave pour qu’il t’ait débusqué. Moi : Mouais. Les jours passèrent et Lidsey vit que Kendra partait souvent dans la forêt pour subvenir à ces besoins mais aussi pour autre chose. Elle revenait le plus souvent avec des fruits mais aussi avec des os. Elle semblait fabriquer une arme. Quoi donc ? Il ne pouvait le savoir sans se faire repérer. Il attendit donc, la surveillant. Il revenait au Kélutral, un jour sur deux. Sa surveillance lui permettait de ne pas inquiéter le clan sauf Tsuwokan et Tyhu qui trouvait son obsession pour Kendra inutile. Naltsyn : Le jeune guerrier croit que je ne le vois pas. Moi : Qu’est ce qui veut ce crétin ? Mon autographe ? Naltsyn : Connaitre sans doute nos intentions. Moi : Et bien qu’il continue. Ça m’amusera. Naltsyn garda le silence. Les prolémuris m’indiquaient sa curiosité. Mais qu’est ce qui lui trouve, bon sang ? Moi : Naltsyn… Si ça ne te gênes pas que je te nomme ainsi ? Naltsyn : Pas le moins du monde. Moi : Un jour, aurai je la réponse à mes questions te concernant ? Naltsyn : Peut être. Quand tu sauras tout ce que tu as besoin de savoir. Ma mémoire te sera donc complétement ouverte et tu seras libre de récupérer tes souvenirs. Moi : Ok… Et comment je fais ? Elle sourit, Naltsyn : Ca concerne ma vie. C’est à toi de le savoir. Mais un conseil. Ne compte plus sur les Arbre des Ames. Moi : Pourquoi donc ? Naltsyn : Car je suis la gardienne de mes souvenirs. Et je t’en interdirai l’accès. Moi : Mais j’ai les données d’Hells’ Gate Naltsyn : Dans ce cas, que sais-tu d’autre mise à part ce que tu m’as énoncé ? Mon coup de bluff n’a pas marché. Décidemment, elle est plus calculatrice que je l’aurai cru. Mais ça ne me fera pas reculer. Naltsyn : J’aime bien cette détermination. A toi de jouer. Moi : Manquerait plus que la pipe et la casquette pour devenir Sherlock Homes. Cool…. Enfin, au bout de cinq jours, elle termina enfin la fabrication de son arme. Un bâton de combat. La forme me plaisait. Et elle était légère. Trop. Moi qui étais habitué à l’arme d’hast, ça me faisait bizarre. Naltsyn : Je vais t’entrainer à cela. Moi : J’ai peur bizarrement. Lidsey rentra au Kélutral peu avant la fin du jour. Tsuwokan : Alors ? As-tu repéré une quelconque menace, ma Lidsey ? Lidsey : Non. Mais elle a fabriqué un bâton de combat. Tsuwokan : Qu’est ce qu’il y a d’étonnant ? Lidsey : Justement. Pourquoi un bâton ? Tsuwokan : Pourquoi tu ne lui demanderas pas d’enseigner son savoir. Je ne manie pas cette arme et Tyhu, non plus. On ne pourra rien t’apprendre. Mais elle, si. Lidsey grommela des jurons mais il savait qu’il ne pourrait rien dire face à cette évidence. Comment pourrait-il demander de l’aide à un des démons qui ont détruit sa famille et son clan ? Toujours ce terrible souvenir qui tournait dans sa tête. Une idée lui survint. Naltsyn : Voilà c’est bien. Ne fais plus qu’un avec l’arme. Comme si il faisait partie intégrante de toi. Je m’entrainais avec l’arme. Au départ, la légèreté de l’arme me déboussola. De nombreux étagères et meubles furent détruits. D’autant que Naltsyn était exigeante. Enfin, je parvins à tenir à peu près convenablement l’arme. Au moins suffisamment pour ne pas tout casser sur mon passage. Naltsyn : Maintenant, il est temps de passer à la partie entrainement. Moi : Je me mets comment ? Naltsyn : Médite. J’obéissais et m’asseyais en tailleur. J’étais dans la forêt des arbres des âmes. Je suivis ensuite la Tsahik jusqu’à l’entrée du Kélutral. Face à moi, elle tenait son bâton de combat. Naltsyn : Ca me donnera l’occasion de m’entrainer. Je lui fis face et commença alors l’affrontement. Elle attaqua tout d’abord par une attaque circulaire que j’esquivais. La vache ! Elle était rapide. De peu, et ma tête y passait. Bon je sais que c’est dans ma tête mais quand même ! Elle m’enchaina par un coup vertical que je parais avec mon arme. Je le relevais l’arme et l’enchaina. Elle para mes coups avec une telle facilité que je me rendis compte du fossé entre son niveau et le mien. Elle me fit reculer par un coup de pied au ventre qui me mit à terre. Très vite, je me remis debout mais d’un violent coup vertical de son côté gauche, elle me désarma. Naltsyn : Tu as beaucoup de chose à apprendre sur le maniement de cette arme, ma Kendra. Même si tu es déjà assez forte pour survivre. Je sentis la chaleur du jour commençant à décliner. Mais également diverses présences. Des bruits de pas se rapprochèrent. Leurs présences étaient hostiles. J’entendais le craquement du bois et également le souffle de la respiration de deux personnes. Par ailleurs, je reconnaissais l’odeur de sueur qu’ils dégageaient. Je défis mon bandeau et ferma les yeux, les attendant. Soldat : Faut croire que l’école de cette Augustine n’était pas aussi inhabitée que cela. Alex : Tant mieux ! Ça fera une en moins à se charger. Moi : Je vous laisse une chance de vous en sortir. Faites demi-tour. Axel, en pointant son arme : Oui… Et toi, je te donne l’honneur de rejoindre tes compères Moi, en ouvrant les yeux : Très bien. Vous avez choisi votre destin. Leurs yeux pleins d’assurances auparavant étaient maintenant envahis par l’effroi. Avant même qu’ils aient fait le moindre mouvement, j’avais déjà coupé leurs têtes par un coup circulaire de mon bâton. Voix : Alex, David… Que se passe t-il ? Répondez, bordel de merde ! Je pris soin de sortir par une fenêtre proche. Soldat : Vic, va voir ce qu’ils font ! J’entendis des pas entrer dans la maison. Parfait. Je me dépêchais d’aller vers la présence que j’avais repéré et parvint à me glisser derrière lui. Vic : Sergent, je les ai retrouvés mais… Ils n’ont plus de tête. Sergent : Qu’est ce que tu me sors ? C’est à ce moment là qu’il sentit ma présence. Il se retourna et en voyant mes yeux blancs, recula. Moi : Je vous laisse à toi et à ton copain, une chance de vivre. Sergent : Que…. Moi : Quoi ? Sergent : Vic… Le… M… C’est à ce moment là que je sentis la présence de l’autre soldat et il était en train de me viser. Je me décalais juste à temps pour éviter une rafale. Je plantais le sergent avant qu’il se remette de son choc, puis le balança comme un projectile vers le tireur. Celui-ci se le prit en pleine figure. Je profitais de cette distraction pour aller en dessous de la maison. Le soldat se reprit et allait se relever quand le côté tranchant de mon bâton transperça le plancher ainsi que le corps. Sa dernière vision fut mon regard blanc. Vic : Mess… ici. Je… Il n’eut pas le temps de terminer que je lui tranchais la gorge d’un revers avec la partie tranchante du côté droit de mon arme. Lidsey continuait sa surveillance tout en réfléchissant à la décision qu’il devait prendre. Soudain, il entendit la voix d’un tawtute. Sergent : On va établir notre campement dans cette maison. A ce moment là, ils entendirent le bruit de matériaux en train de se briser. Sergent : J’ai l’impression qu’on n’est pas seul. Alex, David, allez voir ce qui se passe. Les deux y allèrent, prêt à tirer sur n’importe quel individu se montrant. Lidsey regarda vers la fenêtre où il vit Kendra assise en tailleur, semblant méditer. Ils discutèrent un moment. Soudain, en un clin d’œil, il vit Kendra briser leurs têtes d’un rapide coup circulaire de son arme sans que ceux-ci aient le temps de réagir. Par ailleurs, leurs yeux pleins d’assurances se sont transformés en une terreur sans nom. Il prit plaisir à les voir morts de peurs et contempla avec satisfaction, le massacre de Kendra. Mais… Qu’a-t-elle fait pour que les Sawtute aient si peur d’elle. Cela attira la curiosité du jeune guerrier. Naltsyn : Ils auraient dû s’enfuir à toute jambe. Mais leurs orgueils les ont perdus. Moi : Eh oui… Bienvenu sur Pandora. Où les soldats n’ont aucune moralité. Pfff… Bon… Il semble que Xelloss ait réussi à survivre grâce à une sorte de transfert de conscience. Et cet abruti, à ce qui parait, a transféré sa conscience dans un Ikran. Je préfère ne pas faire de commentaire sur les capacités de cet homme à se mettre dans des situations stupides. Enfin…. Naltsyn : Xelloss est une personne… spéciale. Moi : C’est un abruti en plus d’être un chat noir. Naltsyn : Tu es un peu dure avec lui. Moi : Naltyin, je ne vais pas te répéter toujours la même chose. Naltsyn : Vivement que tu discutes avec lui. Peut-être tu cesseras d’avoir cette opinion négative. Moi : Ou je continuerai. Naltsyn : On verra ce que l’avenir réservera. Le lendemain matin, on allait continuer notre entrainement mental quand la présence de Lidsey m’évita de me prendre une nouvelle raclée de la part de la Tsahik. Et toujours ces prolémuris regardant Lidsey avec curiosité Moi : Que veux tu Lidsey ? Lidsey : J’ai vu comment tu as massacré ces Sawtute, hier. Et je te remercie du spectacle que… Je vis rouge à cette réflexion et le gifla au visage. Lidsey : Eh ! Je viens te félicité et… Moi : Il n’y a aucun plaisir à prendre quand on voit des personnes mourir. Même si ce sont les pires enfoirés. Lidsey : Ce démons ont tué ma famille…. Moi : Et moi aussi. Ce n’est pas pour autant que c’est plaisant de tuer. Lidsey : Tu es une personne étrange Kendra. Tu tues des personnes que tu détestes et tu ne prends pas plaisir. Moi : Tu comprendras peut être un jour. Quand ta tête fonctionnera bien.. Bon, pourquoi es-tu venu me voir. Lidsey : Je voudrai que tu m’apprennes à manier le bâton de combat. Moi : Pourquoi ? Lidsey : Raison personnel. Moi: Pas très clair, si tu veux mon avis. Lidsey : Tu vas m’aider alors ? J’allais lui répondre que je ne suis pas à son service quand Naltyin intervint et je me retrouvais dans la forêt. Et toujours ces prolémuris observant Lidsey d’un air curieux. Mais qu’est ce qui lui trouve, bon sang ? Moi : J’accepte de t’apprendre, jeune guerrier. Lidsey : Merci Mais un détail capta son intention. Il y a peu de temps, elle l’appelait par son nom et à l’instant, elle vient de l’appeler « jeune guerrier ». Par ailleurs, elle semblait s’y opposer et tout à coup elle acceptait. Etrange. Mais il a obtenu au moins ce qu’il voulait. Il verrait sans doute ce détail plus tard. Moi : Faudra qu’on se mette d’accord. Sinon, ils vont se douter que je ne suis pas seule dans ma tête. Naltsyn : Ils le sauront un jour ou l’autre. On est différente toutes les deux que cela ne restera pas secret éternellement. Moi : Si on pouvait retarder le moment où on me prendrait pour une folle, ça serait bien, non ? Naltsyn : C’est ta vision des choses. Moi : Ah bon ? Et toi, c’est quoi ta vision des choses. Naltsyn : Je fais partie de toi. S’ils veulent t’accepter, il faudra qu’il m’accepte également. Moi : Génial… Ça ne répond pas trop à mon problème ça. Naltsyn : Considère ton arme quand une partie de toi-même. Tu ne dois faire qu’un avec elle. Regarde. Et d’un mouvement vif, elle exerça une série de moulinets avec l’aide sa main droite uniquement puis entama une série de mouvements circulaires à une telle vitesse que Lidsey ne put rien voir. Mais le vent crée par les mouvements fouetta son visage, ainsi que ses cheveux. Il regarda avec des yeux mêlant surprise et admiration. Il avouait que ce qu’il a vu hier et ce qu’elle montrait à l’instant le fascinait. Peut être est elle différente des autres, comme ceux de son clan… Il ne voulait pas se l’avouer mais en la voyant se déplacer ainsi avec grâce, faisant voler ses cheveux révélant son jeune visage que le bandeau autour des yeux semblait vieillir, il admettait que cette fille possédait un certain charme. Naltsyn : Tu regardes quoi, jeune guerrier, avec cet air débile ? Cette remarque le fit sortir de ses rêveries. Naltsyn : A ton tour, maintenant. Montre moi ce que tu sais faire. Je voudrai évaluer ton niveau et voir les travaux à effectuer Sur ces paroles, Lidsey prit son arme et commença son exercice. Le problème était le poids et la longueur. Il avait du mal à contrôler ses coups car il devait gérer deux côtés en même temps. Il cassa une partie du tableau, déjà fragilisé par le temps, cassa une des tables qui restaient encore debout et se donna lui-même un coup au front. Heureusement pour lui, ce n’était pas l’extrémité de son arme. Mais il avait droit tout de même à une jolie bosse au front. Naltsyn, soupira : Il y a du travail, en effet. Sur ces paroles, elle se remit en position. Naltsyn : Je vais te montrer les mouvements lentement. Tu reproduiras ensuite le geste. Tu le referas jusqu’à ce que ça soit instinctif. Naltsyn : Quand il saura manier cette arme, tu t’entraineras également avec lui. Moi : Attends… Je vais m’entrainer avec toi et avec lui ? Naltsyn : Pourquoi pas ? Vois le bon côté… Tu seras plus forte… Moi : Oui… Mais en attendant, j’aurai ma pile de bosses. Naltsyn : On ne peut progresser sans tomber. Moi : Merci du conseil, madame la Tsahik ! Lidsey reproduisait les mouvements de Naltsyn. Ce ne fut pas très difficile au départ. Mais elle le fit répéter tellement de fois qu’à la fin de la journée, il avait mal aux pieds et aux mains. Il décida donc de dormir avec nous. Je n’étais pas rassurée de le savoir près de nous. Naltsyn : Ne t’en fais pas. Je le surveille. Tu peux te déconnecter en toute tranquillité. Moi : Qu’est ce que je ne ferai pas sans toi. Elle me répondit par un sourire. Je me déconnectais donc de mon avatar. En chemin, je croisais Norm. Il avait la tête ailleurs et moi, étant à moitié endormie, la collision était inévitable. On se percuta d’une façon assez comique. Moi, en me frottant le front: Aie… Bon sang tu ne pouvais regarder où tu vas ! Norm, en couvrant son nez: Et toi alors ?! Moi : Je viens de passer une journée dans mon avatar. Tu es bien placé pour savoir ce que ça fait ! Norm : Certes… Mais ce n’est pas une excuse quand même ! Moi, en me relevant : Enfin… Oublions cet incident. Norm, en se relevant : C’est peut être la meilleure chose à faire. As-tu croisé Vanessa ? Je ne l’ai pas croisé de la journée. Ca m’inquiète. C’est vrai… Maintenant que j’y pense….Un caisson de lien était encore actif quand je suis sortie. Le bruit du moteur lançant la liaison était parvenue à mes oreilles. J’étais tellement fatiguée et affamée que je n’avais pas fait attention Moi : Elle a pris quel caisson ? Norm : La n°6 Naltsyn n’était pas là pour me conseiller afin de veiller sur mon avatar, je devais me débrouiller maintenant seule. Je crois que c’est la première fois que je voyais son monde sans sa présence. Moi : Elle est encore en liaison avec son avatar. Elle ne va sans doute pas tarder à se déconnecter. Soudain un bip se fit entendre. Un bip très inquiétant. Et je sentis la peur de Norm pour sa petite amie. Moi : Va chercher Paul et les autres. Je vais essayer de limiter les dégâts. Norm partit, inquiet du sort de Vanessa. Quant à moi, j’allais vers la console du caisson n°6. Etrange… C’était le caisson de Xelloss avant son transfert. Aurait il un lien ? Ce n’était pas le moment d’enquêter là-dessus. Une vie étant en jeu. Il fallait faire sortir Vanessa du caisson de lien. Les bips incessants m’inquiétaient. Bien que pas au meilleur de ma forme, je fis de mon mieux pour limiter les dégâts. Ainsi, je parvins à éviter un surchauffe de l’appareil dû à une liaison trop longue en activant le refroidissement d’urgence. Une fois que je m’étais assurée que sa vie n’était pas en grand danger, je fis de mon mieux pour la faire sortir. Ce fut un échec cuisant. J’avais du mal à rester debout. Mais je ne renonçais pas pour autant. Paul : Si tu t’écroules, je te réveillerai à coup de pied au cul. On a déjà suffisamment de problèmes avec Vanessa qui nous fait la momie et l’hystérie de Norm. Alors va te restaurer et te reposer où je t’obligerai à le faire. Moi : Mais… Vanessa… Paul : On va s’occuper d’elle. Ne t’en fais pas. Tu as fait ce que tu as pu, étant donné ton état. Moi : Ok… Paul : Tiens… Ça t’aidera à aller vers la cuisine. Bon, ce n’est pas top mais c’est mieux que rien. Il me tint une barre nutritive. Ce n’était pas le top du top mais j’étais tellement affamée… Cela me fournit assez d’énergies pour aller jusqu’à la cuisine. Je me fis un festin, profitant de la confusion dû à la situation de Vanessa. Je m’inquiétais également pour elle. Etre dans une équipe permet de développer des liens et une caisson qui reste clos, c’était inquiétant. Un incident qui ne s’est produit… Qu’avec Xelloss, bizarrement. Deuxième coincidence. Ce crétin mérite bien son surnom de chat noir. Il n’attire que des emmerdes. |
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Au Kélutral des Soltyisas, La queue de l’olo’eyktan s’agitait dans tous les sens de manière énergique. Elle en avait assez ! Assez d’être considérée comme une infirme ! Son ventre avait grossi et la handicapait parfois. Mais c’était une raison suffisante pour la cloitrer au Kélutral. Pour passer le temps, elle s’amusait à se promener dans l’Arbre Maison. Mais au bout d’une semaine, elle avait déjà tout parcouru, la replongeant dans l’ennui. Heureusement que sa sœur, également enceinte de cinq mois( comme quoi elle n’était pas jumelle pour rien) lui permettait de supporter ce cloisonnement forcé. Mais aujourd’hui, elle était encore de plus mauvaise humeur. La raison fut une conversation avec son mari et amour, Tsylan. Quelques heures plus tôt. Tsylan appelait son Ikran par un petit cri. Ludsey : Tu vas où mon amour ? Tsylan : Je constate que tu étais réellement endormie hier soir. Moi qui croyais que tu faisais exprès ! La grossesse ne te réussis pas si tu veux mon avis. Concernant ma destination, je vais voir comment vont Jake et Neytiri. Ludsey : Puis je t’accompagner ? Tsylan : Lud, on en a déjà parlé ! Ludsey : S’il te plait !! Tsylan tourna la tête et vit Ludsey écarquiller son iris, ressemblant aux chats en pleine chasse. Il doit bien avouer qu’elle était mignonne et se contenait de ne pas céder en pensant à son enfant. Tsylan : Lud, sois sérieuse…. Ce ne me fait pas plaisir, crois moi… Mais pense au bébé. Ludsey : Bon ça va, j’ai compris !! Tsylan : Mais Lud, laisse-moi finir !!! Elle s’éloigna déjà. Frustrée. Tsylan : Aie aie aie…. Vivement que sa grossesse se termine car ça devient infernal ! Et Joltsyn est pareil… En plus ! Aie aie… Mais je me demande bien qui est le père de son enfant. A ce moment-là, Txon exprima son impatience par un petit cri. Tsylan : Ok ! J’arrive ! C’est vrai que toi aussi, tu as une portée ! Je suis bien parti moi ! Les trois filles qui m’entourent sont toutes enceintes ! Super… Txon feula à cette expression par un sifflement comparable au crocodile. Tsylan : Ok !!!! Ca va !!! Raahh lààà !!! J’ai déjà mal à la tête rien que d’y penser. Cela a particulièrement agacé Ludsey qui avait l’impression d’être mise à l’écart. Un sentiment accru avec les hormones maternelles. Joltsyn : Enervée grande sœur ? Ludsey : J’en ai marre de rester cloitrer ici comme une infirme. Joltsyn : Mais il le faudra maintenant. Ça ne me fait pas plaisir non plus mais on ne peut rien faire contre cela. On doit attendre. Pense à ton enfant, avant tout. Ludsey : Oui… Mais je n’en peux plus. J’ai l’impression d’être enfermée. Je ne supporte pas cela. Joltsyn sourit : Tu es bien une Koltyan. Ludsey : Dois-je prendre cela pour un compliment, petite sœur ? Vingt et un an plus tôt. Le nourrisson de onze mois tentait de marcher. Mais à chaque fois, elle tombait et se remettait à quatre pattes. Ce spectacle toucha l’ainée qui alla son niveau pour la porter. Cela faisait déjà un mois que la benjamine tentait de se tenir sur ses deux jambes. Jusque-là, ce fut un échec. Neytiri : Arrête petite sœur. Tu te fais mal ! Ca ne sert à rien ! Tu arriveras un jour, ne t’inquiètes pas. C’est juste une partie remise. Mais le bébé prit un air boudeur. Sylwanin : Laisse grande sœur. Ludsey est une entêtée. Elle ne renoncera pas tant qu’elle n’a pas réussi ce qu’elle voulait. Neytiri : Mais cela fait un mois qu’elle tente de marcher, sans succès ! Sylwanin : Mais on dirait que cela ne suffit pas à la faire reculer ! Allez petite sœur ! Tu vas réussir ! Ludsey tenta encore de se tenir debout mais à la seconde d’après elle tomba de nouveau, fesse à terre. C’est alors que Mo’at arriva. Neytiri : Ma sa’nu, Ludsey continue d’essayer de marcher sans succès. Cela fait un mois qu’elle persiste. Je m’inquiète. Mo’at regarda la petite Ludsey tenter de se tenir sur ses jambes, sans succès. Elle sourit devant cette force de volonté que faisait preuve la fille de Silwyn. Mo’at, pensa : C’est vraiment la fille de sa mère. Mo’at : Vas y ma chérie ! Tu vas y arriver ! Ludsey parvint à se tenir debout quelques instants et à faire quelques pas avant de tomber à nouveau. Cela suffisait à Neytiri pour se rassurer. Neytiri : Tu y es presque petite sœur ! Allez ! Enfin, après une énième tentative, elle arriva à se tenir debout et à marcher vers eux jusqu’au bout. Elle eut alors un énorme sourire et ses sœurs également. Mo’at, toute souriante, la porta et la regarda droit dans les yeux. Des yeux d’habitude si froids partageaient l’enthousiasme de sa famille. Mo’at : Bravo ma fille ! Tu as enfin réussi à marcher ! Nous sommes toutes fières de toi ! La petite Ludsey échangea un sourire avec ses deux sœurs et sa mère. Plus loin, les membres d’un ancien clan avaient trouvé un nouveau Kélutral après un mois de recherche. Lentement, ils reconstruisirent ce qui avait été détruit par les Sawtute. Cependant, une question restait. Qui allait devenir olo’eyktan quand Joltsyn, la dernière fille de Silwyn et de Tsikey serait en âge de devenir Tsahik ? En attendant, ce furent les grands-parents paternels de celle-ci qui l’éduquèrent et s’occupaient des affaires du clan. La famille de Silwyn ayant été tuée durant l’attaque du Kélutral par la RDA. Les Koltyan avaient du mal à se remettre de la perte de leur fils. Cependant, ils firent de leurs mieux pour ne pas se laisser dominer par le chagrin. Ce qui ne convenait pas à certains membres du clan. Les deux regardèrent avec amour leur petite fille tentant de marcher toute seule. Sa détermination leur rappelait Silwyn. A chaque fois qu’elle tombait, elle se relevait et retentait. Ils sourirent devant les tentatives de la fille cadette de leur fils. Na’vi 1: Nous ne pouvons laisser nos morts impunis ma Oltsey Na’vi 2 : Je vais m’occuper de cela chérie. Surveille Joltsyn Celle-ci lui sourit, montrant les rides de son âge tandis que son mari s’éloigna. Oltsey : Je vous ai déjà dit. Ca sera non, ma Pa’lyin. Palyin : Pourquoi ? Vous avez peur ? Bien que la vieillesse gagnait du terrain, son regard glacial fit reculer, d’instinct la jeune guerrière. Oltsey : Ne m’insulte pas !!! Contrairement à toi, j’ai conscience des responsabilités qui sont sur mes épaules. Si nous attaquons, nous condamnerons notre clan à une extinction certaine. Les Sawtute croient nous avoir exterminés. Profitons de ce répit pour reconstruire. Un jour, le Peuple du Ciel payera pour ses crimes. Sois en sûr. Il y a peu de temps que nous avons retrouvé un nouveau Kélutral. Serais tu prêt à mettre en danger notre famille pour venger ton père et ta mère ? Pal’yin serra les doigts de rage. Elle aurait voulu répliquer mais elle ne trouva rien à dire. Oltsey avait raison. Oltsey : J’ai autant envie que toi de me venger. Ils m’ont pris mon fils et ma petite fille ainsi que ma belle-fille. Mais nous ne pouvons pas de nouveau prendre le risque de mettre le clan en danger. Pa’lyin : Vous avez raison ma Oltsey. Vos paroles sont sages et de raisons. Le clan passe avant ma vengeance personnelle. Soudain, la voix de sa femme l’avertit de l’exploit de leur petite fille. Emporté par la joie, il descendit, bien que péniblement, le couloir. Palyin dut la soutenir. Arrivé, il vit, sa petite fille se tenir sur ses deux jambes. Les deux eurent des larmes de joies devant cet exploit de leur petite fille de onze mois. Seize ans plus tard, Elle marchait et trouva une étendue d’eau. Elle se mouilla le visage pour reprendre ses esprits. Une fois qu’elle eut terminé, elle remarqua des différences avec son reflet. Celui-ci avait un bandeau alors qu’elle n’en avait pas. Un bandeau ayant les symboles de son clan. Par ailleurs, son regard était également différent. Plus froid. A ce moment là, le reflet sortit de l’eau et prit forme devant la Soltyisa étonnée. Ses vêtements étaient également différents. Au lieu du collier à feuille, deux lanières en cuir se croisant, dissimulaient ses seins et le cache sexe jaune était là, bleu foncé. Joltsyn : Qui es tu ? Reflet : Je suis ton reflet. Ca ne se voit pas ? Joltsyn : Comment tu peux l’être alors que tu possèdes des différences ? Reflet : Suis-je obligée d’être exactement pareil ? Joltsyn n’arrivait pas à comprendre le sens de ces mots. Joltsyn :Pourquoi as-tu ce bandeau ? Reflet : Ce bandeau est le symbole de mon avenir. Joltsyn : Quel avenir ? Reflet : En tant que dirigeante. A ce moment-là, le reflet commença à disparaitre. Joltsyn se réveilla à ce moment-là. Le jour commençait à se lever. Elle cherchait un sens à ce rêve. Cela voulait-il dire qu’elle serait olo’eyktan et non Tsahik comme il était prévu ? Elle alla sur la plus grande branche du Kélutral, et s’assit pour réfléchir. Le jour se leva quand son grand père arriva. Il toussait et il se déplaçait péniblement. Le jour viendra où elle devra choisir un prétendant pour lui succéder. C’était la tradition et elle le regrettait d’ailleurs. Joltsyn : Vous ne devez pas être là grand père. Ca devient dangereux dans votre état. Oltsey : Ce n’est pas très grave. De toute manière, ce n’est qu’une question de temps avant que je rejoigne mon amour auprès d’Eywa. A quoi penses-tu ? Deux ans plus tôt, la femme de Oltsey périt après une longue maladie ayant touché ses organes respiratoires. Joltsyn : J’ai fait un étrange rêve. J’en cherche encore le sens. Oltsey : Tu marmonnais durant ce rêve. De quoi parlait t il ? Joltsyn : D’un reflet. Mais…. Un reflet différent par le regard, les vêtements mais également le bandeau. Son grand père parut perturbé par ces détails. Oltsey : Mise à part ces détails, elle te ressemblait physiquement ? Joltsyn : Oui. C’est un peu un reflet, non ? Oltsey : Son regard était… glacial ? Joltsyn : Comment le savez-vous ? A ces mots, Oltsey crut entendre son cœur s’emballer. Oltsey : C’est impossible ! Ça doit sûrement être un rêve. Ça ne pourrait être que ça. Joltsyn : C’est qui ? Grand père, réponds moi ! Oltsey : Il y a une chose que je dois t’avouer. Tu sais sans doute comment tes parents sont morts ? A ces mots, la queue de Joltsyn s’agita de façon énergique et ses sourcils se froncèrent ainsi que ses oreilles. Joltsyn : A cause de ces démons. Ils ont détruit notre maison et ont ravagé notre clan. Oltsey : Notre peine nous a empêchés de te l’avouer. Quand les Sawtute ont attaqué notre Kélutral, nous avons perdu tes parents. Mais jusqu’à ce rêve, nous avons également cru avoir perdu une petite fille. Joltsyn : Quoi ? Vous voulez dire… Que j’ai une sœur ? Oltsey : Oui. Une sœur jumelle. Mais ton rêve ne veut pas dire qu’elle est encore avec nous. La vie m’a obligé à être pessimiste. Joltsyn : Elle portait également un bandeau. Elle m’a dit qu’elle reflétait son avenir en tant que dirigeante. Oltsey : A quoi ressemblait ce bandeau ? Joltsyn : C’était le corps d’un Ikran, peinturé en haut du corps de rouge et en bas, de jaune. Cela ressemblait étrangement à celui de notre clan. Oltsey : Ca l’est. C’était le bandeau de ta mère. Elle l’a donnée à son amie Mo’at comme preuve de leur amitié. Joltsyn : Dans ce cas, une petite visite chez nos alliés s’impose. Ça tombe bien d’ailleurs. J’avais prévu d’aller les voir justement. Sur ces paroles, elle appela son Ikran qui était d’une peau violette et ayant des motifs noirs. Sur le contour de ses yeux, elle avait des motifs roses. Joltsyn fit tsahaylu avec son ami volant, le monta avant de s’envoler haut dans le ciel. Quelques mois plus tard, Oltsey sentait ses forces se quitter. Il allait rejoindre Eywa, il en était maintenant certain. Son heure était venue. Mais il attendait le retour de sa petite fille avant. Cela faisait dix huit ans maintenant qu’il attendait cela. Enfin, le battement d’ailes de deux Ikrans se firent entendre. En haut du Kélutral, deux sœurs concertaient alors qu’elles se mettaient route pour descendre de la branche. Joltsyn : Ludsey… Tu en sûre de toi ? Tu ne trouves pas ça… un peu cavalier ? Ludsey : Il est hors de question que je prenne un partenaire pour raison autre que le cœur. Un partenaire doit t’accompagner toute la vie et je refuse de partager ma vie avec une personne que je n’aimerai sans doute pas. Joltsyn :Tu ne changeras pas d’avis ? Ludsey : Non Enfin, ils rejoignirent l’étage où une foule de personne entourait un homme en train d’agoniser. Guerrier : Ma Joltsyn, votre grand père rend son dernier souffle. Il va bientôt rejoindre Eywa. Joltsyn ne put s’empêcher d’émettre de la tristesse face à cette nouvelle. Même si elle avait remarqué que son état n’a cessé d’empirer ces jours-ci. Elle alla vers son grand père en train d’agoniser. Oltsey : Ma petite fille… Tu es revenue. Joltsyn : Oui grand-père. Oltsey : J’ai… entendu… deux battements d’ailes…Tu as réussi? Joltsyn : Oui grand père. La voici. Ludsey s’approcha timidement vers Oltsey. A sa vue, les yeux fatigués de Oltsey écarquillait pour la première fois depuis des années, d’une joie immense. Oltsey : Te voilà… Wilya…. Je te croyais morte… Ludsey, en s’inclinant : Eywa m’a accordé la vie. Je regrette de ne vous connaitre que pendant votre dernier souffle. Oltsey : Je…regrette moi aussi…. Cependant…. Je remercie … Notre Mère de m’accorder… dans mes derniers moments…la joie de… voir ma première petite fille. Celle… que j’avais cru… avoir perdu… avec mon fils. Ludsey : Je partage votre joie mais également… La peine de ma sœur jumelle. Oltsey toussa avant de parler. Oltsey : Nous… so…mmes tous… destinés…à …rej…oindre notre Mère. Ludsey : Oui. Mais je regrette ce temps perdu. Oltsey : Cet… instant… suffit pour moi… à tout combler. Je suis…sûr… que tu sauras… diriger notre clan avec sagesse. Ludsey ne put s’empêcher d’émettre de la surprise en entendant cela. Comment l’avait il su ? Elle n’eut pas le temps de répondre qu’Oltsey rendit son dernier souffle. Ludsey : Repose en paix… Auprès de notre Mère. Les obsèques de Oltsey durèrent le reste de la journée et un calme survint le reste de la soirée. Afin de rendre hommage à un homme qui a su reconstruire un clan quasiment détruit. Mais les dernières paroles d’Oltsey avaient été entendues. Les trois familles prétendantes, les Kolap, Mal’yis et Bolyus commencèrent à questionner Joltsyn et Ludsey. Vilya Mal’yis : Qu’est ce que cela voulait dire ? Selon la loi… Ludsey : Je connais parfaitement la loi. Mais les lois sont faites pour être changés. Vous pourrez m’insulter, rien ne me fera reculer dans ma décision. Ultey Kolap : Qui êtes-vous pour oser dire ce qu’on doit faire ? Ludsey : Mon grand-père a été clair à ce qui me semble, non ? Je suis Ludsey Koltyan Silwyn’ite, et sœur jumelle de Joltsyn. Culy Bolyus : Ma Joltsyn, résonnez votre sœur ! Joltsyn : Bien que je ne sois pas d’accord avec les méthodes de Ludsey, je partage tout de même son avis sur la question. Toutefois, je pense savoir comment résoudre ce problème. C’est ce que tu attendais, grande sœur ? Celle-ci lui répondit par un sourire Ludsey : Nous sommes vraiment jumelles à ce que je vois. Je ne l’émettrai jamais de ma bouche car c’est contraire à mes principes. Mais tu es plus ouverte que moi à ce sujet. Joltsyn : Chaque famille prétendante choisira un champion. Ce champion défiera ma sœur en combat singulier. Le premier qui lève la main en signe de capitulation ou qu’il énoncera son abandon aura perdu. Si ma sœur perd, elle acceptera de se lier à son vainqueur. Mais si elle gagne, vous devrez l’accepter comme olo’eyktan. Qu’en pensez-vous ? L’énonce de cette conditions créa un brouhaha au sein du clan. Les familles discutèrent entre elles. Ludsey : Auriez-vous peur ? Qu’avez à perdre ? Les trois approuvèrent. Le premier à se présenter est Koltyey. Ludsey tourna autour de lui, l’observant de son air vif et redoutable. Koltyey se gloussa la gorge. Koltyey, pensa : Par Eywa, qu’elle est belle ! Je dois absolument gagner ! Après, je pourrai conquérir son cœur avec le temps Sur ces paroles, il prit le bâton de duel. Son adversaire fit de même. Ils tournèrent autour pendant un instant. Koltyey ne voyait que Ludsey. Il n’écoutait pas les encouragements de sa famille. Il voulait en faire sa femme. Sur cette pensée, il attaqua l’ainée. Celle-ci para son attaque sur le côté avec l’extrémité droit du bâton. Elle coupa le contact par un coup à l’aide de son arme. Celui-ci recula. Il eut à peine le temps de se remettre qu’il se prit un coup de pied au ventre. Sous la violence, il tomba sur le dos. Il se releva, reprit le bâton. Il réattaqua de nouveau mais Ludsey l’interrompit par un revers de la main gauche après avoir contré l’attaqua à l’aide de l’extrémité droit du bâton. Et d’un mouvement rapide elle enchaina un coup circulaire que Koltyey esquiva en baissant la tête. Mais elle enchaina immédiatement par un coup vertical que le jeune guerrier. La violence du coup manqua de lui faire perdre son arme quand il le para à l’aide du centre du bâton. Ludsey profita de cette faille pour lancer un violent coup montant qui rendit son adversaire sensible à la prochaine attaque. Elle le mit à terre par un coup de pied au visage. Quelques instants après, il se retrouva avec l’extrémité droit du bâton près de sa gorge. Koltyey fut obligé d’admettre sa défaite. D’autres le remplacèrent. Leurs prestations ne furent pas davantage meilleures. Vilyan, fils de Filyey du clan Ma’lyis, après avoir cru un moment donné la dominer par ces enchainements sur les deux côtés de l’ainée, se laissa dominer par la confiance. C’est ce qu’elle voulait et elle profita d’un moment d’inattention, pour se dégager du contact et le mettre à terre d’un coup de pied rotatif vers ses pieds. Il tenta de se relever mais elle arrêta sa tentative en lui transperçant l’avant-bras gauche. Puis elle le retourna et le menaça avec l’arme. Celui-ci, à contrecœur, abandonna. Ce fut ensuite Ilyun du clan Bolyis. Etant doué au bâton, il lui donna du fil à retordre. Ilyun : Tu ferais mieux de renoncer. Mais c’est sans compter sur la combattivité de Ludsey. Ludsey : Si tu veux m’avoir, il faudra faire mieux que cela. Ilyun : Tu as perdu. Admets-le ! Ludsey : Pauvre idiot. Tu as un avantage, certes… Mais ce n’est pas parce que je suis une femme que tu as déjà gagné. Ilyun : Très bien. Je vais te le faire comprendre clairement maintenant. Elle esquiva ensuite un coup destiné à le mettre à terre par un saut acrobatique, la mettant derrière son adversaire. Celui-ci la sonna un moment par un coup de coude au ventre enchaina par un coup de boule qui la fit reculer. Il se retourna et elle lui assena un coup de e pied dans les parties sensibles qui le mit à terre. Elle l’enchaina par un coup de pied au visage qui la mit à terre et le menaça avec l’arme avant qu’il ait le temps de se remettre. Ludsey : Tiens tu à continuer ? Ilyun : Ai-je le choix ? De toute façon, je suis sous la menace d’une arme. Je suis obligé de t’accorder la victoire. Elle sourit. Elle retira l’arme et lui tendit la main. D’abord hésitant, il la prit et celle-ci l’aida à se relever. Ludsey : Tu as été un vaillant combattant. Tu n’as pas à rougir de ta prestation. Une fois cela fait, elle se tourna vers la foule. Ludsey : Ma tsmuku, je vais vous poser une question. Quelle différence à ce qu’un olo’eyktan soit un homme ou une femme ? Vilyan : Car la présence d’une Tsahik et d’un olo’eyktan est nécessaire à l’équilibre du clan. La Tsahik doit interpréter tandis que l’olo’eyktan dirige. Ludsey : Cela ne répond pas à ma question. Un silence domina alors la pièce. Ludsey : Donc ça ne gênera personne que je prenne la place de mon père ? Ilyun : Pourquoi cette question ? Vous l’avez gagné. Ludsey : Certes. Mais le gagner n’apporte pas forcément l’approbation du peuple. Je vous laisse donc décider si je suis digne de cette fonction. Le débat dura trois jours. Malgré le refus des trois familles prétendantes, la majorité du clan prirent le parti des deux sœurs. Ludsey fut proclamé olo’eyktan à la nuit tombée. Durant la cérémonie, Joltsyn ressentait l’envie de sa sœur de défaire de ses vêtements de cérémonie qu’elle trouvait futile. Mais elle se laissa peinturée et laissa le peuple l’accepter en tant que tel. Joltsyn accepta de devenir la Tsahik, bien qu’elles savaient que n’importe laquelle des deux pouvaient assumer la fonction, à cause du lien qui les unissait. Comme à son habitude, Ludsey alla dans la forêt pour se détendre. La fonction d’olo’eyktan l’obligeait à faire le meilleur pour le clan et donc, à renflouer son désir de vengeance envers les Démons du Ciel. Ses observations quotidiennes confirmèrent ses impressions. La seule chose impressionnante de la part de ces petits êtres étaient leurs capacités de destruction inversement proportionnel à leurs tailles. Le Grand Trou de Métal, illustre bien leurs excellences dans le domaine de l’horreur. La jeune guerrière se demandait à quoi leur monde ressemblait. Si ils la traitaient de la même manière, il doit bien être triste. Elle entendit des bruits de voix en bas mais elle n’en comprenait pas du tout le sens. Elle les observa. Un groupe de cinq Sawtute avançaient dans la forêt. L’un d’eux l’intrigua. Marchant au milieu de l’escouade, il ne progressait pas comme les autres, courbés tels des natangs à l’affut, mais se tenait droit, dégageant une prestance et une sensation de puissance. Il dégageait un certain charisme qui attira l’attention de Ludsey. Si sa démarche tranchait avec celles des autres guerriers du Ciel, ses vêtements intriguaient davantage la jeune Na’vi. L’homme portait une longue étoffe noire partant de la taille et descendant jusqu’aux chevilles. Malgré la grandeur de l’accoutrement recouvrant ses jambes, il se semblait nullement gêné par la végétation. Le haut ressemblait à ce qu’elle avait déjà pu observer sur les précédents Sawtute. Cependant, cette veste aux larges manches d’un bleu sombre était inédite. Sur son flanc gauche, une paire de bâtons étaient glissés dans une ceinture faisant la largeur de la main de la Na’vi. Observant plus attentivement les bâtons, elle déduisit que ces choses devaient être des sortes de dagues que le Peuple fabriquait par l’intermédiaire d’os d’animaux. Par ailleurs, les deux armes avaient des longueurs différentes. Soudain, Ludsey remarqua un arc sur le dos de l’homme. A sa vue, la jeune olo’eyktan sentit sa colère l’envahir. Comment ce démon a-t- il pu se procurer un arc du Peuple ? Se déplaçant furtivement pour suivre le groupe, elle constata qu’elle s’était lourdement trompée. L’arme était bien trop fin et il était courbé différemment, tenant dans ce qui ressemblerait à un carquois aux dimensions impressionnantes. Un détail qui attira davantage la curiosité de la Soltyisa. Elle en venait même à se demander si elle aurait la possibilité de s’approcher et de discuter sur cet étrange arc. Ludsey, pensa : Ce démon est tout à fait étrange. C’est la première fois que j’en vois habillé de cette manière. Elle les suivit discrètement, attendant le moment propice pour attaquer. Le groupe s’arrêta un instant. Le tawtute au grand arc s’assit et semblait consulter une boite à données tout en parlant à ses compagnons. Même si elle ne comprenait rien aux propos échangés, ni à leurs sens, elle observa que la relation entre ce tawtute et ses compagnons n’étaient pas au beau fixe. Soldat : Bon sang ! Pourquoi on est obligé d’escorter un putain de civil ? Je suis venu ici pour buter des bleus ! Pas pour servir de nounous. Civil : La frustration est partagé et réciproque, l’ami… Je n’ai que faire d’amateurs dans mes pattes ! Cependant, les ordres de Quaritch sont clairs… Vous devez veiller à ce que rien ne m’arrive…. Soldat : On peut toujours trouver une excuse. Les accidents arrivent souvent dans cette forêt. Civil : En effet… C’est très courant. L’homme afficha un sourire. Un sourire bien étrange, dégageant une lueur malfaisante. Des frissons glacés parcoururent la jeune olo’eyktan. Mais pas assez pour la faire reculer. Agacés par le sourire du civil, qui prenait un malin plaisir à le narguer, le soldat fulmina. Soldat : C’est une menace ? Soldat : Tom, laisse. Et si tu veux ton lot de bleus, ce gars t’en fournira un paquet. Tom : Il a un intérêt. Ils continuèrent leur chemin sans prendre connaissance de la menace qui planait sur eux. Ludsey profita de cet instant pour descendre et les suivre. Elle ne fit qu’un avec la végétation, tel un félin s’apprêtant à attaquer sa proie. Un des soldats, s’arrêta. Tom : Laurent, tu fous quoi ? Laurent : J’arrive. Il n’eut pas le temps de faire un pas que Ludsey le décapita d’un geste vif avec son poignard. La tête vola quelques instants dans les airs tandis que le corps resta debout, ne semblant pas comprendre ce qui venait d’arriver. La jeune guerrière, par sa dextérité, rattrapa la tête en vol. Elle prit ensuite le cadavre avec la tête, Elle prit ensuite le cadavre par le col et disparut dans un buisson. Ayant repéré une plante txumpaywll ( Plante poisson) pas loin d’ici, elle traina sa victime et le jeta, sans dérangement, sous la plante. Elle regarda avec dégoût, la tête coupée. Elle s’apprêta à la lancer au pied du corps. Tom : Laurent, tu branles quoi ? Ludsey entendit des bruits de pas. Il était trop tard maintenant pour dissimuler plus proprement le corps. Elle n’eut d’autre choix que d’interrompre son action pour éviter d’être attaquée dans le dos. Tom : Si je te chope Laurent, ça va…. Il s’interrompit en voyant le cadavre de son ami, gisant et la tête disparut en dessous de la grande plante. Tom : Merde… Il entendit le bruit d’un projectile qu’il esquiva en se baissant et en tournant le regard, reconnut la tête de Laurent. Il entendit ensuite un bruissement de feuilles. Il tira quelques coups de feu. Le résultat de l’opération fut des animaux fuyant la zone de combat. Il eut ensuite un calme angoissant. Il y alla, inspecta les lieux et ne trouva rien. Tom : Super… Des munitions gâchées. Bon, je vais rejoindre les autres. Tandis qu’il se mettait en route, il se fit agripper par le col et une violente traction le tira en arrière. Tom : Qu’est ce que… Son agresseur le lança vers la plante où se trouvait le cadavre de Laurent. Heureusement un arbre amortit, par son tronc, la chute. Il retomba, dos à terre. Le soldat se releva et prit son arme. Il fit une roulade et pointa vers la zone où pouvait être son agresseur. Rien. Mise à part la végétation. Tom : Putain… Ils sont bleus et sont grands ! Comment font ces shtroumphs pour se camoufler ? Des gouttes tombèrent sur le dessus de son casque. Des gouttes venant de la plante. N’y prêtant pas attention, il concentra son attention sur l’indigène qui le narguait. Tom : Montre-toi ! Que je t’apprenne la civilité, sale sauvage! Soudain, une douleur apparut sur le sommet de son crâne. Cela ressemblait à la morsure de flammes. Levant la tête par réflexe, il discerna une série de gouttes tomber sur la visière de son masque. L’homme se jeta loin du tronc de la plante en hurlant. Mais le mal était fait. Une odeur insoutenable envahit ses narines. Comme de la peau grillée. Des tâches blanchâtres se formaient aux endroits où les gouttes avaient touché la visière. Une voix se fit entendre dans son communicateur Voix : Tom, tu as retrouvé Laurent ? Tom, tu me reçois ? Tom : U… Bl…pas… Un sifflement court et sinistre se fit entendre tandis que l’air de la lune finissait le travail de la plante en s’infiltrant par les trous de la visière. L’acide continua son effet ravageur. L’homme s’effondra sous la douleur de l’acide ayant passé les barrières de la boite crânienne. Quelques instants après, des cris de souffrance se firent entendre. Puis le silence. Le soldat mourut d’un choc nerveux. Ludsey sourit en voyant la scène. Ludsey, pensa : Une mort trop clémente pour ce que vous nous avez fait subir. Elle s’approcha ensuite de la plante. Au pied de celle-ci, une forme vaguement humaine et rongée par l’acide rappelait à l’olo’eyktan la dangerosité de la sève que cette plante dégageait. Elle en récolta en remplissant une sorte de flasque dont les parois intérieures semblaient insensibles à cet acide. Bien que le sang de cette plante était un puissant poison, ils servaient également à la confection de remèdes. Une fois sa récolte effectuée, elle escalada un arbre, utilisant le tronc pour se dissimuler sa montée de la vue du groupe s’approchant de la dernière position connue de ses deux dernières victimes. Les voir ainsi, paniqués à la disparition soudaine de leurs deux compagnons tandis qu’elle préparait la prochaine étape de son plan, lui faisait énormément plaisir. Elle appliqua une partie de la sève récoltée, sur la pointe d’une de ses flèches, puis versa dessus, une poudre fine. La poudre protégea la sève en cas de pluie et servait également à la réaction chimique transformant l’acide en un puissant paralysant Elle les suivit pendant un long moment. La jeune guerrière décida d’agir quand elle vit, au loin, un Kélutral. Elle arma son arc de la flèche qu’elle venait de préparer. Elle visa sa jambe droite. Elle attendit quelques secondes pour s’assurer de son tir avant de lâcher la corde. Une fois dans la position qu’elle voulait, elle lâcha la corde. Sa flèche de plumes jaunes, effleura la peau de la cible, qui l’esquiva, à la grande surprise de l’indigène. Mais cela suffisait au poison pour agir. Les Sawtute allèrent vers le blessé, cessant de pester dans leur langue. Elle encocha aussitôt une autre flèche sur son arc, comportant cette fois-ci un poison mortel. Ces flèches comportaient une tête noir et jaune, lui permettant de les distinguer des autres Elle visa un tawute, banda et tira. La flèche transperça le cou et alla se figer sur le sol, comme s’il n’y avait pas eu d’obstacle durant sa traversée. Aussitôt le dernier tawtute encore debout se mit à tirer partout vers les arbres. Il manqua de toucher Ludsey mais celle-ci avait déjà entamé la descente de l’arbre où elle se situait. Elle s’accroupit, se camouflant dans la végétation, prête à agir. Le démon du Ciel avança, pointant son arme vers les arbres d’un air paniqué. Le bruit de sa respiration était si fort que l’indigène l’entendait à travers son masque. Il était trop risqué de l’attaquer de front. Même s’il ignorait où elle était, le tawtute était tout de même sur ses gardes. En quelques bonds agiles et furtifs, elle vint se placer sur le flanc de son ennemi, prit un caillou et le lança. Cette diversion eut l’effet escompté et le soldat mit en joue vers ce qu’il croyait être une menace. Le bruit de la rafale de balles couvrit le sifflement d’une flèche venant d’être tirer. Par instinct de survie, sans doute, le Démon du Ciel se retourna. Juste assez pour se recevoir la flèche en pleine poitrine. Entendre son râle d’agonie satisfaisait l’Olo’eyktan. Eux qui ont détruit sa famille et assassiner ses parents. Elle se dirigea ensuite vers l’homme au grand arc qu’elle avait auparavant neutralisé. Arrivée sur place, elle constata avec surprise qu’il avait disparu. A la place un petit tube de métal muni d’une aiguille dont l’étiquette mentionnait des choses incompréhensibles pour la Native. Si ces connaissances dans la langue du Peuple du Ciel avait été développé, elle aurait compris que la solution contenait des nano machines, mettant temporairement en veille les sensations de douleur et établissant des shunts des nerfs paralysés. Quelque chose clochait. Elle voyait l’arc, avec les deux flèches posés devant elle. Mais aucune ne trace du propriétaire. Son instinct lui indiqua un danger derrière elle. Une intuition qui se révélera bonne car elle esquiva de justesse une attaque rapide vers ses jambes par une roulade sur le flanc. Elle se releva et para de peu une autre attaque de la grande dague du tawtute aux vêtements et aux armes étranges. Les mouvements de son adversaire étaient vifs et précis, mettant à l’épreuve la jeune Soltyisa. Cependant, ce n’était pas ce détail qui l’étonna le plus. Cela ne venait pas de son sourire vissé sur son visage ou de ses yeux incroyablement fins. Non… C’était… Ses yeux. Ses yeux semblant être dépourvus de pupilles et d’iris, laissant apparaitre une conjonctive bulbaire blanche. D’une blancheur très pure et oppressante qui donnait l’impression à Ludsey de se noyer. Homme : なぜ攻撃したのですか?(Pourquoi avoir attaqué) Un coup, une parade ! Na'vi ; Hey ! Ke tslängam kea lì'uti ngeyä kaw'it Tawtute !( Hey! Je ne comprends aucun de tes mots, Humain!) Le dialogue était voué à l'échec ! Elle ne comprenait rien de ce qu’il disait. Il ne semblait pas comprendre ses paroles. La Soltyisa se doutait que ses questions étaient des reproches. Il était très rapide et ses coups particulièrement redoutables. Ludsey ne devait son salut qu’à son agilité. Elle était impressionnée des prouesses au corps à corps de ce Tawtute qui la poussait là où personne à ce jour ne l'avait emmenée. Dans sa tête, la Na'vi se disait que le combat pourrait être finalement intéressant. Un tawtute doué au corps à corps était rare, préférant les tenir à distance avec leurs appareils de la Mort. Si l'Humain était rapide, elle possédait l’avantage d'un corps plus grand, plus puissant et surtout de bras plus long. Combiné à la longueur de son arc qu'elle utilisait pour parer les coups, c’était un atout non négligeable. Reprenant une bonne distance, elle se mit hors de portée d'un mouvement circulaire vif puis effectua un coup d'estoc. L’individu aux yeux blancs esquiva l’assaut qu’elle fit en direction de son menton mais d’un saut, elle lui infligea un coup de pied au ventre qui lui coupa le souffle en l'envoyant voler. L'homme se réceptionna sur ses pieds en pliant les genoux sous le regard interloqué de la Na'vi. Elle avait déjà vu des Humains encaisser ses puissants coups de pieds, mais c'était la première fois qu'elle en voyait un s'en remettre aussi vite et surtout utiliser sa chute pour se redresser. Malgré le fait que les Humains fussent dépourvus de queue et d'oreilles montrant leurs émotions, elle vit une fraction de secondes, un rictus de douleur passer sur son visage. Décidemment il l’impressionnait. C’était un grand combattant. Contrairement à ses confrères. Il attaqua de nouveau mais la différence de force était flagrante et son corps montrait des signes criants de fatigue. Malgré cela, c’était un adversaire comme elle n'avait jamais encore affronté et cela excitait la guerrière. La pousser aux bords de ses limites afin de progresser. Ludsey avait du mal à l’affronter. Il enchaînait les coups à la vitesse de l’éclair et elle se doutait qu’il n’utilisait pas toutes ses capacités. Pour le vaincre, il lui faudrait se montrer à la hauteur et user de ses techniques les plus poussées. Avec sa queue, elle parvint à prendre une flèche. Voyant cette nouvelle menace, l'homme fit jaillir une lame plus courte de sa ceinture et recommença une nouvelle série d'attaques. Utilisant son arc pour parer, la jeune Na'vi commençait à douter de l'issue du combat. Son style de combat était, pour la Na'vi, quelque chose de totalement inconnu. A chaque coup, à chaque frappe, l'homme lâchait un cri en frappant le sol du pied droit. Le Tawtute entra dans une danse rapide. Il était très véloce. Trop pour elle. Les mouvements du petit homme la mettaient à l'épreuve. Malgré sa grande agilité, elle ne put parer un duo de coups portés l'un a sa cuisse, l'autre au bras. Son cerveau lâcha une forte dose d'adrénaline pour contrer la douleur des lames Humaines. Ayant déjà fait l'expérience d'une coupure avec un couteau Humain, Ludsey avait conscience de la morsure de ces lames et de la douleur qui en résultait. Le fil de leurs dagues étaient, à l'inverses des dagues Na'vi, fin et très tranchant. Les cicatrices mettaient plus de temps à se refermer et la douleur était décuplée. Mais elle ne plierait pas les genoux devant un Démon du Ciel. Jamais !!! Si elle devait plier, ça sera seulement quand la vie l’aura quitté. Elle analysa les armes de son adversaire. Une lame de la taille de celles que portait son ennemi devait infliger des souffrances atroces ! D'un bond, elle esquiva le retour de l'attaque qui lui aurait valu deux estafilades supplémentaires. Se remettant en garde, elle feula puissamment vers cet adversaire qui lui avait infligé un soufflet. Surprise de ne pas ressentir la douleur de la morsure des lames de l'Humain, elle jeta un rapide coup d'œil à son bras. Ses oreilles se plièrent et sa queue se baissa. L'espace d'un instant, elle se figea, interloquée. Son cerveau lui envoyait des informations contradictoires. Elle avait subit une entaille de la part d'une des lames Humaines. Le cerveau lui délivrait des molécules pour combattre la douleur. Cependant, il n'y avait aucune douleur. Là où la lame avait frappée, se trouvait la marque qu'aurait faite un coup de bâton. Aucune entaille, pas la moindre trace de sang. Un mouvement réflexe amena son bras devant elle en protection. Immédiatement, elle se rendit compte de l'inutilité de son geste. L'Homme-aux-longues-lames n'avait pas bougé et semblait attendre que la Na'vi reprenne le combat. Un comportement décidément bien étrange, les autres Humains l'auraient abattu sur le champ. Se remettant de ses émotions, elle se rappela que la personne qui se trouvait devant elle était un ennemi comme tous ceux de sa race. Elle lança un nouvel assaut. L'arc décrivit un mouvement vertical en direction de la tête de son adversaire. Au moment où il allait toucher le masque de l'Homme, celui-ci sembla passer au travers et frappa le sol. L'Humain effectua quelque chose qui allait marquer la Na'vi pour le restant de sa vie. Effectuant deux pas, l'homme grimpa sur l'arc comme l'on grimpe sur une branche et asséna un coup sur la main tenant l'arc. L'impact fit lâcher prise et l'arc se retrouva au sol. Si l'Homme était entrée dans sa garde, il était maintenant à bonne distance pour que Ludsey utilise sa botte secrète. Surmontant sa stupeur, la Na'vi joua son atout. D'un mouvement rapide de la queue, elle envoya la pointe de la flèche fila vers le buste de l'homme. Totalement surpris par une attaque venant de cet angle, l'esquive fut maladroite. Sa vivacité lui permit d'échapper à un coup au sternum, mais la pointe de la flèche passa sur la hanche droite, sanctionnant le manque de rapidité par une profonde estafilade. Comme elle avait initialement prévu. La riposte fut prompte et la sentence indiscutable. D'un mouvement sec, l'homme trancha net la flèche sous le regard abasourdit de la Na'vi. Ludsey : C’est incompréhensible ! Je ne comprends pas ses armes. Elles sont tranchantes mais je n’ai reçu aucunes blessures quand elles m’ont touché. Voyons, Ludsey reprends-toi… Tu es en combat. Ce n’est pas le moment de se poser ces questions. Son arc au sol, elle saisit sa dague et se mit en garde en effectuant une série de pas en arrière. Homme : さあ!(Viens!) アタック!(Attaque!) Etrangement, elle ne semblait plus vouloir attaquer. La différence de maîtrise des lames et le fait qu'elle se retrouvait avec une arme bien plus petite que son ennemi ne jouaient pas en sa faveur bien qu’elle était reconnu au clan pour sa dextérité avec un poignard. Ludsey fit une série d'esquives et tenta de retourner vers l'arc posé au sol. Loin d'être idiot, l'humain ne la laissa pas approcher et s'employa à la pousser loin de cette arme qui conférait à un être déjà grand, un avantage tactique. L'homme effectua une nouvelle coupe, frappant à nouveau le sol de son pied droit et poussant un nouveau cri qui changea au moment où le pied impacta la terre. Le cri de combat se mua en cri de surprise alors que l'homme s'effondrait comme si sa jambe était subitement devenue molle. Sur le visage de l'homme une stupeur passa. Se remettant promptement de ses émotions, il se releva… pour chuter à nouveau. La Na'vi se redressa un peu, laissant échapper un soupir de soulagement en voyant que le poison présent sur l'entaille faite par la pointe de la flèche sur la hanche droite quelque temps auparavant commençait à faire effet. Cloué au sol, le visage de l'Homme à travers son masque mêlait colère et stupeur. Par trois fois, il se releva pour tomber aussitôt. Gardant ses distances face à un adversaire plutôt coriace, la jeune Olo'eyktan se demanda combien de temps l'Homme allait résister au poison. L'homme tenta une nouvelle fois de se lever mais le neurotoxique avait eu raison des dernières défenses du système immunitaire. Totalement immobile, la Na'vi regarda l'homme-aux-lames-étranges pendant un moment, puis, saisissant son arc, elle vint le pousser du but de celui-ci afin de s'assurer qu'il ne jouait pas la comédie. Rapidement, elle fit glisser les lames des grandes dagues dans leurs fourreaux de bois et les jeta au pied de l'arbre contre lequel se tenait l'arc. Retournant l'homme, elle lui lia les mains dans le dos et fit de même avec les pieds pour éviter qu'il ne s'échappe. D'ordinaire, elle aurait tué le Démon, mais celui-ci piquait sa curiosité. Faisant passer son arc dans son dos, elle vérifia sa tenue ainsi que les flèches logées dans le petit carquois situé sur la poignée. Jetant un regard à l'homme au sol, elle saisit son arc et entreprit de l'examiner. Bien que sa forme lui rappelait lest arcs étudiés pour le tir en chevauchant, il ne ressemblait a rien de ce qu'elle avait pu voir. Sa poignée, située au tiers de l'arc comportait une pièce de tissu finement brodée. Cependant, ce qui l'interloquait le plus était sans nul doute, la courbure de l'arme. Elle empoigna une flèche et l'encocha. La corde émit une petite note grave alors que celle-ci venait se loger dans l'encoche. Elle observa l'ensemble, puis, décochant la flèche, passa l'arc sur son dos et vint le mettre aux côtés du sien. Elle saisit l'homme inconscient puis le fit basculer sur son épaule tel un vulgaire sac à patates. Une fois, calée, elle s'accroupit pour saisir les deux grandes dagues, les flèches, le carquois et la besace de l'Humain. En temps normal, elle aurait éliminé le tawtute. Mais celui-ci avait attiré sa curiosité. Un guerrier aussi doué, ne pouvait attirer que son attention. Elle s'arrêta à la nuit tombée dans une grotte pour se reposer et faire le point. Déposant son colis au sol, elle s'enfonça dans la caverne afin de s'assurer qu'elle n'était pas la tanière de quelque animal. Au bout de quelques minutes, la Na'vi revint, confiante dans le fait que cette grotte ne présentait pas de danger. Elle emporta son butin à quelques mètres de l'ouverture et entreprit de faire un feu qui éloignerait les prédateurs nocturnes. S'asseyant à bonne distance de son prisonnier, elle prit la besace et la vida devant elle, près du feu. Le contenu était somme toute sommaire. Une tablette transparente, quelques boites dont elle ignorait l'utilité et une trousse blanche sur laquelle trônait une croix rouge. L'une de ces boites semblait contenir de la nourriture à en juger par les étiquettes montrant des animaux. De la nourriture dans des boites de métal, la jeune Na'vi se dit que la mentalité de ces gens serait , pour toujours, une énigme… Regardant la nourriture Humaine, le bruit de son estomac affamé la rappela à l’ordre. Jetant un autre morceau de bois dans le feu, elle sortit chasser… Quelques temps plus tard, elle revint à la grotte. Entrant prudemment, elle se prépara à une éventuelle attaque de la part de son prisonnier ou d'un prédateur. Rien ne se produisit et elle retrouva le lieu tel qu'elle l'avait laissé. Regardant l'Humain inconscient, elle sentait le désir de sonder son esprit afin d'en apprendre un peu plus. Hésitante, elle se dit que profiter de l'inconscience d'une personne pour aller trifouiller dans sa tête n'était pas quelque chose de très respectueux. Elle se mit donc à préparer la proie qu'elle avait rapportée de la chasse… Le repas terminé, elle sortit la tablette de la besace et essaya de l'allumer. Elle avait déjà vu ce genre de machines dans les mains des Humains, mais n'ayant jamais pu en toucher, elle ne connaissait absolument rien de cette technologie. L'envie était trop forte ! Soudain, elle replaça la tablette dans la besace et posa sa main sur le front de l'homme allongé et ligoté. Elle savait que c’était mal mais sa curiosité l’avait emporté. Une curiosité qu’elle regrettera. Un flash éblouissant l'aveugla complètement si bien qu'elle mit plus d'une minute à s'adapter à la lumière ambiante. Debout sur une petite colline, elle se trouvait devant une série de montagnes étranges. Les parois de ces dernières étaient toutes droites et lisses, parsemées de flaques d'eau rectangulaires se tenant à la verticale… Au bout de quelques secondes, elle se souvint de la Base Humaine. Ce qu'elle voyait était un village Humain… gigantesque ! Mais leurs Kelutral n'étaient pas des arbres à l'instar de ceux de son peuple, lieux de résidence chaleureux et vivants, mais ressemblaient à des montagnes de pierres froides, grises et mortes. Pas un arbre, pas un brin d'herbe ne venait égayer le paysage. Un monde mort, remplie de vivants… Comment pouvait-on vivre dans un monde si vide ? A quelque dizaine de mètres en contrebas, un groupe d'enfants jouaient dans un enclos grillagé. Elle s'approcha de la grille, et la saisissant à pleines mains, hurla quelque chose en direction des adultes gardant les enfants. Soudain, un soleil sembla se lever aux côtés de celui déjà présent dans le ciel. La lueur la fit plisser des yeux et elle assista horrifié à la combustion spontanée des adultes et des enfants présents dans le parc. Elle voulut pleurer et hurler mais rien ne vint. Une vague d'air brûlant la percuta de plein fouet, faisant tomber en cendre les gens devant elle. Elle ferma les yeux, prête à accueillir la mort… De toute façon, elle ne voulait pas rester dans ce monde mort. Elle sentit la chaleur brûler son corps. Son cerveau bouillir tandis que sa peau se carbonisait. Quelques secondes plus tard, la douleur et la chaleur disparurent. Rouvrant les yeux, elle se rendit compte qu'elle se tenait seule dans une étendue immense blanche. Elle fit le point et revit cette vision du parc. Ludsey : Les Sawtute sont vraiment des êtres destructeurs. Même leur monde, il ne la respecte pas. Faisant plusieurs fois le tour sur elle-même, elle cherchait un élément auquel se raccrocher. Au bout d'un moment elle commença à discerner une sorte de grande porte typiquement Humaine. Etant la seule structure visible aux alentours, elle décida d'y aller jeter un coup d'œil. La porte semblait petite mais elle avait l'impression de ne jamais s'en approcher. Soudain elle réalisa que cet ouvrage était juste monumental. Arrivant au pied de celui-ci, elle prit conscience de la taille de cette porte qui faisait plus de quatre fois sa taille. Inspectant les deux battants de l'ouverture, ce qui vit ne fit que conforter ses observations. Des visages Humains étaient encastrés dans la porte, comme s'ils avaient servi à l'édification de la structure. Ludsey : Ils ne se respectent même pas entre eux. Soudain, de surprise et de frayeur, elle cria pour montrer son effroi. Avec les têtes humaines, il y avait également des têtes Na’vis, le visage dominé par la terreur. Ensuite, la terreur fut remplacée par la colère et la haine. Ludsey pensa : Je suis une olo’eyktan. Des personnes comptent sur moi. Je n’ai pas le droit de laisser ma haine m’envahir l’esprit. Sur ces paroles, elle se reprit et continua son inspection. De part et d'autre du sinistre ouvrage, d'énormes cadenas pendouillaient paresseusement à leurs chaînes. Peu rassurée, elle s'engagea sous le porche et pénétra dans une brume qui se dissipa rapidement. Marchant dans une allée sous un doux soleil printanier, elle sentait les petits galets ronds et lisses sous ses pieds. De chaque côté d'elle, une rangée de grands cerisiers dont les pétales tombaient paresseusement au sol. Sur chaque tronc, une feuille plantée par un couteau, sur celle-ci, le visage d'une personne et des inscriptions dessous. Bien qu'incapable de lire les écritures, la jeune Olo'eyktan souriait. Au fond de son esprit, quelque chose lui criait que les gens sur les arbres étaient morts… Des démons en moins ! Sur cette pensée, elle continua sa marche. Cela faisait longtemps qu'elle marchait dans cette allée infinie. Elle se retourna pour regarder la porte par laquelle elle était entrée et juger de la distance. Horrifiée, elle se rendit compte que la porte n'était plus là. Seule persistait de chaque côté cette allée sans fin d'arbres. Tournant sur elle-même, elle chercha un moyen de se repérer. Au-delà de la rangée d'arbre s'étendait une plaine infinie. Un désert blanc et inhospitalier. Soudain, elle réalisa qu'elle ne se rappelait plus du côté par lequel elle était arrivée. Prise de panique, elle se mit à courir vers ce qui semblait être l'endroit de sa venue. Essoufflée, elle s'arrêta, prenant appui sur ses genoux… Ludsey : Lonu oet… LONU OET SET NANG !! Aucune réponse ne vint. Ludsey, pensa : Toi et ta curiosité…. Combien de fois Mère t’as mise en garde ? Si je m’en sors, je ne pénétrerai plus jamais dans l’esprit de quelqu’un sans connaitre la personne auparavant. A contrecœur, elle répéta sa phrase dans la langue des Démons… Si ça lui permettait de sortir de cette traversée sans fin… Une voix forte lui adressa la parole. Voix : Combattre le Messager est téméraire ! Le battre est preuve d'hardiesse… mais venir en son domaine sans y avoir été convié est sotte action, Na'vi Guerrière ! Ludsey, pensa : Je ne vais pas dire le contraire. Cependant, elle était hébétée par cette voix venant de partout et nulle part à la fois, Ludsey fit plusieurs tours sur elle-même en se préparant à une attaque, saisissant son arc et tirant sa dague au clair. Messager : Bien différent de ton monde est le domaine du Messager, et inutiles seront tes armes. La jeune Na'vi ressentit un coup sur l'arrière de la tête. Peu puissant, celui-ci était cependant assez fort pour lui faire comprendre que son adversaire était sérieux. D'un mouvement vif, elle se retourna en fauchant l'air de son arc. Elle vit, horrifiée, le fourreau de la grande dague bloquer son arc et ressentit le même contrecoup que si elle venait de frapper un arbre. Comment un si petit être pouvait, d'une seule main, bloquer un coup aussi puissant. La surprise vint avec la riposte. D'un mouvement sec, l'homme repoussa l'arc, l'arrachant de la main de la Navi avec une violence inouïe et l'envoyant voler contre un arbre. Si l'homme qu'elle avait affronté en forêt était richement vêtu, celui-ci ne portait des vêtements usés et vieux. Son accoutrement, a l'origine blanc, était bruni par le temps et son visage dissimulé sous un large chapeau de paille. Ses cheveux longs et en bataille volaient à chaque action. De son visage, elle ne voyait qu'un sourire et à travers une coupure dans le couvre chef, un œil fermé. Elle présuma que celui-ci était soit aveugle, soit la combattait les yeux fermés. Son cerveau ordonna aux muscles du bras tenant sa dague, une attaque rapide. Le mouvement du fourreau du Démon Blanc fut incroyablement plus rapide. En un mouvement, il avait effectué les deux pas lui permettant de s'approcher, de chasser la pointe de la dague le visant, frapper sur le poignet de la Na'vi, la désarmant et d'effectuer un mouvement circulaire fauchant ses jambes, l'envoyant les quatre fers en l'air sur le sol. L'action n'ayant pas duré une seconde se termina par l'apparition de la pointe de la lame du sabre juste sous la gorge de la Na'vi qui dressa les oreilles de surprise. Assise sur le sol, elle savait que si elle tentait une action, elle finirait avec la grande dague de métal dans la gorge… Elle vit l'homme relever lentement la tête, révélant un visage souriant, puis, elle les regarda s'ouvrir… Deux yeux d'un blanc terrifiants. Les siens avaient l'habitude de dire que si la queue et les oreilles véhiculaient les émotions, le regard montrait la vie. Ici, il était certain que cette paire d'yeux ne montrait aucune vie, mais encore plus déstabilisant, ils ne montraient pas la mort non plus… C'était quelque chose bien au-delà ! La voix de l'homme résonna à l'intérieur de sa tête. Messager : Pourquoi avoir déshonoré le Messager !? Perplexe, la jeune Na'vi tenta de faire le vide dans sa tête et de détourner le regard de ces deux yeux oppressants. Incapable d'en détacher le regard, elle balbutia. Ludsey : Je ne pas… voulu déshonorer… Messager : Mensonges ! Na'vi Guerrière à fait prisonnier le Messager ! Mais la fierté de Ludsey revint à la charge et elle se reprit. Elle le toisa avec son regard froid. Ludsey : Aurait tu préféré que je te tues comme les autres démons ? Sans t’avoir donné l’occasion de prouver ta valeur ? Notre combat m’a démontré que tu étais différent d’eux. Messager : Il est vrai qu’on ne peut connaitre une personne qu’en l’a combattant. Na’vi Guerrière semble avoir un certain sens de l’honneur. Ludsey : Je suis contente qu’on partage au moins un point commun. Ecoute…Je suis olo'eyktan. Je me doute que pour toi, ça ne représente rien. Cependant, chez nous, c'est une personne importante. Pour tout avouer, c'est le titre que porte les dirigeants des clans. Des personnes, des familles, comptent sur moi. Je sais que c'était irrespectueux de ma part de pénétrer ici sans avoir demandé ton autorisation et encore moins de t'avoir attaqué de cette manière. Mais je n'ai jamais vu de guerrier de ton espèce combattre comme toi. Pour tout dire, tu es le premier à me donner autant de fil à retordre, voire me dominer. Personne jusque-là ne m’a poussé aux bords de mes limites. Je n'ai pas trouvé mieux pour te parler tout en protégeant les miens. La curiosité l'a emporté et je te présente donc mes excuses, M… Un frisson glacé parcourut le dos de la Na'vi, partant des hanches et montant lentement vers la nuque. Une sensation désagréable, bien plus atroce que l'évocation du palulukan… Une sensation de terreur absolue… La jeune Na'vi ne put finir sa phrase, derrière l'homme la tenant en respect de la pointe de sa grande dague, un arbre immense était en proie aux flammes. Un arbre qu'elle reconnut facilement. Le lieu de vie de son clan. Ici et là, des gens hurlaient, des enfants en feu couraient tels des torches vivantes. Au sol, des cadavres carbonisés de nourrissons semblaient la regarder, elle, de leurs yeux vides et accusateurs. Elle voulut hurler mais sa gorge était sèche, l'air ambiant lu fit tousser des cendres. Entre elle et l'arbre mourant, l'homme vêtu de blanc et son regard dans lequel se reflétait l'horreur absolue. Dans ces yeux, elle vit une petite fille, la peau noircie par la fumée, agenouillée devant un cadavre méconnaissable et calciné. Tenant la main du cadavre adulte, la petite fille hurlait et pleurait alors que sa belle chevelure commençait à prendre feu et que la chaleur insoutenable faisait cloquer sa peau. Voir ce spectacle lui rappelait le souvenir douloureux de la mort de ses parents et l’attaque des Sawtute qui ont manqué de détruire son clan. Des larmes s’écoulèrent de ses yeux et ses mains tremblaient. Elle essayait de contenir la douleur que cette scène ravivait. Mais c’était peine perdue. Ludsey : Ftang… Ftang…. FTAAANNNNG !! Soudain, l'horreur prit fin alors que le grand arbre derrière l'homme-en-blanc disparaissait dans la brume… Messager : Dangereux est le domaine du Messager, Na'vi Guerrière ! Que veux-tu ? Ludsey : Je voulais juste discuter… Messager : Tu dis vouloir discuter avec le Messager ? Parle ! Ludsey : Qui es-tu ? Messager : Messager est Messager, ce que fait Xelloss n'est de son ressort et il ne saurait être tenu pour responsable de ses actes… Ludsey, fronça les sourcils, montrant sa colère : Zé-los ? Qui est Zé-los ? Messager : Il est la prison du Messager… Ludsey, étonnée : Prison ? Je ne comprends pas… Messager : Xelloss retiens le Messager… dans son corps… Ludsey : Et c'est Zé-los qui tue les Grands-Arbres ? Messager : Ce sont ses actes ! Ludsey : Pourquoi ?! Messager : Il faudra le lui demander ! Ludsey : Mais si lui te retiens dans son corps… Tu peux me dire… Messager : Messager n'a cure des agissements de Xelloss ! Ludsey : Cure ? Tu soignes Xelloss ? Messager : Il semble au Messager que trop grande est la barrière de la langue, Na'vi Guerrière ! Si tu souhaites réponses à tes questionnements, il te faudra converser avec Xelloss… Ludsey : Peut être. Mais si je tiens à te parler mais c’est pour passer un marché avec toi. Je t’ai vu combattre d’autres humains. J’avoue être curieuse des raisons qui te poussent à le faire. Messager : Messager traque les Sans Honneur... Infâmes sont leurs actes et justice doit être rendue à ceux qui ont subit l’opprobre ! Ludsey : Votre langue est étrange, mais j'ai compris que tu tues des Humains... Tes ennemis sont les miens aussi ! Combattrais-tu avec le Peuple ? Messager : Veux tu passer un contrat avec Messager ? Soit ! Messager est à l’écoute. Ludsey : Les miens ont souffert de la présence du Peuple du Ciel. J’aimerai que tu aides notre Peuple à les chasser de nos terres. Messager : Na'vi Guerrière doit savoir que le Messager n'ôte la vie des Non Combattants... Pèse avec soin chacun de tes mots, car pour le Messager, tous sont responsables de leurs paroles. Ludsey : J'ai parlé, Messager... je n'ai qu'un souhait, voir ces Démons quitter notre monde. Les oreilles de la jeune Na'vi se plièrent d'un coup, montrant la haine qu'elle éprouvait envers ces créatures. Messager : Qu’offres-tu en échange des services de Messager ? Ludsey : Que souhaite un D... Humain comme toi ? Messager : Na'vi Guerrière souhaite que le Messager prenne les vies de ses ennemis... le Prix sera la Vie, tel est la Voie du Principe de l’Equivalence Dans sa tête, Ludsey hurla "Je suis prête à donner ma vie pour voir ces démons cesser de tourmenter les miens !" Cependant, elle était Olo'eyktan, sa perte pouvait causer un traumatisme à son clan déjà affaibli par leur précédent conflit avec les Petits-êtres-du-Ciel. Sans cette lourde responsabilité, elle se serait déjà sacrifiée pour les siens. Cependant, à chaque fois, même dans la pire des situations, elle avait réussi à s'en tirer. Dans ce monde inconnu, face à ce Démon-différent, elle sentait que si elle offrait sa vie en échange de ses services, elle n'aurait d'échappatoire. Elle avait n'avait vu qu'une infime partie du potentiel de ce petit être en le combattant dans le forêt et avait appris à ses dépends que ce n'était que la face cachée de l’iceberg. Cet Humain pourrait s'avérer un précieux allié, mais elle ne doutait pas de la réaction du Peuple si par malheur quelqu'un le voyait prendre sa vie... Ludsey : Je dois te répondre maintenant ? Messager : Nenni ! Lourd de conséquence est un Contrat avec le Messager, et l'impulsivité est le chemin menant à la ruine ! Prends le temps qu'il te faudra, Na'vi Guerrière. Penses aux conséquences qu'auront les mots que tu prononceras face au Messager... Ludsey : Je... Dans sa tête, une partie d'elle hurlait "Je veux les voir mourir !! Je veux les voir souffrir !! Qu'importe ce que tu demandes ! Prends ma vie s'il le faut !!!" Ludsey : Je te donnerai ma réponse quand j’aurai choisi un successeur. Ma disparition serait lourde de conséquences pour toi et pour mon clan. Messager : Na'vi Guerrière est pleine de sagesse... Une brume s'insinua entre les deux personnes alors que le Messager faisait disparaître la lame dans son fourreau en s'inclinant. Si la Na'vi avait eu des notions en matière d'Etiquette Japonaise, elle aurait su que ce mouvement était un salut comparable à celui que son peuple effectue en portant la main au front. Si la Na'vi avait eu des notions en matière d'Etiquette Japonaise, elle aurait su que ce mouvement était un salut comparable à celui que son peuple effectue en portant la main au front. Un battement de cils plus tard, une épaisse brume envahit sa vision, puis disparut rapidement… Assise au sol près du feu, elle retira sa main du front de l'Humain captif… Ludsey : Etrange, ce Démon… Etrange Enfin, ils revinrent à la grotte. L’olo’eyktan s’éloigna de son prisonnier et le dévisagea d’un air mêlant respect et dégoût. Elle s’assura que les liens étaient solides avant d’inspecter les environs pour ne pas détecter une menace. Puis s’endormit. Mais d’un œil. Rapport n°3 14 mai 2155 Un mois maintenant qu’elle a choisi cette cabane comme résidence. On pouvait dire qu’elle avait un certain instinct pour trouver les coins confortables pour dormir. Je découvris, avec surprise, à quel point elle était douée dans la médecine. A vrai dire, avec son ancienne fonction, elle n’a pas dû avoir le choix. J’étais inquiète. Depuis un certain moment, elle se plaignait d’un « son qui apportait de la souffrance ». Je soupçonne un ultra-son mise au point par la RDA ou d’un signal venant d’un satellite. Dans tous les cas, ça n’avait rien de rassurant. Il va falloir que je creuse là –dessus. Fin du rapport Lidsey avait bien progressé. Il savait maintenant manier le bâton. Quant à moi, je me suis habituée à l’arme et je me débrouillais plutôt bien. Assez pour rivaliser avec Naltsyn, bien qu’elle continue à me dominer même si j’ai gagné en agilité. Bon sang ! Comment elle faisait pour enchainer les feintes et les coups aussi rapidement ? Naltsyn : L’expérience, Kendra. Moi : Tu n’as que vingt-cinq ans…. Naltsyn : Et ? Avec les années passées en toi, ça me fait quarante-sept, petit être fragile. Moi : Tu as l’art de répliquer, on dirait. Naltsyn, sourit : On me l’a souvent reproché. Quant à moi, je m’entrainais avec Lidsey. Les jours passèrent. J’avais du mal à évaluer le temps. En tout, cas, il progressait. Il se débrouillait bien le bougre d’ailleurs!, Même si je ne m’y mettais pas à fond complétement. Comme à mon habitude, je partis dans la forêt en quête de nourriture, guidée par les conseils de Naltsyn. A vrai dire, j’ai pu apprendre grâce au monde onirique de la Tsahik, même si les comportements des différentes organismes étaient toujours les mêmes, ce qui sera différent dans le monde réel. J’ai pu croiser un troupeau d’Hexapode en quête de nourriture dans le coin. J’avais choisi ma cible quand celui-ci partit en courant. L’instant d’après une série de cris se firent entendre. Discrètement, j’allais vers l’origine et je ne tardais pas à en trouver les raisons. C’était un Slinger ou Lenay’ga. J’arrivais juste à temps pour voir sa procédure de chasse. Une forme qui ressemblait à sa tête était plantée au cou de sa victime. La tête semblait se tenir à l’aide d’ailes si j’en jugeais par les bruits. Celle-ci émit des petits cris qui semblaient guidés une autre forme qui ressemblait à un corps. Celui-ci se mit en position assise et la tête se remit à sa place. Ensuite, la créature savoura son repas. Moi : Fascinant Naltsyn : En effet. Voir un Lenay’ga chasser est une chose qui sort de l’ordinaire. Une fois son repas terminé, la créature partit, ne laissant que des os de sa proie. Je me remis à mes occupations. Je parvins à cultiver des graines d’awaiei bien que je me suis pris une épine |
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bien que je me suis pris une épine à l’épaule de la part de la plante. Heureusement qu’en petite quantité, le poison n’était pas mortel. Par chance, une autre créature s’était rapprochée d’elle. Juste à l’opposé de moi. La plante s’était alors tournée vers la menace, me laissant le champ libre. Je saisissais cette occasion pour partir à la cueillette et les cris d’agonie me confirmèrent que c’était un loup vipère. Quelques instants après, il mourut de ses blessures. Mon butin n’était donc qu’à quelques graines. Mais ça sera suffisant pour la journée. Je m’éloignais donc, parvenant à éviter au passage une nouvelle vague d’épines bien qu’une m’effleura le visage. Je revins à l’école puis je me mis à retirer l’épine. Je sentis ensuite la présence de Lidsey arriver. A l’aide des remèdes que Naltsyn a fabriqué, je commençais à soigner la blessure à l’aide d’une mixture. Soudain Naltsyn intervint, me replongeant dans son monde onirique. Un tremblement de terre se déroula. Certains arbres se renversent tandis que des animaux grésillaient. Cela dura plusieurs instants avant que tout redevint normal. Moi : Qu’est ce qui s’est passé ? Naltsyn mit plusieurs instants à répondre. Comme si elle avait été sonné. Naltsyn : Je l’ignore. Un mal invisible touche notre terre. Moi : Quoi ? Une onde ? Naltsyn : Je l’ignore, petite chose fragile. Va falloir vraiment que je mène mon enquête. Car si ça arrive à un moment critique, on n’est pas dans la merde…Soudain le sol se mit à trembler. Naltsyn renifla un instant et sentit la présence des stingbats Naltsyn : Un Angtsik ! Moi : On n’était pas sur leurs territoires, à ce qui me semble. Naltsyn : Non. Mais on s’interrogera sur cela plus tard. Naltsyn eut juste le temps de se mettre sur le côté pour éviter la charge dévastatrice du bulldozer d’Eywa. Mais les fondations déjà fragilisées par le temps émirent des grondements menaçants et la charge a projeté divers morceau de bois dont un se planta à notre épaule gauche. Naltsyn serra les dents pour retenir la douleur. Elle parvint à le retirer et à sortir des ruines de l’école avant que celle-ci céda à nouveau. Moi : On a eu chaud. Naltsyn : Tu l’as dit. Je me demande ce qui a poussé les Angtsik à agir ainsi. Y aurait il un lien avec cette onde ? Il faut qu’on en sache un peu plus. Moi : Avant, ça serait bien qu’on se fasse soigner, non ? Naltsyn : Tu parles de cette blessure ? Ce n’est rien. Moi : Une blessure n’est jamais rien. Tu aimerais bien être en maximum de cette possibilité, non ? Naltsyn : Un guerrier se contrefiche de la douleur tant qu’il protège ce qui lui tient à cœur. Moi : Merci pour cette belle parole, mais tu as intérêt à te faire soigner sinon, je te fais la technique des mille souffrances. Naltsyn, feula Naltsyn : Tu n’as pas intérêt ! Moi : Je vais me gêner ! Lidsey : Comment ça va, Kendra ? Avec tout ça, nous avons même oublié sa présence. Etant tellement occupée à sauver notre peau, on n’a pas forcément fait attention. Naltsyn : Ca va, jeune guerrier. Juste une blessure à l’épaule gauche. Lidsey : J’ai vu ce qui s’est passé. Tu as de la chance de n’avoir que cela comme blessure. Cependant, il faut te le faire soigner Naltsyn : Ca cicatrisera. La belle mauvaise foi ! Je me pris aussitôt une tape derrière la tête de la part d’un prolémuris. Moi : Aie !! Naltsyn : Je t’ai entendu ! Moi : Bah quoi ? Ce n’est pas vrai !? Je me repris une autre tape derrière la tête. Moi : Susceptible en plus ! Une autre tape me vint derrière la tête. Bon, je crois que je vais me retenir si je ne tiens pas à terminer avec des bosses. Enfin, on arriva au Kélutral du clan de Lidsey. Il était vrai que Tsuwokan n’avait pas tort. Leur clan était fait d’une part de Na’vis et d’uniltiranyus. On me présenta auprès de la Tsahik et du olo’eyktan. Bien que méfiant, la Tsahik accepta tout de même de me soigner. Moi : Une Tsahik guérissant une autre Tsahik. C’est assez marrant comme situation, non ? J’entendis un bruissement derrière moi. Je me retourne et vit un Thanator me coursant. J’esquivais de justesse un coup de griffe qui mit mon pantalon au lambeau. Moi : Ok !!! Si on ne peut même plus plaisanter ! Enfin le Thanator disparut. Tsahik : Attend quelques jours et ton épaule sera de nouveau en état. Naltsyn : Irayo ma Tsahik. Tsahik : Pourrais je savoir l’origine de ta blessure ? Si cela ne te gêne pas. Naltsyn : J’ai échappé à la charge d’un Titanosaure. Heureusement que la maison où je résidais était assez petite pour éviter la charge du deuxième qui l’accompagnait. Ma Tsahik, savez vous d’où viennent ces sons ? Celles qui nous font souffrir. Tsahik : Je suis désolée de ne pas t’y répondre. Moi-même, j’aimerai en savoir l’origine. Naltsyn : Ce n’est pas grave. Vous m’avez déjà aidé en soignant mon bras. Plus tard, je repris le contrôle de mon avatar. Je sortis du Kélutral et me laissa bercer par le bruit de la rivière bordant le Kélutral. La tranquillité ne dura pas, car je sentis aussitôt la présence de Tsuwokan et sa compagne. Tsuwokan : Finalement, tu es venue ma Kendra. Moi : Ce n’est que temporaire. Tyhu : Pourquoi veux tu rester seule, ma Kendra ? Souffres-tu d’un mal ? Moi : Sans doute. Tyhu, surprise ; Quoi donc ? On pourrait sans doute te guérir. Moi : Je te remercie mais j’ai bien peur qu’on ne peut pas. La maladie dont je souffre ne peut pas se soigner. Tsuwokan : Est-ce pour cela que tu gardes tes yeux bandés ? Moi : Oui. Tsuwokan : J’imagine que tu ne veux pas nous le dire. Moi : En effet. Tyhu : Même si on ne peut pas te guérir… Le clan pourrait sans doute soulager ta douleur. Je restais silencieuse à cette remarque. Naltsyn : Elle a raison, petite chose fragile. Moi : C’est ce que tu voulais. Je me trompe ? Les oreilles m’indiquaient sa surprise. Naltsyn : Peut-être. Mais ce que je sais, c’est que la solitude ne nous réussit pas. Moi, j’ai vécu trop longtemps loin de mes frères et sœurs. Quant à toi, il faut que tu puisses dégager les douleurs que tu renfermes. Moi : Dois-je te rappeler ce qui est arrivé à ma famille ? Naltsyn : Inutile. J’y étais également. Mais penses-tu que c’est que ta mère aurait voulu pour toi? Crois-tu qu’elle accepterait ton attitude aujourd’hui ? J’essayais de me persuader du contraire. Mais la Tsahik avait raison sur ce point. Moi : Peut-être vais-je rester un peu plus. Tout dépendra des jours qui vont suivre. Lidsey parut heureux de cette décision. Et il n’était pas le seul. Tyhu et Tsuwokan également. Lidsey : Si tu comptes rester, il va falloir que tu changes de vêtements. Ceux-là commencent à être usés. Il était vrai que l’incident du Titanosaure avait quelque peu abimé mon haut ainsi que mon pantalon. En effet, il y avait la présence de déchirure sur le ventre et sur les genoux. Mais la pensée de porter des vêtements indigènes ne me rassurait pas. Moi : Que…. Quoi ????? Ma réaction fit rigoler tout mon entourage. Et également Naltsyn. Naltsyn : Tu as peur petite chose fragile ? Tu sais, il n’y pas honte. Moi : Je ne te permets pas ! Tsuwokan : Mademoiselle a peur de s’habiller un peu léger ? Si tu restes, il va falloir adopter les vêtements locaux. Moi : Jamais de la vie !!! Tyhu : Oh ! Elle est trop chou quand elle s’énerve ! Lidsey, sourit: Tu n’as pas tort ma Tyhu. Moi : Je ne me baladerai pas à poil ! Pas question ! Lidsey : Ca veut dire quoi à poil ? Tsuwokan, avec un ton machiavélique: Nue. A ces mots, je sentis une étrange sensation de la part de Lidsey. Ne me dis pas… Ooh, toi… Quant à Tsuwokan, il se prit une jolie baffe au visage. Tsuwokan : Aie !!! Tyhu : N’oublies pas que je suis ta femme, Tsuwokan. Tsuwokan : Oui mon amour… Mais imaginer ne veut pas dire te tromper. Tyhu semblait vexée. Tsuwokan : Mais chérie… Je me tournais vers Lidsey qui semblait ailleurs. Comme hypnotisé. Inutile de jouer aux devinettes, je savais d’avance à quoi il pensait. Moi : Retire toute suite cette image de la tête ! Ou ça sera mon poing que tu auras dans la figure. Lidsey : De quoi tu parles ? Moi : Tu vois très bien. Tsuwokan : C’est vrai que ton visage rougi ne renforce pas ta crédibilité, ma Lidsey. Il tourna la tête et vit Tyhu la regarder d’un air de reproche, tapotant avec son pied droit le sol. Tsuwokan : J’ai un mauvais pressentiment tout à coup. Il se fit tirer les oreilles, comme un gamin réprimandé, par sa compagne. Tsuwokan : Aie !!! Lidsey et moi, on rigola à la scène. Quant à Naltsyn, elle était écroulée. Elle riait tellement fort que je l’entendais résonner dans mon crâne. Tyhu : Ne crois pas que tu vas y échapper ma Lidsey ! Il y a un problème ma Kendra ? Moi : Non. Juste un mal de tête. Les liaisons avec les uniltiranyus sont parfois capricieuses. Moi : Tu peux te retenir la prochaine fois ? Naltsyn, sourit comme une gamine ayant fait une bêtise: Désolé… Mais voir la façon que Tyhu réprimait son partenaire était tout simplement… drôle Moi : Ok… Mais ris moins fort ! J’ai eu un de ces maux de crâne ! Lidsey avait profité de cette diversion pour courir à toute jambe. Tyhu : Il n’ira pas bien loin. Quant à toi, si je te surprends encore en train d’avoir ces pensées perverses, tu m’entendras parler. Maintenant file! Tsuwokan : Mais… Tyhu : J’ai besoin d’être seule avec Kendra pour pouvoir l’habiller. Et ta présence risque de la déranger. Tsuwokan : Ok, chérie. Moi : Euh… Ai-je bien entendu ? Tyhu : Tu as parfaitement entendu Moi, souriant d’un air gênée: Ok… Je vois… Maintenant que je j’y pense… J’ai oublié quelque chose dans la cabane. Faut que j’y retourne. J’allais courir pour mettre le plus de distance entre Tyhu et moi mais une main me saisit au niveau de la natte. Tyhu : Où tu vas comme ça ? Moi : Laisse-moi ! Je ne veux pas !!! Lâche-moi ! Tyhu : Ne compte pas là-dessus. Et elle me tira vers le Kélutral. A l’intérieur de moi, Naltsyn était écroulée de rire. Tellement qu’elle ne tenait plus debout. Moi : Lâche-moi !!! Je refuse de porter vos tenues ! Je tiens à mon intimité ! Tyhu, soupira : Je ne savais pas que les Sawtute étaient si capricieux Moi : Lâche ma natte et tu verras si je suis capricieuse ! Elle ignora ma menace. Elle me fit monter jusqu’à l’avant dernier étage. Moi : Mais fait quelque chose ! La Tsahik était assise, dos à un arbre, semblant dormir. Ce qui était le cas, car elle se réveilla et bailla, montrant de petites dents pointues, qu’on pouvait comparer à des félins. Naltsyn, ses yeux entrouverts : Hein ? Tu as dit quelque chose ? Moi : Vous vous demandez après pourquoi on vous appelle les chats bleus. Tyhu me montra divers vêtements. Tout d’abord un collier à feuilles. Tyhu : Qu’en penses tu ? Moi : Ouais. C’est joli. Pourquoi pas ? Tyhu, sourit : Très bien. Retire ton haut. Moi : Je te demande pardon ? Retirer… Tu veux dire seins à l’air ? Tyhu :Qu’y a-t-il de dérangeant ? Moi : Comment te dire sans t’offenser… C’est non !!!! Je ne veux pas qu’on baisse la tête quand on me parle ! Tyhu : Euh… J’ai peur de ne pas comprendre. Moi : Ce n’est pas grave. Ce qui est sûr… C’est que je n’exposerai pas mes seins aux regards de tous ! Tyhu : Je vois. Tu es timide. Moi : Je ne suis pas timide ! Tyhu : Alors pourquoi ça te dérange de porter seulement un collier à feuille en haut ? Je ne savais pas trop quoi dire. Naltsyn : Elle t’a eu ! Tyhu : Il n’y a pas de honte, tu sais. Sur ces paroles, elle se retourna et fouilla dans des sortes de casiers. Tyhu : Alors… Où est t-il ? Ah ! Le voilà ! Sur ces paroles, elle sortit une sorte de couvre seins marrons. Tyhu : Essaye ceci. J’obéis. Je défis mon haut. A cet instant, je sentis deux présences indésirables, pas loin de nous. Naltsyn : Tu attires des regards ma Kendra. Ca peut se comprendre. Moi : Ce n’est pas une raison quand même. Je me chargerai de leurs cas quand je serai habillé d’une manière convenable. Tu me conseilles quoi ? Naltsyn : C’est un mauvais choix que tu fais en me demandant mon avis. Nous n’avons pas les mêmes notions du terme «convenable ». Moi : C’est vrai. Je me rends davantage compte de la frontière culturelle qui nous sépare. J’essayais la couvre poitrine et me rendis compte de la transparence. Il était en soie. Moi : Génial… Il n’y a rien de mieux que ça ? Tyhu : Je suis désolé ma Kendra mais je n’ai pas trouvé mieux qui puisse satisfaire tes critères de sélection. Moi : Cool… Tyhu : Je trouve que ça te va bien ma Kendra. Mais toi seule peut juger convenablement. Suis-moi. Sur ces paroles, Tyhu me fit redescendre du Kélutral et m’emmena à la rivière. Je contemplais l’assortiment couvrant ma poitrine. Moi : Qu’en penses tu ? Naltsyn : Je t’ai déjà répondu. Moi : Dis quand même. Naltsyn : Je trouve que ça te va bien. Moi, en souriant : Je suis d’accord. Naltsyn, sourit : Tu ne cesseras de me surprendre, petite être fragile. Moi : Bon… Ca va. Je prends. Tyhu, soupira : Ca me rassure ! Je pensais que tu allais refuser. Maintenant, tu dois choisir la couleur de ton cache sexe. Viens ! On revint à l’avant dernier étage. Tyhu m’exposa diverses couleurs. Bleu, rouge, vert… De beaux colorés ! Mais une couleur vive attira mon attention. Et cette couleur fut le jaune. Je fis divers vérifications pour voir si ça m’allait. Puis je m’isolais des regards afin de me déshabiller. Je défis mon pantalon usé, retira le bas et le remplaça par le cache sexe jaune. Tyhu : Montre ma Kendra ! J’arrivais, montrant mes nouveaux vêtements. Tyhu, sourit : Ca te va parfaitement, petite guerrière. Moi : Tu peux attendre un peu ? J’ai quelque chose à faire avant. Je tournais mon visage là où je sentais les présences. Ils comprirent que je les ai repérés. Enervée sur le fait qu’on m’ait épiée, mes yeux se mirent à briller d’une lueur blanche vive. Heureusement que mon bandeau cachait ce détail. Mais par-dessus, de petits éclats blancs traversèrent cet obstacle, ce qui attira l’attention des voyeurs. Suffisamment pour que je puisse arriver derrière eux. Moi : Je m’en doutais. Tyhu nous rejoignit. Tyhu : Tsuwokan, Lidsey ! Qu’est ce que je vous ai dit ? Tsuwokan : Désolé ma chérie, mais je ne pouvais me séparer de toi. Lidsey : Je l’accompagnais. Tyhu : Mouais… Sinon, le spectacle a été plaisant ? Lidsey : Oh que oui ! A cette réponse, je lui infligeais un coup de poing au visage. Particulièrement au nez. Lidsey : Aie !!! Moi : Espèce de… Pervers ! Sur ces paroles, je leur tournais le dos, vexée et m’éloigna. Quant à Tyhu, elle les observait d’un air de réprimande. Tyhu : Vous devrez avoir honte ! Surtout toi Tsuwokan ! Lidsey : Ma Tyhu, Tsuwokan n’y est pour rien ! C’est moi… Tyhu : Ne prends pas sa défense !! Lidsey, troublé : Ok… Tsuwokan, fronça les sourcils d’un air sérieux : Tyhu, je dois te parler. Tyhu : Je ne veux pas d’excuses ! Kendra t’as pris la main dans le sac ! Tsuwokan : C’est un sujet sérieux. Je crois avoir repéré un détail perturbant de la part de Kendra. Tyhu, surprise : Quoi donc ? Tsuwokan : Je n’en suis pas sûr. Peut-être était-ce seulement mon imagination. Cependant, je tiens tout de même à m’expliquer. Le détail que j’ai cru avoir perçu en Kendra, me rappelait quelqu’un de très célèbre dans mon monde. On le nommait l’Assassin aux Lames Divines ou encore le Messager. Tyhu : Qui est ce Messager ? En quoi est-il célèbre dans ton monde ? Et pourquoi soupçonnes-tu Kendra d’être cette personne ? Tsuwokan : Justement. Laisse-moi t’expliquer. Je pris un petit accessoire à mon oreille droite. Je me contemplais à la rivière quand le trio arriva. Moi : J’aime bien ce petit accessoire. Tyhu : Sans doute. Moi : Je sens de la tension. De quoi me suspectez-vous ? Tsuwokan : Pour être clair, on te soupçonne d’être le Messager. A l’énonce de ce nom, je restais silencieuse. Une colère monta en moi. Naltsyn sentit ma frustration. Naltsyn : Calme toi ! Moi : Comment veux tu que je me calme ! On me compare à cet assassin ! Ce monstre sanguinaire ! Elle intervint. Juste à temps pour éviter que l’éclat de mes yeux me trahissent de nouveau. Dans son monde, un Natang se frottait à moi, comme pour réclamer un câlin. Cela me suffisait pour calmer ma colère. Surtout que le Natang était un bébé et cela me faisait craquer. On aurait dit des chiots. Naltsyn : Et sur quoi tu reposes tes dires, ma Tsuwokan ? Lidsey : Tes yeux. Montre les nous s’il te plait ma Kendra. Naltsyn : Si c’est ce que vous voulez Sur ces paroles, elle défit le bandeau, révélant des yeux normaux. Mise à part la taille de l’œil gauche dont la taille se différenciait avec celui de l’œil droit. Mais c’était un détail fréquent avec les avatars. De même que les cinq doigts aux pieds et aux mains. Naltsyn : Y a-t-il un problème ? Tyhu : Tu as rêvé mon amour, on dirait. Elle n’a aucun rapport avec le Messager que tu nous as conté. Tsuwokan : Pourtant j’étais sûr d’avoir vu un éclat blanc venant de ses yeux. Tu es d’accord avec moi Lidsey ? Lidsey ; J’aurai dit oui. Mais… On a la preuve du contraire devant nous. Tyhu : Vous avez dû rêver. Tu viens ma Kendra ? Je dois te faire une coiffure. Naltsyn : J’arrive ma Tyhu Sur ces paroles, elle remit le bandeau couvrant mes yeux. Lidsey : Pourquoi caches tu tes yeux ? Naltsyn : Raisons personnelles, jeune guerrier. Puis elle suivit Tyhu. Lidsey réfléchissait dans sa tête. Il cherchait une explication à cette différence de langage de Kendra. Une différence qu’il n’arrêtait pas d’observer depuis son apprentissage pour la maitrise du bâton de combat. Quelque chose clochait. Il le savait. Mais quoi ? Lidsey, murmura: Ma Tsuwokan. N’as-tu pas observé un détail particulier ? Tsuwokan : Quoi donc ? Lidsey : Ne trouves tu pas curieux le soudain changement de langage de Kendra ? Tsuwokan : Pas vraiment. Où tu as repéré ce changement ? Lidsey : Eh bien. Je n’en suis pas encore sûr…. Mais j’ai repéré une différence quand elle me parlait. Soit elle me tutoyait ou m’appelait par mon nom soit elle m’appelait par « jeune guerrier ». Tsuwokan : Ce ne sont que des surnoms. Il n’y a rien d’anormal. Il était vrai que ce n’était pas une preuve suffisante. Mais c’était tout de même curieux. A l’avant dernier étage, Naltsyn me laissa la place et je laissais Tyhu allonger mes cheveux avec soin. Ensuite, toujours avec cette délicatesse, elle me les tressa. Je la sentais le faire avec minutie. On pouvait dire qu’ils étaient doués ! Une fois qu’elle avait terminé, je sentais mes cheveux se déployer et recouvrir tout le haut de mon dos. Je me rendis une dernière fois en bas et le résultat parvint à me convaincre bien que j’avais du mal avec la légèreté du bas. Naltsyn : C’est la première fois. C’est normal. Tu t’y habitueras avec le temps. Moi : Je l’espère. Moi : Bon… Mise à part le bas… Le reste ça va. Tyhu : Tu es une personne curieuse ma Kendra ? Tu n’es jamais contente ? Moi : Mon peuple est réputé pour sa mauvaise humeur. Tyhu : Vous êtes des créatures bien étranges. Moi : Bon.. Puisque il y a des risques que je reste, il me faudra un prénom locale… Tyhu : Tu n’es pas obligée. Moi : J’y tiens… Alors… Je réfléchissais. Naltsyn : Je pense que Hilfyn serait un nom qui te correspondrait. Moi : Je ne le trouve pas très harmonieux. Non, il me faut un nom qui me plait à entendre. Naltsyn me fit alors une liste de nom. Tous assez joli mais aucuns ne m’a plu. Naltsyn : Que penses-tu alors de Tsany ? C’était un nom que portait une de mes ancêtres. Je pense qu’il ira avec ta personnalité. Moi : Tsany… Oui… J’aime bien la sonorité de ce nom. Va pour Tsany alors ! Moi : J’ai trouvé ! Tsany ! C’est le nom que je veux me donner. Tyhu : Tsany… Tu as bon goût. Moi : Merci |
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